Animateur
L'animateur socioculturel est présent auprès des jeunes et des seniors. Foyer, centre de loisirs, maison de quartier, maison de retraite, MJC… L'animateur favorise les échanges et facilite l'expression, la créativité et la socialisation des individus.
DF2 : Le quotidien
Le quotidien signifie pour moi tous « ces petits riens » qui occupent chaque jour, ce sont des actes et événements qui se répètent tels que le lever, la toilette, les repas, le coucher, les temps libres, bavarder, s’ennuyer, rêvasser.. Dans des espaces connus tels que la chambre, la salle commune, la cuisine, les abords de la structure sont des espaces temps fondamentaux à la construction éducative. Ces temps sont réguliers, rythmés, ritualisés afin d’instaurer un cadre sécurisant où les dimensions affectives, sociales et culturelles sont respectées.
Au début de mon stage je me suis sentie démunie face aux résidents ne possédant pas la communication verbale, je souhaitais entrer en relation. Je me suis posée des questions quant au choix de mon métier, j’ai douté et observé. Se remettre en question est difficile et pourtant nécessaire. J’ai été gauche dans ma relation à l’autre, j’ai pu me sentir mal à l’aise non pas vis à vis du résident mais par ma difficulté à le comprendre.
| Catégorie: | Travaux U.F. Animateur |
| Type de fichier: | application/pdf |
| Historique du document: | 0 |
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Documents associés
Je suis directrice de l'A.N.C.B, depuis 1997, et c’est en tant que telle que m’a problématique m’est apparue : en quoi les dispositifs existants contribuent-ils à favoriser l’accès à l’éducation pour les gens du voyage ? Au vu de mes statuts de directrice, d’animatrice défasienne et de femme de tsigane, j’ai souvent constaté l’existence de moyens, et/ou de dispositifs qui devraient contribuer à favoriser l’accès à l’éducation pour les gens du voyage.
Malgré ceux-ci, le public n’adhère pas forcément, (et cela qu’il soit sédentaire ou pas) à l’éducation telle quelle est proposée. Le but de l’association est : « L’insertion des familles tsiganes du quartier de N. Ariane, par diverses activités », telles que : Atelier de Raisonnement Logique ; Contes et légendes ; Médiation ; Activités culturelles de loisirs et de proximité ; Accompagnement scolaire ; Recherche d’emploi ; Lutte contre l’illettrisme.
J’effectue mon stage sur un groupe, se composant de onze adultes déficients mentaux, présentant différentes pathologies. Après les activités du matin et du soir se déroulent les temps familiaux. Certains résidents sont dans leur chambre pour se reposer, écouter la musique ou vaquer à leurs occupations. D’autres restent dans le salon pour regarder la télévision ou faire des jeux. Je profite de ce moment pour faire une lecture attentive des projets individuel Pendant cette période d’observation et de lecture, mon attention se porte plus particulièrement sur une résidente, qui découpe des magazines un peu à l’ écart du groupe : je la nommerai Madame M.
Le quotidien se répète comme une sorte d'automatisme à travers les gestes de la vie quotidienne comme faire le ménage, faire à manger, c'est faire ses geste machinalement, par habitude sans en avoir conscience. Le quotidien est quelque chose de très organisé, et parfois, des imprévus viennent perturber désorganiser son bon déroulement, ce qui est prévu est dérangé et nos habitudes sont remises en question dans l'enchaînement des événement dans le temps; il est donc impossible de penser que demain se déroulera ''comme ça''. Mais ne serait-il pas important de laisser de la place aux imprévus pour rompre cette routine?