LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Socio Doc

SocioDoc.fr est une plate-forme collaborative d'accès et de partage de plusieurs milliers de documents du Secteur du Travail Social et de l'Action Sociale : mémoire, fiches de lectures, rapports de stage, d'annales, études juridiques , études de cas psycho-pédagogique, étude de cas clinique, ect.

La décision auprès des personnes vulnérables,

La décision auprès des personnes vulnérables, Je me suis intéressée à la décision auprès des personnes vulnérables, car c’est un sujet de remise en question permanente. En effet, lors de mes expériences de terrain, je me suis demandée : qui décide quoi ? Quels sont les impacts de nos décisions sur autrui ? Y a-t-il une « hiérarchie » de décision ? Quel est le rôle du/des professionnel(s) autour des processus de décision, comment doit-il travailler avec l’usager et son entourage ? La décision est le résultat d’un travail de réflexion. C’est en quelque sorte un passage obligé, car une situation ne peut rester figée. Le professionnel a pour rôle d’orienter la personne, non pas vers une décision donnée, mais vers la prise d’une décision. Certaines personnes ne pensent pas avoir cette possibilité de décider, je pense que notre rôle est de leur en faire prendre conscience, afin qu’ils puissent avancer dans leurs prises de décision. Toute la difficulté de l’aide à la prise de décision est de ne pas influencer la personne. Bien que le professionnel accompagne le résidant dans une démarche la plus neutre possible, certains usagers sont tentés de prendre des décisions pour « faire plaisir à l’éducateur », et ainsi n’affirment pas réellement leur désir.

La décision est indispensable pour s’affirmer et surmonter les épreuves de la vie. Or nous avons vu dans ce dossier que l’acte de décision n’est pas insignifiant, et réveille parfois des problématiques familiales antérieures, un avenir parfois incertain et douloureux, mais aussi une promesse d’avenir, une amélioration du quotidien, etc. Je pense qu’il est important, en accord avec les nouvelles lois, d’être attentif à ne pas décider pour autrui, mais plutôt avec autrui. En institution, on travaille l’autonomie avec les personnes en situation de handicap, mais la vie en collectivité inclus des règles à respecter, comme les horaires de sortie, des repas, les autorisations de visite ou non, etc. Le professionnel a le devoir d’accompagner l’usager vers l’autonomie, mais il a aussi une obligation de protection. Il peut donc arriver durant les temps quotidiens que l’éducateur prenne des décisions pour le résidant, alors que l’usager serait en mesure de les prendre lui-même. Il est donc important de se remettre en question quant aux décisions que l’ont doit prendre, que l’on peut prendre, ou qui appartiennent à l’usager
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
Historique du document: 0
Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

