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« Corps, infirmes et société », de Henri-Jacques STIKER

« Corps, infirmes et société », de Henri-Jacques STIKER

Dans un premier temps l’auteur expose les difficultés qu’il y a à aborder l’infirmité. En effet, le fait de l’aborder implique un engagement et un questionnement personnel, qui nous touche de près ou de loin. De tout temps l’homme a eu du mal à se confronter à l’infirmité, à ce qu’il nomme la malformation, la débilité… Tous ces termes négatifs qui renvoient à des peurs et qui reflètent une gêne. L’infirmité, pour les personnes concernées, entraîne un bouleversement dans une vie, un changement des représentations, une désorganisation des valeurs et une culpabilité.

Le regard des autres, sur toutes déviances qu’elles soient d’ordre psychique, mental ou physique, conduit à une peur, à un rejet. Comme le pense l’auteur, l’infirmité représente une « a-normalité » qui permet de donner corps à la « normalité ». L’homme dans sa quête d’identité et de similitude, à besoin de voir « son opposé » pour se rassurer dans sa normalité. De fait le handicap est prit en compte dans notre société, mais pas complètement, ce qui occasionne une exclusion, que l’on retrouve dans le système économique, culturel… D’où le dilemme entre exclure et inclure.

Je conclurai sur le rôle et la fonction de l’éducateur. Il est vrai qu’on le forme à être ouvert et à prendre en compte les particularités, mais on attend de lui de mener une action pour ramener à la norme. Il y a effectivement une contradiction dans l’énoncé mais il appartient à chacun, malgré les obstacles et les contradictions, d’être au plus près des attentes et besoins des personnes accompagnées. De tenir compte de leurs souhaits et non de souhaiter à leur place en raison d’un supposé savoir. Voila ce qui lui permettra d’élargir son champ d’actions et déterminera son positionnement professionnel.

Catégorie: Fiche de lecture Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
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Sans visages : l'impossible regard sur le pauvre

La naissance de mon intérêt pour cet ouvrage fait suite à une journée de flânerie dans une librairie à la recherche d'une lecture en rapport avec le stage en cours. Je ne puis expliquer pourquoi je fus attiré par ce livre nouvellement sorti, peut-être le titre ? Ou peut-être après un furtif regard à l'intérieur où des témoignages semblaient vivre entre les récits des auteurs ! Cet ouvrage m'a paru être un bon approfondissement des cours de sociologie, de normes et de catégorisations qui m'ont intéressé durant cette deuxième année de formation. Et puis dans mon parcours professionnel en tant que monitrice éducatrice, je n’ai pas souvent été confronté à ce genre de population (par crainte, peut-être, mais surtout par méconnaissance).

Le travail en équipe : Roger Mucchielli

Le travail en équipe n’a guère été l’objet de recherches psychosociologiques spécifiques. Par contre, de nombreuses expériences ont été conduites pour essayer de mieux comprendre la dynamique des groupes. Un certain nombre des conclusions auxquelles ont abouti les chercheurs présentent un intérêt pour notre propos.
Les recherches expérimentales effectuées sur le développement des groupes permettent de marquer les étapes de développement des groupes, étapes bien définies qui caractérisent également des niveaux d’existence groupale.

Inclusion Scolaire » de Philippe Tremblay

D’après l’auteur, l’intégration a deux objectifs, le premier est qu’au fur et à mesure l’élève en enseignement spécialisé retourne en enseignement ordinaire. Le second est que ceux qui sont déjà en enseignement ordinaire puisse bénéficier de service tout en restant en enseignement ordinaire.

Il nous parle ensuite de l’inclusion scolaire. Il nous dit que celle-ci est différente de l’intégration scolaire par le fait que les élèves ayant des difficultés plus légères sont en classe ordinaire et ne dépendent plus d’aucun environnement spécialisé organisé en fonction de leurs difficultés. Il rajoute que l’inclusion scolaire nécessite cependant une transformation de l’école mais aussi des pratiques d’enseignement. Enfin, il nous parle de l’inclusion totale qui repose sur le fait que tous les élèves, peu importe leurs besoins et difficultés, doivent fréquenter, à temps plein, la classe ordinaire. Il émet des doutes sur cette méthode.

Les vilains petits canards

Présentation de l’ouvrage et de son contexte

Pour ce travail, mon intérêt s’est porté sur le dernier ouvrage de Boris Cyrulnik, Les vilains petits canards, paru en février 2001 chez Odile Jacob. Boris Cyrulnik est né en 1937 à Bordeaux. Sa vie bascule en 1943, lorsqu’il est arrêté avec sa famille par la Gestapo et conduit à Drancy. Agé de six ans, il réussira à fuir, alors que ses parents sont déportés. Cet épisode douloureux de son histoire, l’auteur l’a longtemps gardé intime. Les médias s’en sont emparé lorsque dans les années 90, il a souhaité faire remettre la médaille des Justes à une femme qui, en le cachant durant trois jours, lui a sauvé la vie après son évasion. C’est à partir de ce drame que vont se déterminer ses choix professionnels (Cyrulnik parle de son "étoile du berger".)

Après des études de médecine, il devient neuropsychiatre, psychologue et psychanalyste. Sa volonté de comprendre et de "réparer d’autres humains" l’amène à franchir les barrières des disciplines, faisant notamment appel à l’éthologie. Il compte parmi les pionniers de l’éthologie humaine et dirige aujourd’hui un groupe de recherche en éthologie clinique à l’université de Toulon-La Seyne. C’est peut-être dans son vécu qu’est apparu l’intérêt de Cyrulnik pour le concept de résilience ; il est aujourd’hui le premier en France à s’atteler à ce principe déjà largement travaillé aux Etats-Unis. Le mot provient du latin resalire (re-sauter). En physique, ce terme décrit la capacité d’un métal à résister aux pressions et à reprendre sa structure initiale.

Passé dans le vocabulaire de la psychologie, il définit la capacité à vivre, à se développer en dépit des adversités. Dans Un merveilleux malheur, l’auteur s’interrogeait sur les "processus de réparation de soi" inventés par les surveillants des camps de la mort ; dans Les vilains petits canards, il explique comment ces processus se mettent en place dès avant la naissance et permettent de se reconstruire après une blessure. Dans un style métaphorique, suivant un cheminement non linéaire, l’auteur met en scène le concept dans ces deux aspects de résistance à la destruction et de reconstruction d’une "vie valant la peine", étayant son propos de considérations théorique et d’exemples cliniques ou historiques.

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