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Animateur

L'animateur socioculturel est présent auprès des jeunes et des seniors. Foyer, centre de loisirs, maison de quartier, maison de retraite, MJC… L'animateur favorise les échanges et facilite l'expression, la créativité et la socialisation des individus.

Travaux U.F. Animateur

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L’obligation de formation aux fonctions de tuteur est récente. Les objectifs en sont d’initier à la pédagogie et à la formation des adultes, mettre en œuvre la question des compétences et qualifications, et faire vivre la notion de site qualifiant qui incombe aux établissements.

Dans ce cadre-là, j'ai été confrontée à une situation qui m'a mise en difficulté. J'ai été amenée à me questionner sur la juste distance professionnelle et le positionnement professionnel. J'ai choisi d'aborder ce thème parce que cette situation vécue m'a perturbée, je me suis sentie rapidement débordée et j'ai eu le sentiment d'être incompétente.

En tant que stagiaire AMP (Aide Médico-Psychologique), je dois aider l’équipe en place à mettre tout en œuvre afin que l’intégration de ce nouveau pensionnaire se réalise au mieux.

J'ai choisi d'évoquer le moment de la « toilette sensorielle » qui est un temps clé dans l'accompagnement au quotidien de la personne accueillie. Ce temps clé est un moment de détente en situation duelle dans un contexte bien identifié par le jeune, dans un rythme régulier qu’il peut repérer. La toilette d’une personne se doit d’être un moment privilégié avec elle et pour elle. Un moment délicat pendant lequel j’ai appris à prendre le temps de considérer la personne dans sa globalité et ainsi prendre en compte ses douleurs physiques et psychiques.

Certains films rassurent et donne envie de se réconcilier avec le monde d'autres vous laissent un goût amer, vous mettent en colère sans savoir si cela vient du film qui vient d'être vu ou de la réalité elle-même. Amour, de Michael Haneke, nous montre un couple de retraités, vivant confortablement et avec une vie sociale et amoureuse épanouissante. Quand Anne est victime d'une attaque. À partir de ce moment son état va continuellement se dégrader. Après lui avoir fait la promesse de ne pas la renvoyer à l'hôpital, Georges va aider du mieux qu'il peut sa femme dans la maladie, mais la tâche est difficile tant Anne ne ressemble déjà plus à l'être aimé.

Les infirmières sont peu présentes dans ce film, se limitant à des gestes de toilette. Est-ce la vision du réalisateur de réduire les fonctions du personnel soignant ou le parti pris d'isoler encore plus Georges ? L'une expliquera à George comment changer une protection d'incontinence, la caméra braquée sur le visage silencieusement humilié d'Anne. L'autre l'infantilisera complétement en la maltraitant, voulant la confronter à son image, sans même s'en rendre compte.

La toilette, est certes un besoin fondamental mais c'est aussi un moment privilégié entre la personne accompagnée et le professionnel. En effet, c'est un temps où l'on se consacre entièrement et uniquement aux résidents. Il me semblait important, lors de ce temps clé, de comprendre certaines attitudes et ce que pouvait ressentir les personnes accompagnées. Il en ressort que l'observation et l'attention sont les meilleurs moyens pour proposer une prise en charge personnalisée à chacun. Si l'on prend le temps de comprendre chaque personne, on arrive à trouver ce qu'il leur convient le mieux, tout en sachant que ce qui peut leur convenir un jour, ne sera pas forcément vrai le lendemain. Notre comportement a beaucoup d'importance pour la réussite du soin, les compétences exigées auprès des personnes en difficultés sont plus relationnelles que techniques : nous devons être disponibles, à l'écoute, sans porter de jugement... pour cela, il convient de connaître les habitudes de vie de la personne accompagnée. Ce travail ne se fait pas du jour au lendemain et il faut beaucoup de patience pour parvenir à comprendre les attentes des résidents et entrer dans une relation de confiance. Nous devons toujours avoir à l'esprit que chaque personne, quelle que soit sa pathologie, est unique. J'ai appris grâce à cet écrit que la toilette n'était pas uniquement de participer au bien être de la personne et de garantir son hygiène corporelle. Cet accompagnement est plus délicat lorsque l'on travaille avec un public présentant un handicap. Elle amène des problématiques telles que le rapport à l'intimité, à la sexualité et soulève des questionnements relatifs au corps tel que des déformations, souillures... et la capacité que nous, professionnels, devons avoir pour accompagner ces personnes et pour s'adapter à chaque difficulté rencontrée. Je pense que l'essentiel, dans ce travail, c'est accepter « l'autre » tel qu'il est, avec toute sa singularité, de ne pas voir, seulement, le handicap qui le compose. Je trouve que chaque geste, chaque comportement, sont autant de choses qu'il faut prendre en compte pour apprendre à connaître la personne et ainsi pouvoir lui apporter ce dont elle a besoin.

