LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Animateur

L'animateur socioculturel est présent auprès des jeunes et des seniors. Foyer, centre de loisirs, maison de quartier, maison de retraite, MJC… L'animateur favorise les échanges et facilite l'expression, la créativité et la socialisation des individus.

Travaux U.F. Animateur

Afficher:

Charlotte est une jeune adulte de 21 ans, elle présente les 3 caractéristiques principales de l’autisme (triade de l’autisme) c'est-à-dire être attaché à l’immuabilité des situations, ne pas ou peu supporter la présence des autres, peu de communication avec autrui. A cela s’ajoute quelques troubles associés tel que la violence, l’angoisse engendré par la non action et la non compréhension des situations et de la communication non verbale. Charlotte est la fille unique d’une famille monoparentale, aucune trace du père. Elle vient d’un institut thérapeutique, éducatif et pédagogique où elle était accueillie depuis l’âge de 6 ans. A l’age de 20 ans elle a du quitter l’ITEP car il n’y avait plus de place pour elle.

Selon le Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux (DSM-IV), l'autisme est considéré comme un trouble envahissant du développement et non comme une maladie mentale. Ce trouble est caractérisé par des altérations graves du développement dans trois domaines : la communication verbale et non verbale, les interactions sociales et comportementales et enfin des intérêts et activités trop restreints et stéréotypés. Selon Léo Kanner (1943), l'autisme est défini comme "le trouble fondamental, pathognomonique, c’est l'incapacité qu'ont ces enfants à établir des relations normales avec des personnes et à réagir normalement aux situations depuis le début de la vie (...). Ce n'est pas, comme dans la schizophrénie, une rupture avec des relations établies ou un retrait d'une participation antérieure. Il existe dès le début un isolement autistique extrême (…)."

Je travaille dans un Établissement d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes à Lyon auprès de personnes plus ou moins dépendantes suivant leur pathologie (maladie d'Alzheimer, maladie de Parkinson, Accident Vasculaire Cérébral, diabète,...). La moyenne d'âge est supérieur à 85 ans. La structure accueille actuellement une population exclusivement féminine (5 hommes et 65 femmes). Pour mon projet d'animation, j'ai pu observer que plusieurs résidentes me disaient que le beau temps arrivait, qu'elles aimeraient se promener dehors mais que c'était impossible d'y aller seule.

Le quotidien se répète comme une sorte d'automatisme à travers les gestes de la vie quotidienne comme faire le ménage, faire à manger, c'est faire ses geste machinalement, par habitude sans en avoir conscience. Le quotidien est quelque chose de très organisé, et parfois, des imprévus viennent perturber désorganiser son bon déroulement, ce qui est prévu est dérangé et nos habitudes sont remises en question dans l'enchaînement des événement dans le temps; il est donc impossible de penser que demain se déroulera ''comme ça''. Mais ne serait-il pas important de laisser de la place aux imprévus pour rompre cette routine?

De part mon observation, j’ai voulu proposer une activité qui s’inscrive dans le respect de leur projet individualisé afin de les rendre acteurs, de les valoriser et de travailler sur la notion de partage. Les objectifs de mon activité sont : -préserver les acquis -rendre autonome : à travers l’élaboration des pâtisseries -se repérer dans le temps : activité tous les 15 jours et dégustation des pâtisseries le soir au moment du repas

La personne âgée représente un nouveau public pour moi, avec les propres représentations que je m'en faisait (lié à la dépendance, les pathologies). J'ai choisi le thème du repas car cela a été pour moi un moment marquant dans les premiers temps. En effet, j'associe le repas et la nourriture à un moment de plaisir, ce qui n'est pas toujours le cas chez la personne âgée. Ce peut être un moment passif et subit. Le temps clé du repas que je vais décrire se déroule dans un EHPAD (Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) au salon du premier étage.

Ce salon accueille 12 personnes qui nécessitent un accompagnement important aux moments des repas. 6 accompagnants aux fonctions d'auxiliaires de vie sociale, AMP et aide -soignants sont présents et des stagiaires infirmiers, auxiliaires de vie sociale, aide-soignant sont parfois présents lors des repas du midi en semaine.

