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Quand les parents se séparent - Françoise Dolto

Quand les parents se séparent - Françoise Dolto

J’ai choisi d’étudier, parmi la très large bibliographie de la psychanalyste Françoise Dolto, l’ouvrage « Quand les parents se séparent ». Ce livre de 176 pages est paru le 16 février 2004 aux éditions Seuil. Il se présente sous la forme d’une longue interview menée par Inès Angelino.

L’auteur principal y fait le constat dommageable du manque de considération concernant l’enfant, ses souffrances ainsi que ses aspirations, dans le processus de séparation de ses deux parents. Dans cet écrit, la psychanalyste met en exergue les lourdes difficultés que rencontre l’enfant du fait de la dislocation de son modèle familial, en évoquant notamment « l’ébranlement de l’être intime » et la nécessité de sauvegarder  l’enfant dans son identité, ses racines et son histoire.

L’auteur a construit son ouvrage en 8 chapitres, considérant ainsi l’enfant dans sa structuration  inconsciente et face à ses différentes références sociales telles que les familles, les partenaires des conjoints, l’école, etc.

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Françoise Dolto explique que la disparition du modèle conjugal met en cause les repères infantiles que nous avons cités précédemment. De cette rupture émanent des changements, des souffrances, des carences et des troubles inconscients pouvant réduire le petit être à un état de morcellement profond. Ces effets dévastateurs ainsi que les réactions des enfants peuvent à la fois se manifester sous de multiples apparences et se développer selon diverses intensités. Ces variantes s’opèrent en fonction de l’âge de l’enfant, de son degré de maturité et d’autonomie et du contexte social et familial.

          Le petit, qu’il soit face au climat de mésentente et de dissension du couple parental ou qu’il apprenne la dissolution officielle du mariage de ceux-ci, est perturbé par ses sentiments d’insécurité  et de peur de l’abandon. La séparation, bien qu’elle « clarifie la situation », marque pour lui un néant qu’il ne sait expliquer et combler de son simple fait. Elle le prive, pour ainsi dire, de sa vie d’avant et renverse les bases familiales qu’il croyait intangibles. L’enfant craint que ses parents rejettent leurs responsabilités parentales ou encore leurs sentiments à son égard ; il s’effraye en quelque sorte d’une solitude à venir.

Catégorie: Fiche de lecture Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
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La relation éducative : Un outil professionnel pour un projet humaniste De Philippe Gaberan

Philippe GABERAN, anciennement Éducateur Spécialisé est aujourd’hui formateur à l’ADEA de Bourg-en-Bresse et rédacteur au journal Le Lien Social. Il détient une Maîtrise de Philosophie et est spécialisé en Histoire et en Philosophie de l’éducation. Dans cet ouvrage, P. Gaberan répond à la question : « à quoi ça sert d’être éducateur ? » Selon lui, tout le sens de ce métier ou de cette vocation se trouve au sein de la relation éducative. La relation éducative est un accompagnement, un cheminement aux côtés de … et non pas une relation laissant lieu à une toute puissance de l’éducateur sur l’éduqué. Elle ne tend pas à guérir ou à ramener des personnes dans la norme, mais à trouver, au-delà de la différence et de la souffrance, un sens à leur vie. La visée de cette relation éducative est d’accompagner la personne « du vivre à l’exister ».

L’auteur s’appuie ici sur certains auteurs et ouvrages pour nous aider à comprendre son résonnement : Philippe Meirieu, Maldiney, Jean-Jacques Rousseau, le Compte de Condillac et bien d’autres. Afin de donner une dimension concrète à son résonnement, P. Gaberan s’appuie sur des situations de vie vécues, dans son métier d’éducateur, auprès de cinq jeunes adultes en difficultés d’insertion sociale ayant tous en commun une souffrance à vivre et une grande difficulté à exister. Cet ouvrage fait partie de la collection « L’éducation spécialisée au quotidien », fondée par Joseph Rouzel et dirigée par Daniel Terral. Elle donne la parole aux acteurs de l’éducation spéciale, « ces orpailleurs du quotidien » qui se taisent trop souvent, afin de dire avec leurs mots et leurs ressentis ce qui fait l’essentiel de leur travail. Ce livre, a été édité par « érès » en 2015 (la première édition date de 2003). Il contient 146 pages.

