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La place du père

La place du père

I. L'évolution de la société contribue à la redistribution des rôles au sein de la famille. Progressivement, une autre idée de la famille est apparue. La toute puissance paternelle a abouti à l'autorité parentale. Le droit absolu du père s'est changé en un ensemble de droits (contrôlé) et de devoirs appartenant aux deux parents. Les profondes modifications qu'a vécu notre société y sont pour beaucoup. La place de chaque membre de la famille a été complètement modifiée.

1.1-Le père : du "rôle principal" à celui de "figurant".

1.1.1-Epoque gréco-romaine.

Au temps des grecs, le père possédait le droit absolu de vie ou de mort. C'était la pleine période des infanticides autorisés : le pater familias. A cette cruauté a succédé le "tolere liberum" des romains. A la naissance de l'enfant, le père était en droit de l'accepter ou de le rejeter. Le père élevait l'enfant du sol. Cela montrait qu'il l'acceptait. A ce moment là, il se devait d'assurer la survie matérielle de l'enfant et l'éducation digne de son rang. La mère ne s'occupait que de l'entretien, des soins de l'enfant. Elle n'avait rien à dire. La parole du père était la seule à écouter. Les rôles des hommes et des femmes au sein de la famille étaient clairement définis, rigides et limites. La mère s'occupait uniquement des nourrissons. Puis les pères prenaient le relais. Les enfants étaient très proches du père, passaient énormément de temps avec lui puisqu'ils travaillaient ensemble.

1.1.2-Révolution industrielle vers la fin du XVIII ème siècle. Les changements majeurs entre père et enfants commencent avec l'industrialisation. Le manque de travail dans les campagnes pousse les pères à aller chercher un emploi en ville. Cela entraîne, par la même, leur départ au loin. "Loin des yeux, loin du cœur", ce qui devait arriver arrivât : la présence du père n'était plus indispensable. En quittant l'environnement immédiat de sa famille par obligation, il montrait qu'il était un parent "éliminable". Commence alors à s'amorcer le déclin du pouvoir des pères. Cette perte se fera de plus en plus grande, et ce, assez rapidement quand on voit le temps que le pouvoir absolu a duré.

1.1.3- La révolution française : prémisses d'une "mort annoncée" Les droits familiaux se trouvent réduits par les idées révolutionnaires tandis que les pouvoirs de l'Etat grandissent. Les révolutionnaires établissent le principe de paternité civile qui donne les mêmes droits aux enfants légitimes, naturels ou adoptifs. Ils s'attaquent au despotisme des pères en supprimant le droit d'exhérédation (droit de déshériter). Ils bannissent aussi les lettres de cachet permettant au père, sous l'Ancien Régime, de faire enfermer l'enfant mineur récalcitrant à l'autorité parentale. Le Patria Potestas est aboli par une loi du 28 août 1792 pour mettre en œuvre la correction paternelle. Le père est alors obligé de réunir un tribunal domestique quand il doit prendre une décision concernant l'enfant. Il ne peut plus décider seul. Son autorité ne peut plus non plus dépasser la majorité de l'enfant alors qu'auparavant, elle perdurait jusqu'à la mort du chef de famille. Ces idées révolutionnaires seront reprises, plus tard, dans le Code Civil.

1.1.4- Le Code Civil (Code Napoléon 1804). Ce code revient sur les avancées révolutionnaires. Il prône le mariage comme fondement de la famille et l'enfant naturel n'a pas les droits de l'enfant légitime. Le père peut à nouveau user d'une autorité énergique (toujours dans l'intérêt de l'enfant considéré comme un incapable qu'il faut protéger de ses actes contre lui-même et autrui). Il n'a plus le devoir de faire appel au tribunal domestique. Parallèlement à cette diminution des droits du père, il apparaît une montée des droits de la mère : un véritable changement de cap.

1.2- La mère : du rôle "secondaire" à celui "d'actrice principale"

1.2.1- Autonomisation de femmes. Xénophon (philosophe grec) disait : "les dieux ont créé la femme pour les fonctions de dedans, l'homme pour toutes les autres. Les dieux l'ont mise à l'intérieur car elle supporte moins bien le froid, le chaud et la guerre". En gros cela signifie que les femmes ne sont là que pour s'occuper des tâches ménagères et des enfants. Le statut des femmes a fortement changé en cette fin de siècle, surtout depuis 1970 : les épouses ne sont plus condamnées à rester derrière leurs fourneaux pour préparer de bons petits plats à leur mari. Elles ne passent plus leur journée à s'occuper de leurs enfants et du ménage.

Catégorie: Etude juridique Educateur spécialisé
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