Le projet s’adressait à deux personnes atteintes de pathologie de type Alzheimer. Le choix de ces deux personnes n'était pas dû au hasard, il avait été fait après un temps d'observation, d'écoute à divers moments de la journée, en fonction du vécu et des relations différentes, que chacune avait avec sa famille. Mademoiselle A., a 79 ans, elle se trouve dans la structure depuis 2004. Elle présente une pathologie de type Alzheimer. Elle n’a jamais été mariée et n’a pas d’enfant. Ses parents, chez qui elle a toujours vécu sont décédés depuis plusieurs années. Elle a une sœur, un peu plus âgée qu’elle, qui vit elle aussi dans une maison de retraite. Elle a une nièce qui habite dans le nord de la France. Mademoiselle A aime parler de sa nièce, même si elle a très peu de nouvelle. Dans sa chambre se trouve des photos de sa nièce. Mademoiselle A. aime les montrer. L’objectif de cette activité pour Mademoiselle A. est de recréer un lien avec sa nièce.

Depuis septembre 2008, j’exerce la fonction d’aide médico psychologique en cours de formation dans un EHPAD (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) et je suis rattachée au secteur protégé, qui accueille une population mixte, âgée de 57 à 97 ans. Ces résidents présentent une pathologie de type Alzheimer. Le secteur protégé a une certaine autonomie, nous gérons nous même la préparation du petit déjeuner et la collation de 16H. La cuisine nous livre les repas du midi et du soir. Nous avons une petite cuisine qui est équipée d’un frigidaire, d’un micro-onde et d’un lave vaisselle. Cet équipement nous permet de gérer les repas au rythme des résidents.

L'autisme fait partie d'un groupe de pathologies psychiatriques appelées aujourd'hui les troubles envahissants du développement (T.E.D.) définis par la classification internationale des maladies (C.I.M.), le diagnostique and statistical Manual IV (D.S.M.4.) et la classification française des troubles mentaux de l'enfant et de l'adolescent (C.F.T.M.E.A.). Les troubles envahissants du développement sont caractérisés par un syndrome alliant des altérations graves du développement dans les trois domaines suivants : 1. Communication verbale et non verbale. 2. Interactions sociales. 3. Comportements, intérêts et activités qui sont restreints et stéréotypés. Dans le DSM IV est recensé l'autisme, le désordre désintégratif de l'enfance, le syndrome d'asperger, les troubles envahissants du développement non spécifique, le syndrome de Rett.

J’interviens dans ce cadre en accompagnant et en participant avec les enfants au service et au repas du soir. Je mange avec eux afin de préserver la cohésion du repas mais aussi pour avoir un rôle de valorisation, de soutien, et d’encouragement. De plus, cette présence me permet d’être le médiateur et ainsi d’éviter ou de désamorcer des situations difficile voir conflictuelle.

Mes objectifs d’interventions durant le repas du soir sont multiples à savoir : De permettre aux résidents d’associer le moment du repas à la notion de plaisir, d’échange et de découverte. Mais aussi de privilégier au maximum les tables de 2 à 4 personnes afin de permettre aux jeunes d’avoir un repas convivial.

J'ai choisi monsieur M. Celui-ci a soixante-quinze ans et est atteint de la maladie de Parkinson. La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative. Il en résulte des symptômes moteurs (tremblements, rigidité musculaire, impossibilité ou ralentissement des mouvements) mais aussi parfois des atteintes intellectuelles (détérioration de la mémoire et difficulté à adapter son comportement au changement de situation). Monsieur M. est marié, il a eu 2 fils qui sont décédés.

Le quotidien signifie pour moi tous « ces petits riens » qui occupent chaque jour, ce sont des actes et événements qui se répètent tels que le lever, la toilette, les repas, le coucher, les temps libres, bavarder, s’ennuyer, rêvasser.. Dans des espaces connus tels que la chambre, la salle commune, la cuisine, les abords de la structure sont des espaces temps fondamentaux à la construction éducative. Ces temps sont réguliers, rythmés, ritualisés afin d’instaurer un cadre sécurisant où les dimensions affectives, sociales et culturelles sont respectées.

