LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Socio Doc

SocioDoc.fr est une plate-forme collaborative d'accès et de partage de plusieurs milliers de documents du Secteur du Travail Social et de l'Action Sociale : mémoire, fiches de lectures, rapports de stage, d'annales, études juridiques , études de cas psycho-pédagogique, étude de cas clinique, ect.

Tsiganes et non tsiganes "je" et "enjeux" de stéréotypes

Tsiganes et non tsiganes

Mon histoire est habitée par ceux que l’on nomme « Tsiganes », « Gitans », « Roms » ou « Manouches ». Symboles d’un imaginaire collectif, ils oscillent entre répulsion et fascination, exclusion et intégration. Prisonniers d’une vision stéréotypée (qu’eux-mêmes nourrissent), ils cristallisent les processus de stigmatisation. Ils interpellent cette volonté inéluctable à les considérer comme composantes d’une « Grande communauté », en un mot, à les uniformiser. Largement relayée par les médias, cette appréhension globale élude leurs identités plurielles. On oublie trop souvent qu’avant d’être « Tsiganes », ils sont tout simplement porteurs d’une histoire individuelle et collective.

En somme accepter cette altérité menaçante à part entière, comme « être » à part entière serait risquer de voir la périphérie devenir le centre, risquer d’altérer les fondements mêmes d’une vision normée et normative. Cette crainte se justifie d’autant plus lorsqu’il s’agit de « La communauté Tsigane ». La mélopée évoque, en effet, élogieusement et illusoirement la « Cohésion familiale, la solidarité et l’intergénérationnalité ».

Catégorie: Autre
Type de fichier: application/pdf
Historique du document:

0

Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

Médiateur social : territoire, sctructure, missions, projets

La médiation sociale est encore très méconnue dans la Manche et il m’a fallu en l’espace de moins d’un an, me professionnaliser dans un métier que j’ai découvert en suivant une formation adaptée mais surtout me faire connaître et reconnaître par des professionnels en lien avec mon territoire d’activité mais aussi par les habitants.

L’idée de créer ce poste vient de l’initiative de l’équipe solidarité d’xxx, suite à l’implantation d’un PIMMS (Point d’Information et de Médiation Multi-Services) en 2007 à Caen, dans le Calvados. La responsable solidarité a constaté la réussite de cette structure et a cherché à démontrer le bien fondé d’un service de médiation dans la Manche.

Ce travail a été concluant et a permis la création en 2009, de deux postes de médiateurs au sein de ce PIMMS mais intervenant dans le centre et le sud de la Manche.

Ce n’est qu’en juillet 2013, avec l’appui de l’association xx, que le « Pôle Médiation Sociale » a commencé dans le Cotentin pour compléter les dispositifs d’accompagnement en direction des ménages en précarité. 

Claire 12 ans et "protestante du père"
Ce travail de recherche est basé sur la rencontre de Claire, douze ans et de son refus le plus manifeste, « je ne veux pas voir mon père. » Les parents de Claire se sont séparés quand elle avait six ans ce qui la coupa physiquement de son père pendant cinq ans. Ce refus s’exprime de différentes façons dans un contexte où le père refait surface au moment même où une problématique ancienne se réveille à la prépuberté, le complexe d’Œdipe. La puberté serait une étape redoutée par Claire car accessible de ce fait aux « prétendants ». « Ceux qui ne veulent pas changer ni se développer n’ont qu’à demeurer dans un sommeil léthargique » B. Bettelheim (1976, p.293). Cependant cette léthargie dans laquelle elle tente de s’installer se voit peu à peu perturbée. Elle sort du sommeil profond de la période de latence et entre dans un « sommeil paradoxal »1 de la prépuberté, où le corps qui ne bouge pas contraste avec l’excitation pulsionnelle qui travaille.
L'échec de la protection de l'enfance en France : BERGER Maurice
Le dispositif de la protection de l’enfance coûte chaque année pas moins de cinq milliards d’euros aux contribuables français. On dénombre quelque 270 000 mineurs concernés par ce dispositif. Pourtant cet effort important consenti par les pouvoirs publics en faveur de la protection de l’enfance semble inefficace, puisqu’une multitude de rapports d’experts (une dizaine entre 2000 et 2006, dont 3 de l’IGAS) sont venus en pointer les dysfonctionnements, et partant en exacerber les critiques. Celles-ci concernent essentiellement la complexité de l’organisation du dispositif conjuguant des finalités parfois antithétiques, voire même inconciliables, savoir d’un côté la protection de l’enfance en danger, de l’autre, les droits des parents et le soutien à la parentalité. C’est dans cette perspective que s’inscrit l’ouvrage de Maurice BERGER, intitulé : l’échec de la protection de l’enfance, publié dans sa première édition en 2003. Sous la forme d’un véritable réquisitoire, Maurice BERGER dénonce, (outre l’inefficacité de ce dispositif, qu’il qualifie volontiers de « bateau ruineux à la dérive » et « d’irrémédiable gâchis »), la nuisance de celui-ci, non seulement, au regard de l’enfant qu’il ne protège guère, voire même dont il aggrave les déficiences, mais aussi au regard de la société, qui à terme, supportera la charge durable de ces «inadaptés en tout genre», qu’aura engendré un tel dispositif.
Comment évolue le rôle des parents face au handicap visuel de leur enfant ?
S’il peut apparaître à tous les âges, le handicap visuel surgit principalement aux deux extrémités de la vie. Les personnes âgées et les jeunes enfants sont donc davantage concernés. Si l’enfant déficient visuel est le premier à se heurter aux difficultés liées à son handicap, la famille et plus particulièrement la cellule parentale se trouvent également touchés par cette situation difficile. J’ai orienté mon travail sur la condition de parent d’enfant déficient visuel. La question de départ à laquelle j’ai essayé de répondre est : Comment évolue le rôle des parents face au handicap visuel de leur enfant ? L’arrivée d’un enfant au sein d’un foyer est toujours vécue comme un évènement majeur dans la vie des individus. Elle leur donne un nouveau statut de parent et donc aussi un rôle, des responsabilités

Connexion

Abonnement

Recherche