Les corridors du quotidien - Paul Fustier

Le thème développé dans l'ouvrage est explicite dans son sous-titre: il s'agit de la relation d'accompagnement, dans le quotidien banal, d'enfants dans des établissements spécialisés. L'auteur y décrit les interrelations entre les professionnels et les personnes accueillies à partir de deux modes d'investissements psychologiques de l'institution que chacun peut vivre: l'un est transitionnel et l'autre est organisé par la dévotion maternelle. L'hypothèse principale est que l'efficacité du soin se trouve dans l'acceptation de ne pas réduire une institution à un seul type d'investissement psychologique.

Il est souhaitable de conserver une position énigmatique et de maintenir le paradoxe des situations pour qu'un travail de soin puisse s'opérer. Il se réfère pour cela à FREUD et au pédiatre-psychanalyste D.W. WINNICOTT, et introduit des concepts propres à l’approche systémique ( école de Palo Alto ), voire des références socio-éthnologiques (M MAUSS).

Les vilains petits canards

Présentation de l’ouvrage et de son contexte

Pour ce travail, mon intérêt s’est porté sur le dernier ouvrage de Boris Cyrulnik, Les vilains petits canards, paru en février 2001 chez Odile Jacob. Boris Cyrulnik est né en 1937 à Bordeaux. Sa vie bascule en 1943, lorsqu’il est arrêté avec sa famille par la Gestapo et conduit à Drancy. Agé de six ans, il réussira à fuir, alors que ses parents sont déportés. Cet épisode douloureux de son histoire, l’auteur l’a longtemps gardé intime. Les médias s’en sont emparé lorsque dans les années 90, il a souhaité faire remettre la médaille des Justes à une femme qui, en le cachant durant trois jours, lui a sauvé la vie après son évasion. C’est à partir de ce drame que vont se déterminer ses choix professionnels (Cyrulnik parle de son "étoile du berger".)

Après des études de médecine, il devient neuropsychiatre, psychologue et psychanalyste. Sa volonté de comprendre et de "réparer d’autres humains" l’amène à franchir les barrières des disciplines, faisant notamment appel à l’éthologie. Il compte parmi les pionniers de l’éthologie humaine et dirige aujourd’hui un groupe de recherche en éthologie clinique à l’université de Toulon-La Seyne. C’est peut-être dans son vécu qu’est apparu l’intérêt de Cyrulnik pour le concept de résilience ; il est aujourd’hui le premier en France à s’atteler à ce principe déjà largement travaillé aux Etats-Unis. Le mot provient du latin resalire (re-sauter). En physique, ce terme décrit la capacité d’un métal à résister aux pressions et à reprendre sa structure initiale.

Passé dans le vocabulaire de la psychologie, il définit la capacité à vivre, à se développer en dépit des adversités. Dans Un merveilleux malheur, l’auteur s’interrogeait sur les "processus de réparation de soi" inventés par les surveillants des camps de la mort ; dans Les vilains petits canards, il explique comment ces processus se mettent en place dès avant la naissance et permettent de se reconstruire après une blessure. Dans un style métaphorique, suivant un cheminement non linéaire, l’auteur met en scène le concept dans ces deux aspects de résistance à la destruction et de reconstruction d’une "vie valant la peine", étayant son propos de considérations théorique et d’exemples cliniques ou historiques.

La dynamique des groupes restreints : Didier Anzieu et Jacques-Yves Martin

Les auteurs font état de cinq catégories fondamentales de groupes. La première catégorie de groupe est la foule : il s'agit d'un grand nombre d'individus qui se retrouvent au même endroit sans avoir clairement cherché à le faire, ils sont là d'après une motivation personnelle (concert, concours, etc.). Puis il y a la bande : ce sont des personnes réunies volontairement, pour le plaisir d'être ensemble. Le groupement : il s'agit d'individus qui se réunissent à une certaine fréquence avec un objectif permanent.

Le groupe primaire ou groupe restreint : petit nombre de membres qui possèdent de nombreux échanges, des relations affectives, des sentiments, des normes, des rôles différents et une poursuite d'objectifs communs. Puis, il y a le groupe secondaire : on l'appelle aussi organisation, il s'agit d'un système social dont les rapports entre les membres sont froids et formels. De manière générale, il faut au moins trois individus pour former un groupe.

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