1. Les besoins et les ressources des personnes - Christian se déplace sans aide, possède un langage simple, sait se faire comprendre par des gestes, a passé son enfance dans une ferme, aime passer son temps seul à l’extérieur à « mimer » des scènes de vie à la ferme et cela semble le réjouir. - Yvon apprécie les activités ponctuelles, se déplace dans un fauteuil roulant, aime la nature, les promenades et « imite » le bruit de certains animaux lors des activités conte.

La réflexion que je souhaite engager dans mon étude de cas, est le fruit de différentes rencontres. C'est tout d'abord celle avec Mme Célestine , une personne qui m’a paru « pressée » dès nos premiers contacts. C'est aussi par des échanges avec la famille et l’équipe pluri disciplinaire que s’est élaboré ce projet personnalisé fait d’observations, d’écoute et de réflexion.

- Difficultés de repérage des différentes maisons, pas de « signalisation » - Les vacances sont des temps où les repères temporels sont flous pour les résidants, cela est source d’angoisse. Ils ont besoin de cadre, d’objectifs pour vivre leurs journées sereinement.

On est donc en présence de personnes qui ont accédées à un minimum d’autonomie Les résidants ont constamment recours à une tierce personne pour les actes de la vie quotidienne : lever, coucher, toilette, repas. Le moment du repas représente un temps clé du quotidien pour les personnes accompagnées. Ces temps peuvent être associés à un plaisir, à la convivialité, un instant agréable ou au contraire à une action subite ou un conflit. Le repas est donc un support d'action d'accompagnement de l'AMP dans un contexte de relation d’aide à la personne.

Suite au constat, j’ai l’idée de proposer une activité de respiration, étirement et relaxation qui est tout à fait adaptée aux personnes anxieuses et permet de canaliser l’agressivité. Je présente mon projet à l’équipe et à mes supérieurs hiérarchiques qui valident l’activité « gym douce ». Après le repas du midi, les bénéficiaires se réunissent autour d’un café. Je profite de ce temps pour informer les trois personnes concernées que je souhaite organiser une activité gym douce, très relaxante et apaisante.

Le repas du soir est un temps convivial, important au niveau de la socialisation car c'est un temps qui permet à toute la famille ou au groupe d'amis de se retrouver Par exemple, dans mon établissement, c'est le seul moment où tous les habitants de mon foyer d'hébergement se rassemblent, le midi étant un repas partagé avec l'ensemble des travailleurs de la structure. C'est un moment gratuit où on peut échanger ou se taire, pratiquer l'hospitalité en invitant...

Le temps clé que j'ai choisi est la toilette du matin. Je l'ai choisi pour diverses raisons: Ce moment est un temps clé du quotidien des personnes accompagnées, car il recouvre plusieurs aspects, à savoir le soin avec le repérage d'éventuelles plaies ou douleurs, l’hygiène, l'intimité corporelle. La toilette comprend également l’aspect de l'intimité émotionnelle. En effet, ce moment rythme le début de la journée des personnes résidantes, et a d'autant plus d'importance qu'il a lieu dans une relation duelle, personne résidante-professionnelle, en opposition avec la vie en collectivité de la majeure partie de la journée. Il peut ainsi se révéler être le lieu d'échanges riches en informations quand au déroulement future de la journée de la personne accompagnée.

Après y avoir réfléchi et en avoir discuté avec les professionnels de l’institut j’ai décidé de choisir le Toucher-massage® pour mon projet. Je pense que la découverte de cette pratique sera enrichissante pour moi et qu’il semble y avoir une certaine demande parmi les jeunes que j’accompagne. De plus, l’une des éducatrices a reçu une formation aux massages de bien-être, je pourrais donc bénéficier de son expérience.

Connexion

Abonnement

Recherche