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De la « co-errance » à la cohérence : Philippe GABERAN

De la « co-errance » à la cohérence : Philippe GABERAN

L’enfant chauve-souris souffre d’absence de repère ou de modèle. C’est un enfant victime des défaillances de la société. Il est le premier à payer les conséquences des inégalités, du système scolaire qui ne répond plus à sa fonction de promotion sociale. L’une des conséquences de l’absence de repères structurants est la mise en place chez les enfants chauve-souris de comportements violents. Les enfants chauve-souris sont victimes de la fracture sociale qui s’amorce en France dans les années 1990. Avec elle, la socialisation primaire dans la famille, la promotion sociale par l’école, l’insertion dans le monde du travail par la formation, ne sont plus assurées. A la fracture sociale s’ajoute une ségrégation urbaine, une discrimination sociale et culturelle. Certains territoires comme les banlieues sont davantage touchés par ces phénomènes qui renforcent le sentiment d’exclusion des enfants chauve-souris et leur méfiance à l’égard des institutions.

Sur le fond, nous sommes d’accord avec le principe de cohérence institutionnelle prôné par Philippe GABERAN. L’auteur indique qu’il faudra du temps pour sortir de la co-errance et que les déclarations d’intention ne suffiront pas pour y parvenir. Cela demandera de la clairvoyance afin de ne pas dénigrer des dispositifs qui ne fonctionnent pas si mal et également du temps pour dépasser les clivages idéologiques portés par chaque institution. Des progrès ont déjà été faits dans ce sens. Par exemple, l’Education Nationale, en développant les bacs professionnels, s’est dotée d’un moyen d’accès direct au monde du travail pour les jeunes ayant acquis une formation initiale et une expérience pratique. Il y a là une manière de voir l’éducation comme un tremplin vers la vie d’adulte et non plus comme une contrainte imposée aux jeunes.

Catégorie: Fiche de lecture Educateur spécialisé
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Parce qu'AUSLOOS nous conseille de nous emparer de son livre comme nous le souhaitons, j'ai choisi de résumer les trois lignes directrices de sa pensée, le temps, le chaos et le processus, sans réellement suivre le squelette du livre. Cela évitera, par ailleurs un grand nombre de répétitions dont l'auteur reconnaît lui-même qu'elles sont nombreuses.

La fonction de la division du travail : Durkheim

Durkheim dans ce texte nous expose deux sortes de solidarité positive, l'une qui dérive des similitudes, l'autre de la division du travail. Il distingue par la suite deux types de solidarité sociale.

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Le groupe primaire ou groupe restreint : petit nombre de membres qui possèdent de nombreux échanges, des relations affectives, des sentiments, des normes, des rôles différents et une poursuite d'objectifs communs. Puis, il y a le groupe secondaire : on l'appelle aussi organisation, il s'agit d'un système social dont les rapports entre les membres sont froids et formels. De manière générale, il faut au moins trois individus pour former un groupe.

Votre cerveau n'a pas fini de vous étonner

Le concept de résilience dit que donner de l’affection à un enfant abandonné peut lui permettre de « renaître ». Au bout d’un an, placé dans une famille d’accueil affectueuse et attentive, ses synapses repoussent comme primevères au printemps, son  néocortex est « regonflé », images à l’appui. Cette atrophie des orphelins mis en isolation sensorielle, comme leur résilience ultérieure, sont des preuves de la plasticité neuronale et corticale. Le plus important n’est pas que des neurones puissent repousser, mais qu’ils s’interconnectent. Un neurone isolé ne sert à rien. L’intelligence, la sensibilité, l’empathie, toutes les fonctions psychiques dépendent du degré d’interconnection et de vivacité des neurones.                                

Contrairement à ce que disent les Media, la plus grande maltraitance n’est pas physique mais liée à une carence affective. Celle-ci fait des ravages silencieux. L’enfant n’est pas mal traité, ni agressé. Il est juste seul.

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