LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Socio Doc

SocioDoc.fr est une plate-forme collaborative d'accès et de partage de plusieurs milliers de documents du Secteur du Travail Social et de l'Action Sociale : mémoire, fiches de lectures, rapports de stage, d'annales, études juridiques , études de cas psycho-pédagogique, étude de cas clinique, ect.

Dossier Thématique : La demande d'asile

Dossier Thématique : La demande d'asile

Afin de bien comprendre la procédure d’une demande d’asile, il est important de définir quelles sont les différentes protections, car celle-ci ne sera pas le même pour tous les demandeurs, cela dépendra notamment des raisons pour lesquelles ils souhaitent demander l’asile en France, mais aussi du pays d’origine qu’il cherche à fuir. On reconnaît aujourd’hui trois types de demande d’asile :

◆ L’asile conventionnel : La définition du réfugié est donné par l’article 1er A-2 de la Convention de Genève datant de 1951, qui précise « le terme de réfugié s’applique à toute personne qui craignant, avec raison, d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut, ou du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays »

◆ L’asile constitutionnel : Régis par la loi n°98-349 du 11 mai 1998, relative à l’entrée et au séjour des étrangers en France, et au droit d’asile (appelée aussi Loi « Chevènement » ). Elle reprend l’alinéa 4 du préambule de la Constitution de 1946 qui exprime : « Tout Homme, persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur les territoires de la République ». Cet asile offre les mêmes protections que l’asile conventionnel, et a les mêmes règles de procédure, seul le fondement juridique est différent.
C’est deux premières sortes d’asile donne droit au statut de réfugié, dans le cas contraire :

◆ La protection subsidiaire : Elle est introduite par la loi n° 2003-1176 en date du 10 décembre 2003, en modification à la loi du 25 juillet 1952, relative au droit d’asile. Cette protection permet de protéger les personnes qui, ne remplissant pas les conditions requises pour être reconnues et obtenir le statut de réfugiées sur la base de la Convention de Genève, mais qui sont pourtant exposées à des « menaces graves » («...peine de mort, tortures, traitements inhumains ou dégradant »), ou des « menaces directes et personnelles contre sa vie ou sa personne en raison d’une situation de violence généralisée résultant d’une situation de conflit armé interne ou international. » à condition de ne pas être un combattant (article 2-II-2°)

Catégorie: Travaux U.F. Moniteur-éducateur
Type de fichier: application/pdf
Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

DC 1 : A la rencontre de l'ennui
Au long de mes deux stages, j’ai pu constater que la vie en institution pouvait être aliénante. Le rythme de vie est institutionnalisé, soit en lien avec l’emploi du temps des professionnels, soit en lien avec les attentes qu’ont les familles ainsi qu’avec le projet individualisé des usagers. Celui de chaque résident est organisé par des prises en charge de soins physique et/ou psychique, d’ateliers, de sorties, de loisirs, de sports... Cet accompagnement me semble nécessaire, afin de permettre à la personne d’avancer dans ses démarches de soins, de socialisation, de projet professionnel. Cependant, des instants qui pourraient permettre aux usagers de se retrouver seuls, me semblent importants. Serait-il nécessaire de dégager des temps libres, de façon institutionnelle, afin que les personnes puissent prendre des moments pour eux ? Je me suis beaucoup interrogée sur les temps libres dont disposent les personnes accueillies. Ils ne sont pas réfléchis de la même manière, selon ce qui a amené à cet accueil, l’institution, le public et l’âge. Comment peut-on préserver leur intimité lorsque l’institution ne laisse que peu de place à ces moments ? Mais alors, que se passe-t-il durant ces moments ? Comment dans une institution, où chaque minute est organisée, ces personnes peuvent-elles faire face à elles-mêmes ? D'après mes observations, ces personnes étaient rapidement envahies par l’ennui. Celui-ci, souvent perçu comme négatif « est synonyme de désoeuvrement, pouvant parfois être mortifère, sur son versant « positif », l’ennui permet à l’enfant de développer son imaginaire, sa créativité et de penser. Mais pour que celui-ci soit constructif, il s’avère nécessaire que l’enfant ait « appris » à s’ennuyer très tôt et qu’il puisse trouver dans son environnement de quoi y pallier par lui-même2 ». Dès lors, comment l’équipe et moi-même pouvons nous le travailler avec les personnes accueillies, et lui laisser la place dans la construction de l’être ?
La maltraitance, ennemie des enfants.
Dans le cadre de ma formation de Moniteur Éducateur, je suis amenée à élaborer un dossier thématique se rapportant à un domaine professionnel, que je dois aborder sous divers angles. Mon choix s’est alors dirigé vers la Maltraitance faite aux enfants et la prévention mise en place pour lutter contre cette dernière. Une fois la thématique choisie, j’ai intégré un groupe de travail dont le thème central était commun, ceci afin de partager nos informations, nos recherches mais aussi nos questionnements. D’après le dictionnaire Larousse, maltraiter c’est « Soumettre quelqu’un à de mauvais traitements ». Le verbe maltraiter, lui-même issu du verbe latin tractare employé dans la langue poétique au sens de « traîner violemment, mener difficilement » apparaît vers 1550 pour signifier « traiter durement » et s’emploie couramment par la suite pour « traiter avec violence ». Son préfixe mal met bien sûr l’accent sur l’aspect mauvais dans l’action de traiter l’autre. Le mot maltraitance est quant à lui apparu lors d’études effectuées sur les enfants maltraités (Le Robert, dictionnaire historique de la langue française, indique la date de 1987).
Immigration, rencontres et différences Les enjeux éducatifs en CADA
Aussi, j’ai fait le choix d’axer ma note de réflexion, en analysant à travers diverses situations, comment l’écart culturel pouvait-il favoriser l’accompagnement éducatif ? Dans un premier temps, je décrirai le contexte institutionnel de ma pratique et j’exposerai les notions théoriques pour traiter mon questionnement, et sur lesquelles je vais m’appuyer tout au long de ma réflexion. Puis, je présenterai deux situations illustrant mes propos, et j’en ferai l’analyse en essayant de réfléchir à ma place en tant que moniteur éducateur.
Analyse d’une situation socio-éducative
L’usager avec laquelle j’ai effectué l’accompagnement, est une femme s’appelant Sabrina. Elle est âgée de 34 ans, et a intégré la Section Accueil de Jour le 6 juin 2005. Elle vie avec sa mère, qui est également sa tutrice. Elle présente une déficience intellectuelle, un retard psychomoteur, et des troubles importants du langage (elle dispose d’un classeur avec des images et pictogrammes pour qu’elle puisse s’exprimer). Elle a aussi des difficultés de repères dans l’espace, le temps, et des traits obsessionnels qui varient en fonction des événements ou situations qui l’insécurisent. Sabrina sollicite constamment les professionnels pour l’aider au quotidien. La proximité éducative lui est indispensable.

Connexion

Abonnement

Recherche