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Penser la sanction, les grands textes.

Penser la sanction, les grands textes.

La sanction revêt deux formes : la récompense et la punition. Dans ce recueil de textes, nous nous attacherons plus au second concept : la punition qui peut revêtir plusieurs formes : les châtiments corporels, le blâme, la réprobation, l’humiliation, la censure, l’exclusion… On peut dire que la sanction en ce sens est la réponse que fait l’éducateur à un comportement qui porte atteinte aux normes, aux valeurs ou aux personnes d’un groupe constitué. Le terme d’éducateur est à prendre dans le sens de celui qui éduque : père, mère, maître, éducateur…

Une communauté, un foyer harmonieux, calme, compréhensif, où l’on peut parler des sujets de tension et se disculper, permet d’éviter le recours à la punition. Il s’agit aussi aux parents de se mettre en cause (Freinet) Pour Schmid, la liberté totale accordée aux enfants est un principe fondamental. Au début, c’est le chaos. Mais il est nécessaire pour que quelque chose de fécond en résulte. Dans les communautés scolaires de Hambourg (1920), cette méthode était appliquée : il n’y avait pas intervention de l’adulte, les enfants finissaient par régler les problèmes et à s’autodiscipliner. On retrouve la notion d’autodiscipline chez Maria Montessori. Les enfants à qui on laisse le choix d’activités, les font dans le calme et la concentration. Cela n’est pas dû à l’éducateur, ou au maître, mais au sentiment de liberté qu’éprouve l’enfant.

Catégorie: Fiche de lecture Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
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Même pas morte de Sibylle Claudel

Ce livre de Sibylle CLAUDEL, est à mon sens un exemple de résilience. On croirait lire un « Sans Famille » de notre époque. Elle est confrontée aux bouleversements structurels et affectifs de l’évolution de la famille. Elle ne connaît réellement de vie de famille structurée que de façon épisodique. Abandonnée par son père, sa mère qu’elle adore sombre dans une dépression et tente plusieurs fois de se suicider. Placée dans des foyers, elle en partira pour connaître la prostitution, la drogue, la petite délinquance. Seule une impressionnante volonté de vivre va la conduire vers un avenir inespéré.

Prévenir les ruptures scolaires : D. GLASMAN

Cet ouvrage a été écrit sur la base de différentes enquêtes menées dans « le cadre du programme interministériel sur les processus de déscolarisation, clôturé en septembre 2002. » Ces enquêtes sont menées auprès de différents établissements scolaires de diverses régions. De plus, plusieurs entretiens avec des professionnels, des parents ou des jeunes viennent étayer l’investigation. Elle a été menée aussi dans un quartier populaire. Les enquêteurs ont pu avoir accès à différents dossiers administratifs afin de pouvoir faire leurs enquêtes. Avant de nous faire part des conclusions de leur enquête, D. GLASMAN1, nous explique que « le résultat doit être assorti de la précision suivante, qui ne va pas nécessairement l’invalider : les enquêtes ont été porté essentiellement dans des établissements ou des zones où ces catégories sociales sont majoritaires » (milieu populaire ou origine étrangère).

Le lien d'accompagnement - Paul Fustier

Concept de DON (Marcel Mauss – 1925) en lien avec le travail social de maintenant.

« Nous prenons l’hypothèse selon laquelle, dans nombres de situations, la représentation que l’on a du système d’échange utilisé est brouillé : d’une part le poids de la modernité entrainerait un échange équilibré, d’autre part les arrière-fonds encore vivaces (marqués par les religions) renverraient à l’échange par le don. Pour tout individu la question est d’importance, puisque la représentation que l’on se construira d’autrui sera totalement ≠ selon que l’on « sent » que l’on a affaire à un lien équilibré (de nature commerciale ou salariale) ou que l’on « sent » que l’on est dans un univers de l’échange par le don ».

Aménager des espaces-temps d’accompagnement qui sont des moments privilégiés pour « l’interprétation ».   

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  • Lieu de l’interconnaissance directe et concrète (Caillé). Personnes qui communiquent entre elles.
  • Echanges par le don / « spontanés »

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Souffrance en France, la banalisation de l'injustice sociale : Christophe Dejours

Christophe Dejours est né en 1949. Psychanalyste et psychiatre, il est aussi professeur de psychologie au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM). Il commence en 1968 ses études de médecine. Diplômé en psychiatrie et adepte des psychanalyses, il s’intéresse ensuite à la médecine du travail et à l'ergonomie. Directeur du Laboratoire de psychologie du travail, Christophe Dejours est un des principaux spécialistes de la psychopathologie et de la psychodynamique du travail.

À travers ses ouvrages il parle de l'écart entre le travail prescrit et le réel, des processus de défense contre la souffrance ou encore la reconnaissance du travail et du travailleur. C'est dans son premier ouvrage Travail, usure mental, sortie en 1980, que Christophe DEJOURS a fait une véritable enquête de terrain et une confrontation entre psychanalyse, ergonomie et science sociale. 

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