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DPP : stage en IME et dans la protection de l'enfance

DPP : stage en IME et dans la protection de l'enfance Au fil de mes trois années de formation d'éducatrice spécialisée, une question a émergé. A partir de mes différentes expériences de terrain, de réflexions lors des temps de regroupement, je me suis demandée comment dans ma future profession j'allai me saisir et articuler les temps individuels et collectifs. Quel est l'apport de chacun d'eux pour les personnes que nous accompagnons. 1) Pourquoi favoriser des temps individuels dans le collectif ? La question de l’importance de temps individuel au sein d’un collectif à émergé lors de mon stage de deuxième année. La problématique des enfants placés à savoir les carences affectives, éducatives, ainsi que les difficultés scolaires et familiales demande un accompagnement de proximité de la part des éducateurs. Après quelques mois, j’ai pu observer chez certains enfants qu’ils étaient souvent en demande de relation privilégié avec l’adulte et qu’il était bien difficile pour les éducateurs de répondre à ces besoins du aux réalités de terrain (manque de temps, manque d’effectif). C'est à partir de ces observations et d’une situation précise que j’ai commencé à me poser la question de l’importance de favoriser des temps individuel dans le collectif dans les lieux d’internat dans lesquels les personnes vivent ensemble en grand nombre constamment. Avant de présenter la situation éducative, j’aimerais expliquer pourquoi mon choix s’est porté vers celle-ci précisément. J’ai donc choisi cette situation car elle me questionne beaucoup du fait de sa répétition (effectivement j’ai été plusieurs fois confrontée à cette situation, de façon plus ou moins identique depuis le début de mon stage), mais aussi du fait qu’elle traduit un mal être chez cet enfant et donc pour moi un besoin de me questionner, d’essayer de mettre des axes de travail en place afin de apaiser cette situation et pour finir le fait qu’elle met en scène ma difficulté à gérer les conflits avec cet enfant, sera également l’occasion pour moi de remettre en question et de réajuster ma posture éducative voire mon accompagnement éducatif avec lui. Cette situation vient également à ce moment là heurter le questionnement grandissant depuis le début de mon stage à savoir comment favoriser dans ce contexte de vie en collective des temps individuels pour chacun.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
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Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens.

Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens. « L’évaluation est une démarche opérationnelle : elle aboutit à un projet d’intervention, c’est un outil pour mieux travailler. » Charles de Robertis Evaluer signifie « porter un jugement sur quelque chose par référence à sa valeur supposée ou réelle. » La définition du Conseil scientifique de l’évaluation permet de mieux cerner cette démarche dans le travail social : l’évaluation serait « une activité de rassemblement, d’analyse et d’interprétation de l’information concernant la mise en œuvre et l’impact des mesures visant à agir sur une situation sociale ainsi que la préparation de mesures nouvelles». Pour Jacques Ladsous , ce serait « une estimation de la valeur, du nombre et de l’importance ou de la grandeur des choses. ». Elle repose sur des procédures de quantification de type approximatif qui s’appliquent à des phénomènes difficiles à cerner. En outre, l’évaluation n’est ni une science ni une procédure standardisée ; il s’agit d’une démarche qui est toujours en devenir, qui se construit en même temps que s’élaborent les outils qu’elle utilise, suivant des procédures programmées permettant in fine d’apprécier l’efficacité d’une action. La démarche évaluative se caractérise par des temps d’intervention spécifiques, tant au niveau global (ex-ante, concomitante, ex-post, …) qu’individuel (évaluation dynamique, clinique, étiologique, …). Elle cherche à identifier, mesurer et confronter. Alain Dumez dit d’ailleurs que cela «situe curieusement [l’évaluation] comme une vérification pertinente des objectifs construits et toujours à reconstruire». Elle prend différentes formes (grilles d’évaluation) et utilise une méthode spécifique à chaque objet étudié (méthodes « PASS », « DELPHI », « FAVARD » pour n’en citer que quelque unes). Evaluer, c’est donc mesurer. La question de la « mesure » est posée : qui et quoi ? Cherche-t-on du quantitatif ou du qualitatif ? Dans les années 70, on s’interrogeait de savoir si la nature même du travail social (schématiquement représentée par bien être et affectif) était évaluable. En 1986, le G.R.E.P mentionnait déjà la dualité de la question de l’évaluation en l’évoquant comme technique miraculeuse parée de toutes les vertus ou au contraire une volonté publique de tout contrôler totalitairement que l’on aurait chargé de tous les maux. Il préconisait face à ce dilemme d’éclaircir sa signification sur un plan épistémologique. Au milieu des années 80, le législateur à ainsi introduit l’évaluation de l’action sociale dans les textes par le biais de la loi particulière de 1986 . Cette loi a été parmi les premiers textes législatifs à introduire la notion et l’exigence de l’évaluation en travail social. L’actuelle loi du 30 juin 1975 présente d’évidentes faiblesses en matière d’évaluation de la qualité. Sa refondation devrait maintenant « obliger » les institutions à généraliser les démarches évaluatives grâce à l’établissement d’un référentiel de bonnes pratiques et émet la proposition d’obligation d’évaluation de la Qualité des prestations dispensées comme condition à la continuité de la labélisation des établissements. « Une démarche évaluative doit pouvoir répondre à deux niveaux : elle doit d’une part permettre de voir si les moyens mis en œuvre servent bien les objectifs que l’on s’est donné. Elle doit aussi apporter des éléments qui permettent d’apprécier si l’objet est pertinent au regard de la finalité. » nous dit encore Alain Dumez. N’ayant pas acquis suffisamment de légitimité scientifique face aux méthodes qu’elle emploie, l’évaluation est d’abord apparue comme un élément stratégique dans l’appréciation des interventions publiques, le bilan financier d’une action sociale constituant le mode essentiel de reconnaissance de l’intervention sociale. On essaie ainsi de mesurer dans quelles conditions une politique est une contribution au changement social, avec quel coût et avec quelles marges. Le financement du social étant pris en charge dans une large mesure par la collectivité, l’évaluation apparaît alors de plus en plus, sinon comme une exigence morale, du moins comme la contrepartie d’une meilleure utilisation des moyens qui sont consentis par les pouvoirs publiques locaux. Les caractéristiques du commanditaire sont donc devenues une des composantes du processus d’évaluation, de sorte que toute démarche d’évaluation est d’abord fonction de la commande, des outils méthodologiques qu’elle emploie et de la pédagogie qui les accompagne. A ce stade, elle allie intérêts publiques et intérêts institutionnels. La mise en œuvre d’une action d’évaluation participe également à la reformulation de la légitimité de l’intervention sociale : elle interroge les pratiques sociales des acteurs et les logiques des institutions. Face aux enjeux émergeants (en terme de qualité) des prestations tant aux niveaux législatif que concurrentiel, les associations devront se préparer à répondre à ces « nouveaux besoins » et à s’interroger sur leurs performances sociales. Pour le sociologue Maurice Tachon , chacun doit aujourd’hui s’accorder sur l’importance et la nécessité d’une évaluation. Cependant, elle pose depuis près de trente ans autant la question de la place du travailleur social que celle de l’usager.

La place du jeu dans le développement de l'enfant
Lors de mon stage à l’Institut Médico-Educatif « Le C. B. » d’Arques-la-Bataille, j’ai pu noter l’importance du jeu dans le développement (au sens large) de l’enfant. Cette évolution au sein d’une structure accueillant des enfants et des adolescents déficients intellectuels moyens et profonds m’a permis d’observer une multitude de situations de jeux. L’enfance est une période de grand bouleversement et de créativité. Le jeune doit tout apprendre : marcher, parler, manger seul, écrire, lire etc Or chacun s’accorde à dire que le jeu est l’activité la plus spontanée de l’enfant. Ce qui va nous intéresser dans cet écrit c’est ce qui est en jeu lorsque l’enfant joue. En quoi et comment le jeu participe-t-il au développement de l’enfant ?
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