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DC4 Implication dans les dynamiques institutionnelles

DC4 Implication dans les dynamiques institutionnelles Dans le cadre de ma formation de moniteur éducateur je vous présente mon écrit du DC4 « implication dans les dynamiques institutionnelles » Je vous présente dans une première partie la structure dans laquelle j’effectue mon stage de première année. Dans un deuxième temps je présenterai le Cadre institutionnel et les outils d’accompagnement. Et enfin le travail qui est effectué avec les partenaires.

Apres avoir présenté le CHRS et ALFA3A, les pratiques d’accompagnement dans la structure, le cadre institutionnel, les outils d’accompagnement ainsi que les différents partenaires je souhaite pouvoir m’appuyer sur ce stage pour enrichir ma pratique professionnelle et ainsi que cet écrit soit un souffle pour de nouvelles réflexions. Ma posture en tant que stagiaire me permet plus aisément de me remettre en question. Ce temps passé avec l’équipe et les résidents est source d’enrichissement. Il me reste cependant beaucoup d’interrogation sur le travail éducatif en CHRS notamment sur le devenir de ces personnes pour qui l’on ne peut rien parce que finalement ils ne le souhaitent pas eux même. Ou bien encore sur le travail effectué avec ces personnes qui ont du mal à se remettre en question et pour qui finalement le devenir pose question.
Catégorie: Travaux U.F. Moniteur-éducateur
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Documents associés

Quel accompagnement au quotidien pour les publics placés en MECS

Je suis moniteur-éducateur en MECS depuis environ 3 ans. J'ai pu constater à plusieurs reprises, des difficultés rencontrées par le personnel éducatif en M.E.C.S. (Maison d'Enfants à Caractère Social) avec des enfants porteurs de troubles psychiques. Ces derniers, retirés de leur environnement familial et placés en milieu protégé, sont, pour la plupart, victimes de carences affectives sinon de violences intrafamiliales. Les conséquences, que ces problématiques ont sur le psychisme de ces enfants, peuvent conduire ces derniers à commettre des actes hétéro-agressifs, envers les professionnels de l’établissement, voire retourner leur violence contre eux-mêmes.

La préoccupation concernant ces sujets est telle que monsieur Jean-Pierre CHARTIER, docteur en psychologie[1], a créé en 2012, le terme d'incasables[2] pour désigner ces jeunes aux troubles psychiques. Ce praticien a fait le constat que ce public dérange les institutions, car il nécessite une prise en charge spécifique. Prise en charge que l’on pourrait penser d’ordre médical si les pôles « adolescents » des Centres Hospitaliers Spécialisés ne manquaient pas cruellement de place pour ces jeunes. Cela conduit les services judiciaires et ceux de la protection de l'enfance, à confier ces sujets à d'autres établissements d'accueil comme les Maisons d'Enfants.

Observation clinique dans un foyer d'action éducative
Après avoir roulé pendant plus d’une heure dans Paris, on arrive enfin à destination à savoir dans un hôtel formule 1 situé à SAINT DENIS dans le 93.Mais pour des raisons de sécurité nous sommes obligé de nous garer sur le parking d’un Macdonald situé juste à côté de l’hôtel. Florent et Nicole me demande alors si cela ne me dérange pas de rester avec les jeunes pendant qu’eux vont payer la réservation afin que l’on puisse rentrer le vanne, le déchargé et commencer le plus rapidement possible notre visite de Paris. Je réponds nom et j’accepte même avec plaisir car cela montre toute la confiance qu’ils m’accordent. Me voilà donc sur un parking avec six jeunes du foyer et pour tuer le temps nous décidons de fumer une cigarette et de parler du voyage notamment d’un jeune qui a ronflé tous le voyage. Quand subitement un des jeunes dont je sais qu’il est un consommateur régulier de cannabis me lancent sur une conversation en lien avec le shit. Il commence par me dire qu’il a une boulette sur lui et qu’il aimerait bien « rouler un petit joint ».