La toilette, est certes un besoin fondamental mais c'est aussi un moment privilégié entre la personne accompagnée et le professionnel. En effet, c'est un temps où l'on se consacre entièrement et uniquement aux résidents. Il me semblait important, lors de ce temps clé, de comprendre certaines attitudes et ce que pouvait ressentir les personnes accompagnées. Il en ressort que l'observation et l'attention sont les meilleurs moyens pour proposer une prise en charge personnalisée à chacun. Si l'on prend le temps de comprendre chaque personne, on arrive à trouver ce qu'il leur convient le mieux, tout en sachant que ce qui peut leur convenir un jour, ne sera pas forcément vrai le lendemain. Notre comportement a beaucoup d'importance pour la réussite du soin, les compétences exigées auprès des personnes en difficultés sont plus relationnelles que techniques : nous devons être disponibles, à l'écoute, sans porter de jugement... pour cela, il convient de connaître les habitudes de vie de la personne accompagnée.

Ce travail ne se fait pas du jour au lendemain et il faut beaucoup de patience pour parvenir à comprendre les attentes des résidents et entrer dans une relation de confiance. Nous devons toujours avoir à l'esprit que chaque personne, quelle que soit sa pathologie, est unique. J'ai appris grâce à cet écrit que la toilette n'était pas uniquement de participer au bien être de la personne et de garantir son hygiène corporelle. Cet accompagnement est plus délicat lorsque l'on travaille avec un public présentant un handicap. Elle amène des problématiques telles que le rapport à l'intimité, à la sexualité et soulève des questionnements relatifs au corps tel que des déformations, souillures... et la capacité que nous, professionnels, devons avoir pour accompagner ces personnes et pour s'adapter à chaque difficulté rencontrée. Je pense que l'essentiel, dans ce travail, c'est accepter « l'autre » tel qu'il est, avec toute sa singularité, de ne pas voir, seulement, le handicap qui le compose. Je trouve que chaque geste, chaque comportement, sont autant de choses qu'il faut prendre en compte pour apprendre à connaître la personne et ainsi pouvoir lui apporter ce dont elle a besoin.

L’hygiène corporelle dans l’institution Au sein du foyer, la toilette est soit effectuée le matin soit le soir en respectant une logique d’hygiène, de confort et le choix du résident tant que cela est possible. La toilette est un soin quotidien qui permet d’être propre et de protéger sa peau, c’est un facteur de bien-être physique et moral de la personne. Elle permet également l’observation (surveillance de l’état cutané et des muqueuses) et d’établir une relation par la communication et le toucher (réaction de la personne). Mais aussi un moyen d’impliquer le résident en participant au choix de sa vêture d’une part via sa mobilisation dans la mesure de ses capacités. Le respect de sa pudeur doit être fondamental. Les différentes dimensions du temps clef *La dimension culturelle de la toilette

L’Histoire permet de démontrer que nous considérons comme sales des choses que d’autres trouvaient propres et que des odeurs ne nous dérangeaient pas. On se lavait à certaines périodes du Moyen-Age, pas à d’autres. On ne se lavait pas sous Louis XIV. L’habitude de se laver est récente, car on croyait dangereux de se laver. Les personnes âgées pour exemple ont souvent d’autres normes culturelles que les nôtres, elles ne conçoivent pas la propreté de la même façon. Cependant on aurait tort de croire qu’elles n’apprécient jamais une douche ou une bonne toilette.


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