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Insertion des enfants et adultes présentant un handicap mental sensoriel ou physique

Insertion des enfants et adultes présentant un handicap mental sensoriel ou physique

L’accueil de la personne handicapée se situe ainsi au confluent de deux logiques opposées : le rejet et l’assimilation. Après l’avoir maintenue à distance au moyen de structures d’internat, notre société essaie aujourd’hui de faire une place à la personne handicapée, et notamment à l’enfant porteur d’une différence. Depuis 1975 et la loi d’orientation sur les personnes handicapées, les politiques essaient de développer une démarche d’intégration, notamment en favorisant l’accès au milieu traditionnel pour les enfants et adolescents handicapés. Dès lors, l’intégration scolaire est conçue comme la meilleure façon de préparer l’intégration sociale, afin de permettre au jeune handicapé de mener la vie la plus proche possible de la normale. En outre, ce contact entre handicapés et non-handicapés au sein de la communauté scolaire représente un moyen de faire évoluer les mentalités, de sensibiliser progressivement l’opinion à la différence. Cette idée d’un double mouvement d’adaptation réciproque a interrogé notre démarche tout au long de ce dossier. Nous avons essayé de comprendre quels étaient les enjeux de cette intégration en milieu ordinaire. C’est en effet une véritable prise de risque pour l’enfant handicapé, pour lequel on vise une autonomie maximale en fonction de ses possibilités. Ce faisant, on le confronte au regard de l’autre, regard que l’on souhaiterait plus accueillant et plus tolérant. De ma place d’éducatrice stagiaire au sein d’un SESSAD accueillant des enfants trisomiques, j’ai pu mesurer les difficultés au quotidien de cette démarche d’intégration scolaire. Indéniablement, cette rencontre entre « l’anormal » et le « normal » interroge notre rapport à la différence et au handicap. Nous véhiculons des représentations, des valeurs, et le regard que nous portons sur la déficience s’articule autour d’une problématique à la fois culturelle et personnelle. Accompagner des enfants trisomiques dans un projet d’intégration scolaire m’a permis de questionner mon propre regard, mes propres représentations. Certes, l’on s’adresse à un public particulier, différent, mais au-delà du handicap, c'est à un enfant que l'on a affaire, un enfant avec une personnalité propre, des besoins et des envies qui lui appartiennent et qu'il convient d’entendre. Durant mon stage au SESSAD, je me suis aperçue que, souvent, dans le processus d’intégration, l’on venait buter sur la question du handicap, de la déficience, alors que ce qui posait problème n’était pas l’incapacité résultant de la déficience, mais le vécu affectif de cette déficience. Ainsi, dans l’une des CLIS recevant des enfants trisomiques et pour laquelle le SESSAD est service de soins, un petit garçon semblait ne pas tirer des bénéfices substantiels de l’intégration. Après avoir évalué la situation en équipe, nous nous sommes aperçus que ce qui provoquait ce relatif échec résultait davantage du vécu familial de cette intégration, qui se situait du côté du déni des possibilités de l’enfant, plutôt que dans une difficulté résultant du handicap en soi. C’est pourquoi j’ai souhaité développer, dans une partie personnelle, la question de la représentation du handicap, aussi bien pour nous, professionnels, que pour la famille, qui est réinterrogée dans son identité et dans son élaboration interne. On le voit : parler d’intégration renvoie au problème de la différence. Après avoir exposé dans le dossier collectif les enjeux qui résident dans la démarche d’intégrer dans le milieu ordinaire des enfants handicapés, j’essaierai donc de montrer comment ce processus nécessite de sonder notre regard sur le handicap et, du même coup, de se poser la question de la « meilleure place » de l’enfant.

Catégorie: Rapport de stage Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
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