Sachant très bien qu’il me provoque pour me tester et pour alors rentrer dans jeux je lui réponds « sort ton matos et roule ton joint si tu as vraiment envie de fumer ton petit joint ».Déstabilisé par ma réponse, il finit par me dire qu’il n’a rien sur lui et qu’il voulait savoir qu’elle serait ma réaction. Ne sachant pas réellement s’il disait la vérité et n’ayant pas le choix que de le croire surtout après qu’il m’ait donné l’autorisation de le fouiller, je décide de me lancer dans un discours afin de lui faire peur et de le pousser ma me donner sa boulette si vraiment il en avait sur, lui ce dont j’étais incapable de savoir mais j’ai décidé de faire comme si c’était le cas. Pour cela je commence par lui faire un rappel à la loi mais ça n’a que très peu d’effet dans la mesure où il me répond qu’il connaît les sanctions aussi bien au niveau de la loi elle-même que du règlement du foyer. Ensuite je lui explique les risques qu’il prend aussi bien pour lui que pour tout le groupe en se promenant dans Paris avec du cannabis. En effet je tente de lui expliquer que les probabilités pour se faire contrôler dans Paris et surtout dans le métro sont beaucoup plus importantes que dans une petite ville comme Périgueux avec notamment la mise en place du plan vigie-pirate. Ne sachant pas ce qu’était le plan vigie-pirate je lui explique alors en quoi ça consiste. Et que si jamais il se faisait contrôler avec quelque chose sur lui nous risquions tous de finir au poste et qu’il prenait donc le risque de nous gâcher notre week-end. Et je dois dire que j’ai pu constater chez ce jeune une réel inquiétude et je pouvais affirmer à 95 pour-cent qu’il n’avait vraiment rien sur lui ou si c’était le cas qu’il ne prendrai pas le risque de se promener avec du cannabis dans Paris.
Comment accompagner les personnes porteuses de déficience mentale dans leur continuité identitaire ?
Je suis actuellement en cours d'emploi en C.H.U. /C.H.R.S. où je reçois des publics en grandes difficultés sociales. Dans ma pratique, je suis habituée à remonter les histoires de vie des personnes accueillies afin de découvrir les séquelles traumatiques ou les points d'achoppement qui les ont conduits à l'échec social. C'est à partir de ces éléments que je construis avec les personnes accueillies un projet personnalisé visant à permettre un dépassement de leurs difficultés, et de construire un véritable avenir. Ainsi, je mets en place avec elles, les moyens, les outils qui lui permettront d’avancer aussi bien sur les plans professionnels, de leur santé ou encore l’accession au logement. Cette prise en charge globale en lien avec les partenaires concernés contribue parfois à les aider à se libérer de leurs addictions qui représentent un frein à leur inclusion sociale. Ayant effectué un stage de première année dans un I.M.E. dans le groupe des jeunes majeurs, j'ai été confrontée à préparer leur départ pour un établissement adulte dans lequel ils pourraient continuer leur vie. Je sais à quel point celui-ci doit se dérouler en douceur, selon les rythmes du résident, afin qu’il soit ressentie de la manière la moins violente possible. En seconde année, j'ai effectué un stage dans une MAS où les publics ne verbalisent que rarement. Par ces deux dernières expériences j'ai pu mesurer le décalage qu'il existe entre un public capable de partager ses goûts, ses souvenirs, ses craintes, ses joies et une population qui de par ces déficiences ou de ses pathologies à les plus grandes difficultés à faire partager tout ou partie de son histoires de vie. Il m'est apparue comme injuste et certainement frustrant pour les personnes accueillies et en tout cas pour moi en tant que travailleur social de ne pouvoir partager avec les gens ce qui fait sens, ce qui a pu faire sens pour eux dans leur histoires, soit des ressenties, des souvenirs, des impressions... Dans ce cas, face à ces manques, ce vide, comment instaurer une relation éducative ? Comment construire un projet et viser des objectifs ? Pour tenter de répondre à ces questions, je vais en premier lieu vous présenter deux situations particulières rencontrées lors de mes stages. En s’appuyant sur tous les points que je développe au-dessus je m’aperçois que les moniteurs-éducateurs sont capable de mettre en place une relation éducative permettant aux personnes de rentrer dans un échange verbal ou non-verbal aboutissant à une expression plus libre et détendu des ressentis, des demandes. Par cet accompagnement global de qualité qui vise à proposer un mieux-être en tenant compte de toutes les composantes de ce qui fait un individu, nous visons à lui garantir des conditions épanouissantes favorables à son bien-être et à son évolution personnelle. En étant vigilants et attentifs aux rythmes de chacun, en acceptant les allers-retours entre les progressions et les régressions parfois immuables, on met en place les conditions d’une évolution et d’un épanouissement, on favorise un accompagnement de qualité. Il faut garder à l’esprit que nous ne cherchons pas à atteindre des objectifs techniques mais avant tout, le bien-être, le bonheur des personnes que nous accompagnons.
La violence dans les institutions
Chaque personne a des difficultés personnelles, mais lorsque ces personnes agissent ensemble le phénomène de toute puissance apparait. Par exemple, un professionnel ayant des difficultés peut mettre à mal le reste de l’équipe dans la mesure où cela se ressent sur son travail. Aussi, du côté des usagers, Jacques Danancier évoque les rassemblements d’enfants de 10-12 ans qui deviennent des groupes, de là, surviennent des violences où seul le rapport de force peut les arrêter.

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