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DF2: Connaissance de la population

DF2: Connaissance de la population Ce travail m'a permis de comprendre l'importance de connaître les caractéristiques ainsi que les besoins qui en découlent afin de mieux appréhender la prise en charge des personnes accueillies. Ceci est donc possible grâce aux Projets Personnalisés qui représentent de réels outils pour l'accompagnement au quotidien de ces personnes. Rappelons que toutes ces caractéristiques et ces besoins ne s'appliquent pas à toute cette population, chaque jeune a ses caractéristiques, et que du coup en découlera ses propres besoins.
Catégorie: Etude psycho-pédagogique Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
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L’heure du conte

En fouillant dans ma mémoire, en remontant le fil du temps, j'ai des souvenirs, des images et des souffles qui me reviennent à l'annonce du mot conte : Maman, assis sur une chaise, qui nous raconte l'histoire de Cendrillon ; Papa, en se baladant en forêt, qui nous joue "loup, y es-tu ?"; Mes institutrices qui nous emmènent autour du monde avec ce canard qui voulait décrocher la lune. Bon sang, il n'y a que les canards, trop bêtes pour être des adultes, qui peuvent croire qu'on peut décrocher la lune ! Et pourtant, on a grandi avec ces histoires à dormir debout qui nous tenait (r)éveillé. Quand le monde faisait trop de bruit, que les questions se bousculaient à l'entrée (alors qu'à l'intérieur, on n'est pas encore prêts), qu'on avait peur que tout se brise et disparaisse sans raison, alors je partais dans ce monde enchanté où je pouvais avoir le silence (si je voulais), où les questions avaient des réponses (si je voulais), où je pouvais jouer à cache-cache avec mes peurs et mes angoisses. Quelques années plus tard et c'est moi qui raconte les histoires. C'est à mon tour maintenant. En attendant de passer la main le plus tard possible. Car avant moi, c'était mes parents, et avant, mes grands-parents, et avant, encore un avant… Il semble que le conte se perde dans la nuit des temps. Comme il se perd au plus profond de nous, en ce qu'il y a de plus terrible mais aussi de plus merveilleux en nous.

Etude de cas clinique dans un Foyer Départemental de l'Enfance
Autour de la table où est disposé le plateau du jeu se trouve Zhor, Nassim, Roy. Florent vient nous rejoindre quelques minutes plus tard. Le jeu se déroule dans la bonne humeur. J'observe au cours de la partie que ces enfants ont plutôt une bonne culture générale. L'éducatrice s'absente quelques instants pour se réunir avec les éducatrices du secteur de la Petite Enfance.
Violences sexuelles et pédophilie

CONCLUSION. Si le corps n'est pas respecté, il s'insurge et lutte pour rester seul maître à bord. L'élévation vers la sagesse, le désintéressement et l'oubli de soi-même peuvent constituer un idéal louable. C'est souvent la méthode employée, le mépris de la vraie structure du psychique humain qui est en question. Enfermement à vie ? Peines de mort ? Libérations avec l'innocente illusion de la thérapie ? Vu son d'infantilisme, il oublie vite la prison, une fois sortie. Son irréalisme aura vite fait de le ramener à ses rêves criminels. Il est évident qu'il faut s'occuper des enfants et que ceux qui les maltraitent doivent être poursuivis et condamnés. Mais en être à ce point obsédé prouve que nous doutons d'y parvenir. Une éducation plus saine, plus libre, plus vrai, moins angélique, diminuerait grandement le nombre et la gravité de toutes sortes de déviances dont bien sûr, la pédophilie. A l'opposé des thèses les plus extrémistes, tout optimisme autour de la guérison ne doit pas contribuer à la nouvelle mystification que la médecine et la science sont capable aujourd'hui de prévenir, et les crimes, et les récidives. Marie-France Botte militante belge de la lutte contre les sectes et la pédophilie intervenait en faveur ‹‹ d'une politique relative à l'égard des agresseurs ›› traduit par une ‹‹ obligation de prise en charge médicale et pluridisciplinaire pour les délinquants sexuels en milieu carcéral. ›› L'obligation de prise en charge médicale conduit à une nouvelle pression des milieux politiques et de l'opinion publique sur les thérapeutes et exclut toute la dimension individuelle, personnelle et volontaire de la démarche du sujet. Comment concevoir la psychothérapie comme une peine, alors que son principe premier suppose l'adhésion ? Comment, transformé le détenu en patient ? C'est bien toute l'ambiguïté du projet risquant de suggérer que ‹‹ la médecine ou les techniques psychothérapeutiques sont à même de contrôler les récidives ››, instituant la science en panacée de la violence. Souvenons-nous du film de Stanley Kubrick, " Orange mécanique ", le monument à la mémoire de la dérive possible de toute société civilisée qui se doit, en vertu de son histoire, de punir les crimes dans le respect d'une étique humaine et morale et de stopper une escalade de violence qui ne différencie plus le juge du condamné, le bien du mal. La résistance comme l'ont témoigné les femmes algériennes réside parfois dans le principe de permanence de la vie quotidienne. Il peut rendre plus fort, plus solidaire et plus efficace pour lutter contre le traumatisme et les appétences de mort

Un usager psychotique en accueil de jour
La situation qui s’est déroulée au sein de l’association ce jour-là est des plus complexes. La violence à laquelle nous avons été témoin est d’ordre verbal et psychologique. L’accueilli est passé par une phase d’indignation, puis de colère et enfin de désespoir. La violence de ses mots ne peut s’expliquer que par un facteur. Nous sommes obligés de prendre en compte l’ensemble des éléments de la vie de cet homme pour comprendre cette situation.

C’est ainsi le croisement entre conditions de vie difficiles et souffrance psychique, qui explique probablement la réaction de cet accueilli. En revanche, si nous sommes amenés à comprendre la souffrance et donc le comportement de cet homme, nous comprenons moins comment un homme malade physiquement et mentalement, est encore à la rue, sans solution de prise en charge. Car même en étant dans le délire, même en niant certains éléments ou en en rajoutant, c’est tout de même cette réalité-là que l’accueilli pointe du doigt…

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