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Votre cerveau n'a pas fini de vous étonner

Votre cerveau n'a pas fini de vous étonner

Le concept de résilience dit que donner de l’affection à un enfant abandonné peut lui permettre de « renaître ». Au bout d’un an, placé dans une famille d’accueil affectueuse et attentive, ses synapses repoussent comme primevères au printemps, son  néocortex est « regonflé », images à l’appui. Cette atrophie des orphelins mis en isolation sensorielle, comme leur résilience ultérieure, sont des preuves de la plasticité neuronale et corticale. Le plus important n’est pas que des neurones puissent repousser, mais qu’ils s’interconnectent. Un neurone isolé ne sert à rien. L’intelligence, la sensibilité, l’empathie, toutes les fonctions psychiques dépendent du degré d’interconnection et de vivacité des neurones.                                

Contrairement à ce que disent les Media, la plus grande maltraitance n’est pas physique mais liée à une carence affective. Celle-ci fait des ravages silencieux. L’enfant n’est pas mal traité, ni agressé. Il est juste seul.

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L’apprentissage n’est possible que grâce à la plasticité neuronale. Nos connexions dendritiques ne cessent de fabriquer de nouvelles synapses et d’en dissoudre d’autres. Quand on apprend qq chose de neuf, certains circuits se créent, d’autres non réactivés dépérissent. Toutefois, certaines voies neuronales installées ne s’effacent plus : quand on a appris à monter à vélo, c’est pour la vie. Quand on observe les cerveaux de personnes ordinaires et de moines ou grands méditants devant des situations à fort contenu émotionnel négatif, tout le système neuro-immuno-endocrinien des personnes ordinaires se trouve ébranlé avec une forte réaction de stress, suite à une forte activation de leur néocortex droit. Cette réaction est faible chez les nonnes par exemple.

Ensuite, les 2 groupes étudiés rassemblaient des méditants de plus de 10.000 h et de plus de 40.000 h, histoire de ne pas supposer un biais génétique (ceux qui ont choisi la voie de la prière ou de la méditation étaient peut-être prédisposés à cette vie). La seconde catégorie était peu stressée par les situations fortement négatives, et retrouvaient plus vite un etat d’émotions agréables, avec un néocortex gauche fortement activé, et une meilleure défense   immunitaire. Nous pouvons donc inverser les effets dévastateurs d’un contexte émotionnellement négatif par la méditation

De nos jours il existe un débat stérile entre les 3 grandes voies de la psychologie : la psychanalyse, le comportementalisme et la psychologie humaniste, au lieu de les considérer comme complémentaires.

Catégorie: Fiche de lecture Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
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