Partenariat et réseau en MECS
Cette réunion, avait pour but d'évoquer les difficultés grandissantes dans la scolarité d'un enfant. J'ai choisi d'évoquer cette situation car elle est à mon sens représentative, à la fois de l'efficacité du partenariat et de ses possibles biais qui peuvent se révéler néfastes pour l'usager. En effet, il m'a semblé que les échanges lors de cette réunion n'étaient pas toujours ajustés aux circonstances. Ceci, mettant en évidence les contraintes inhérentes au partenariat vis à vis de l'éthique. Le partenariat peut-être favorable à l'usager, il peut parfois être contraignant pour l'éducateur dans sa relation à l'usager. Dans le pire des cas, on peut envisager que le partenariat induit des effets néfastes pour la personne accompagnée. Ces différents ressentis donnent naissance à mon questionnement : comment cibler au mieux les informations transmises entre partenaires ?
Alcoolisme d’un parent, quelles conséquences sur le développement psychique et sur les représentations
En effet, les référents ASE ont pour missions de mettre en œuvre les décisions de l’Inspecteur de l’Enfance et du Juge des Enfants. Pour cela, ils sont amenés à rencontrer régulièrement les parents en lieu neutre, c'est-à-dire au sein de la MDS ainsi qu’à leur domicile. C’est par ces rencontres que j’ai pu remarquer des problématiques dominantes d’un ou des parents telles que : la déficience intellectuelle ; les troubles psychiques ; les climats incestueux et l’alcoolisme. C’est sur ce dernier thème que mon dossier, en trois parties, va porter. Il est indispensable de noter en premier lieu l’émergence de ce choix et les questions que ce sujet me pose. Puis je trouve nécessaire de définir ce qu’est l’alcoolisme de manière générale Enfin, je souhaite approfondir ce sujet autour des situations vécues sur mon lieu d’apprentissage afin d’en tirer des analyses et des pistes de réflexion.
Dossier juridique : Les MECS
J'effectue mon stage de première année d'éducatrice spécialisée au sein de la M.E.C.S. Le Logis qui dépend de l'association Sauvegarde de l'Enfance 44. La Sauvegarde de l'Enfance 44 accueille des mineurs de 6 à 18 ans confiés par l'autorité judiciaire selon les articles 375 et suivants du code civil : placement prononcé par le Juge des Enfants qui confie l'enfant à la MECS dans le cadre d'une Ordonnance d'Assistance Éducative ou de Placement Provisoire ou encore suite à des actes délictueux, dans le cadre d'une ordonnance de 1945. Elle accueille également des mineurs de 4 à 21 ans confiés par l'autorité administrative selon les articles L222-1 du code de l'action sociale et des familles et L222-5 sauf alinéa 4° : Les parents ou représentants de l'autorité parentale signent un contrat d'Accueil Provisoire avec l'Aide Sociale à l'Enfance, service départemental décentralisé. L'association dispose de 484 places en hébergements pour des mineurs de 0 à 18 ans et de 16 à 21 pour le dispositif « Insertion Jeunes ». Le Logis, quant à lui, est habilité à recevoir douze jeunes de 12 à 18 ans, garçons et filles, en difficultés familiales et/ou sociales. Cet accueil est défini par une mesure de placement qui en précise la durée et le cadre. Elle est revue régulièrement, soit par le Juge des Enfants, soit par l'autorité administrative compétente avec les représentants de l'autorité parentale et à partir des bilans d'évolution rédigés par l'éducateur référent avec l'accord du chef de service. La Sauvegarde de l'Enfance est une association loi 1901 reconnue d'utilité publique depuis 1906 (Article 910 du code civil), qui existe depuis 1888. Elle « tend à une société du bien vivre ensemble ; bientraitante à l'égard de tous les enfants. Elle accompagne et soutient les parents dans l'exercice de leurs responsabilités parentales et éducatives. »
DF 1 : La place de la sanction dans la relation éducative
En tant qu'éducateur spécialisé, il est primordial de mettre en place une relation entre lui et la personne accompagnée, ici l'enfant. Cette mise en place n'est pas facile et doit se faire sur la durée, pour pouvoir aboutir à ce que l'on nomme une relation éducative. Travailler avec l'être humain est complexe. Ainsi, cette relation est tout aussi complexe à instaurer. Tout le monde n'a pas la même définition d'une relation, la même vision et les mêmes caractéristiques. Il y a bien différentes façons d'y parvenir. De plus, une fois présente, elle est en constante évolution et doit toujours être travaillée, questionnée. Certaines méthodes peuvent être utilisées pour la mettre en place ou la pérenniser. J'ai choisi de questionner une méthode : la sanction. Ainsi, je me suis demandé quelle est la place de la sanction dans la relation éducative. Nous verrons dans un premier temps quelle définition donnée à la sanction, dans un deuxième temps la définition d'une relation éducative et l'impact que peut avoir la sanction dessus. Dans un troisième temps, nous verrons qu'il existe une complexité des regards et des conséquences envisageables à cette méthode couramment utilisée dans l'éducation. Ainsi, pour conclure, la sanction est une méthode communément admise dans le fonctionnement de l'éducation. Elle permet de rappeler le cadre et les limites qui existent pour apprendre un « savoir-vivre », indispensable à la vie dans une société. De plus, elle permet d'appuyer l'autorité qui est mise en place au sein de la relation éducative. Cependant, il peut être parfois difficile de faire la distinction entre la sanction et la punition. L'important, pour qu'une sanction puisse être acceptée et comprise, est de lui donner du sens. Cela ne peut se faire qu'à travers la parole de l'éducateur. Ne pas imposer, mais bien expliquer à l'enfant pourquoi une telle décision est mise en place pour lui. Ceci permet de ne pas donner un sentiment d'injustice à l'enfant, de ne pas se retrouver dans une situation autoritaire et d'éviter que la sanction ne devienne une fin en soi. Se remettre constamment en question, soi-même et sa méthode de travail et accepter nos doutes et nos affects nous permet, en tant qu'éducateur, de donner du sens aux actes mit en place. Pour finir, la cohérence et la communication, entre les membres d'une équipe et avec l'enfant, sont aussi des outils indispensables au bon fonctionnement de cette méthode. Et ceci se fait encore par la parole.

Connexion

Abonnement

Recherche