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Du bon usage du narcissisme par Alberto Eiguer

Du bon usage du narcissisme par Alberto Eiguer

Le narcissisme concerne toute la population, ses excès peuvent nous conduire à rencontrer des difficultés, des ruptures ou des crises. Selon certains psychanalystes, le narcissisme est synonyme de mégalomanie voire d’égocentrisme. Or, le narcissisme comporte aussi une dimension constructive ; quand celle-ci est intégrée. Elle peut se traduire par des attitudes positives envers le monde. Le sentiment d’exaltation ou une montée d’adrénaline sont une manifestation du narcissisme positif. Le conflit narcissique En premier lieu, le narcissisme apparait comme double ou multiple. Ainsi par exemple, la confiance en soi et la défiance de soi vont de pair. Dans tous les cas s’affirme un double objectif : garder son équilibre, en effet, lorsqu’il y a conflit, le psychisme est présent, il s’anime.

La double nature du narcissisme explique la souplesse de notre psychisme, elle nous rend capable d’accepter certaines situations originales comme d’éprouver de la sympathie pour des inconnus. Dans la création, il permet de faire partager le point de vue de l’artiste. A travers l’humour, il éloigne un sentiment déplaisant pour laisser place au plaisir. L’amour de soi comme perversion Lorsqu’on parle du narcissisme il est important d’expliquer duquel on parle : « le bon » ou « le mauvais ». Le concept de narcissisme est apparu dans la psychologie à la fin du XIX è siècle à propos des personnes qui éprouvent une forte excitation à admirer leur image dans le miroir, les conduisant même jusqu’à l’orgasme. D’après Freud, cela se traduit par un état général de l’esprit, très puissant au début de la vie qui à travers l’amour de soi unifient toutes les excitations corporelles. Au fil des années, la théorie de Freud va transformer le narcissisme pour prendre une dimension positive.

Toujours selon lui, nous aimons parfois chez l’autre celui que nous avons été, que nous sommes ou que nous aimerions devenir ou encore la personne que nous possédons dans notre for intérieur (modèle narcissique). D’un point de vue parental, ceux-ci transfèrent leurs idéaux sur le nourrisson et donnent comme mission de réaliser leurs projets. L’imagination au pouvoir Au commencement de la vie, Freud expose ce que l’on appelle « le narcissisme primaire » qui a été précédé par l’autoérotisme. Ensuite, intervient, « le narcissisme secondaire » qui est le résultat du retour de ces investissements affectifs : désormais, le moi contient en lui souvenirs d’amour et de haine qu’il a dû éprouver envers la mère.

Catégorie: Fiche de lecture Assistant de service social
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