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Ateliers d'éveil et compétences sociales.

Ateliers d'éveil et compétences sociales. L’objet de l’article est de rapporter une expérience pédagogique au sein d’une classe préparatoire à l’alternance, le DAA (dispositif d’accès à l’alternance). Ce dispositif prépare des jeunes en lycée professionnel à entrer en CAP mécanique. A travers une action pédagogique innovante nous avons pu apprendre, à des jeunes présentant des troubles de la conduite, certains savoir être fondamentaux de l’éducation. La participation libre à des ateliers d’éveil à permis l’intégration progressive de compétences sociales indispensable au monde du travail. Problématique : Comment la multiplication des ateliers de développement personnel a permis à des jeunes, présentant des troubles de la conduite, d’acquérir transversalement les fondements éducatifs qui les conduisent vers une insertion professionnelle réussie ?

A travers notre démarche nous avons tout d’abord tenté de mieux comprendre les difficultés du public accueilli au regard d’une causalité psychologique. Ensuite nous avons pensé un programme de rééducation pédagogique. Enfin nous évaluons la réussite du dispositif en terme de comportements socialement adaptés. C’est d’ailleurs prioritairement sur des critères de savoir être que l’équipe pédagogique encourage ou non la signature du contrat d’apprentissage, et l’entrée en première année d’alternance qui l’accompagne. Des progrès substantiels ont été constatés, les bénéfices des ateliers de développement ont vu leurs effets se renforcer dans les ateliers généraux et professionnels. Toutefois on peut se demander si ces observations qui sont valables au sein des ateliers sont des acquisitions suffisamment intériorisées pour durer au dehors de ces espaces et à fortiori en entreprise.
Catégorie: Autre
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Documents associés

Psychanalyse du social
L’enfant a aujourd’hui des droits mais ce n’est pas pour autant qu’on doit ne plus lui imposer de limites et de contraintes. « Les droits que nous lui connaissons aujourd’hui ne rendent pas périmées les contraintes qu’il convient toujours de lui imposer ». (Jean-Pierre Lebrun) Dans cette société post moderne l’éducateur, le parent est donc délégitimé. Il ne fera plus ce travail d’éducation, de rencontre à l’Autre, de contrainte sur l’enfant… l’enfant sera donc laissé à lui-même et la division entre désir et jouissance sera diminuée. Le parent sera donc absent.
Les mineurs et la prison
Le vingt-et-unième siècle est marqué par l’écriture d’une nouvelle page dans l’histoire de la prise en charge carcérale des mineurs délinquants. Suite à des rapports de visite alarmants de différentes instances nationales ou internationales quant aux conditions de détention en France, et plus particulièrement de détention des mineurs, les pouvoirs publics ont réagi. Des établissements pénitentiaires supplémentaires sont en construction, de nouvelles structures ont vu le jour (les Etablissements Pénitentiaires pour Mineurs), une commission est réunie par madame le Garde des Sceaux afin de réfléchir à une révision et une clarification de l’ordonnance du 2 février 1945, relative à l’enfance délinquante. Si de nouveaux horizons sont ouverts, il n’en reste pas moins nécessaire de dresser un état des lieux afin de comprendre le cheminement qui a permis d’aboutir à la situation actuelle. Les notions clé de minorité pénale et de discernement sont consacrées en France par le Code criminel de 1791, qui prescrit que « lorsqu’un accusé mineur […] aura commis le crime pour lequel il est poursuivi avant l’âge de seize ans accomplis, les jurés décideront […] la question suivante : le coupable a-t-il commis le crime avec ou sans discernement ? » S’il est reconnu que le coupable a agi avec discernement, les peines d’emprisonnement qu’il encourt sont alors amoindries par rapport à celles encourues à raison des même faits par des adultes, la peine de mort étant commuée en vingt ans d’emprisonnement. En l’absence de cette faculté, seul l’acquittement est envisageable. Mineurs et majeurs (au sens pénal de ces termes, soit en deçà et au-delà de seize ans) purgent toutefois leur peine d’emprisonnement dans les mêmes maisons de correction. Ce seuil de majorité pénale, fixé à seize ans pour crime, sera étendu à toutes les infractions par le Code pénal de 1810.
Les approches constructivistes : BRUNER
L’œuvre de Bruner est choisie pour au moins deux raisons : - Il tente de dépasser les travaux de Piaget à travers l’apport de Vygotski, mais en développant des travaux empiriques de cette dernière approche, notamment pour la notion de ZPD ; - Il a traversé, au court de son œuvre, un ensemble important de paradigmes de la psychologie du développement.
les CCAS/CIAS et la décentralisation de l'aide et l'action sociale
Les Centres communaux et intercommunaux d’action sociale (CCAS/CIAS) sont des établissements publics dotés de la personnalité juridique et de l’autonomie financière. A ce titre, ils disposent d’un Conseil d’administration, dont le Maire est président de droit. Bien que relevant du Conseil municipal qui décide de les créer ou non (en vertu de ses compétences générales qui lui permettent de régler, par délibération, toutes les affaires de la commune), les CCAS/CIAS ne sont pas à proprement parler des services municipaux, mais bien des entités distinctes. Les CCAS/CIAS ont pour mission d’assurer une analyse des besoins sociaux de la population locale et d’animer une action générale de prévention et de développement social dans la commune. Les CCAS/CIAS ne sont pas nés non plus avec la création de la Sécurité sociale en 1945. Contrairement aux organismes de sécurité sociale, dont l’organisation relève du régime des assurances, et qui suppose la contribution préalable de ses adhérents à l’ouverture des droits médicaux et sociaux (maladie, chômage, vieillesse, etc.), les CCAS/CIAS relèvent du régime de l’Assistance, qui exclut toute contribution préalable des bénéficiaires, qui par définition sont privés de ressources. Autrement dit, les CCAS/CIAS sont des instances parmi d’autres, qui participent, à l’échelle communale, à la mise en œuvre du principe de solidarité nationale, lequel principe est garanti par les pouvoirs publics afin de maintenir un minimum de cohésion sociale.

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