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Technicien en intervention sociale et familiale

Le technicien de l'intervention sociale et familiale (TISF) vient en aide aux familles, aux personnes âgées, aux personnes handicapées ou en situation d'exclusion qui rencontrent des difficultés.

EP : Les femmes victimes de violence conjugale

EP : Les femmes victimes de violence conjugale Dans une première partie, par le biais d’une phase exploratoire, j’exposerai les caractéristiques du phénomène des violences conjugales et le concept de l’insertion professionnelle. Je m’attarderais également sur les freins à la réinsertion professionnelle des femmes victimes de violences conjugales. Les éléments recueillis lors de cette phase m’ont permis d’émettre l’hypothèse suivante : « La mise en place conjointe de deux actions : la sensibilisation des acteurs de l’insertion professionnelle sur les violences conjugales et un travail de mise en réseau entre ces acteurs doit favoriser une meilleure connaissance des freins psychosociaux afin d’adapter au mieux l’accompagnement de ce public vers une réinsertion professionnelle. » Dans une seconde partie, je ferais part des résultats de la phase d’expérimentation, obtenus grâce à des entretiens avec des intervenants socioprofessionnels et des femmes victimes de violences conjugales dans une dynamique de réinsertion professionnelle, afin de confronter l’hypothèse énoncée à la réalité du terrain.

Bien que la médiatisation du phénomène des violences conjugales soit de plus en plus présente, le sujet des violences au sein du couple reste tabou. Ces campagnes publicitaires de prévention ont un certain impact sur les victimes, puisqu’elles leur permettent de prendre conscience que ce qu’elles vivent au quotidien n’est pas normal. Ces actes ne sont pas tolérables et punis par la loi. Pour les femmes qui décident de quitter l’auteur des violences, le départ est souvent une étape difficile qui nécessite d’être préparée. Pour la personne, il s’agira d’abord de lutter contre les effets désocialisant de l’emprise du conjoint violent. A partir de leurs ressources internes et externes, ces femmes tentent d’élaborer un projet personnel, familial et professionnel permettant une réinsertion dans la société. L’acquisition d’une identité au travers de la réinsertion professionnelle favorise l’enrichissement de l’estime de soi ce qui contribue à restaurer une identité personnelle perdue ou altérée. Lors de l’accompagnement professionnel, le retour à l’emploi soulève un ensemble de problématiques interdépendantes rencontrées par les femmes victimes de violences.
Catégorie: Rapport de stage Technicien en intervention sociale et familiale
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Documents associés

EP : Activités à visées éducatives pour les résidents d’un CADA
La procédure de demande d’asile représente un véritable bouleversement dans la vie quotidienne des migrants, elle a touché 31900 personnes en 2010 en France. En effet, l’immigration place les demandeurs d’asile dans une situation de précarité car en France la loi ne leur permet pas de travailler tant qu’ils n’ont pas le statut de réfugiés. A cette situation de précarité s’ajoute l’inactivité et l’attente angoissante d’une réponse concernant leur demande d’asile. Tous ces faits poussent les résidents dans une situation d’isolement social et culturel. Sur mon lieu de stage, au CADA (Centre d’Accueil pour Demandeurs d’Asile) de X, le directeur après concertation avec son équipe m’a demandé de mettre en place un cycle d’ateliers de cuisine afin de faire découvrir la culture culinaire française aux résidents et de rompre leur isolement social et culturel. Demande institutionnelle qui coïncidait avec la mise en place de la programmation du Projet Global d’Animation et d’Autonomisation (PGAA) et plus particulièrement des « jeudis découverte » lors de mon arrivée dans la structure.
Accompagnement social vers l’insertion
Le public accueilli est assez varié puisque la seule condition de l’accueil est sa majorité et son non- accompagnement d’enfant. La notion d’hébergement d’urgence peut toucher tout public en rupture sociale. En général, le centre d’hébergement d’urgence est un secteur qui aborde de nombreuses problématiques telles que : Un grand nombre de jeunes majeurs en rupture familiale brutale, déscolarisés ou sortie d’institution, une perte de confiance pouvant conduire à une désociabilisation, addiction, violence… Quelques femmes en grande vulnérabilité (divorce-veuvage-violence) qui sont orientées vers la structure adaptée à leur accueil car elles sont souvent accompagnées de leurs enfants. Des hommes seuls âgés d’une cinquantaine d’années en rupture familiale ou en perte d’emploi avec très peu ou aucune ressource, se marginalisent via l’alcoolisme ou autres addictions. Parfois, des personnes ayant des problèmes d’handicap, de psychiatrie ou en situation irrégulière (demandeurs d’asile déboutés). Ces situations diverses conduisent une recherche de mise à l’abri d’urgence, parfois avec plusieurs parcours de retour en errance rue, une personne peut dans une optique de parcours de ré-insertion, revenir régulièrement en accueil d’urgence.

Le centre d’hébergement est une structure très riche car on peut y aborder de multiples problématiques, désociabilisation, marginalisation, addiction, situation irrégulière…j’y ai appris des procédures comme le FSL (fond social solidarité), l’AAH (allocation adulte handicapée) RSA (revenu solidarité active) Au début, étant dans une approche d’observation participante, plusieurs constats de situation m’ont permis de mettre progressivement en relation mes cours théoriques qui m’ont permis de trouver ma place de TISF. Cependant après avoir pris quelques répères collectifs, sociaux et administratifs, j’ai acquis la compréhension de la position de mon futur métier en retenant qu’il est primordial de rencontrer les personnes, les écouter, les observer, les comprendre en intériorisant le contexte de leur vie personnelle, afin de cerner les tenants et les aboutissants, l’enjeu de ma place dans le cadre de leurs projets individuels car mon travail d’accompagnateur social se résume à mettre en œuvre tous les moyens possibles, susceptibles de contribuer à finaliser leurs objectifs. La relation qui s’instaure entre l’accompagné et l’accompagnant à pour but de remettre l’individu en tant que sujet acteur de son ré-insertion, de sa vie, en tenant compte de ses moyens, de ses besoins, des ses limites, de ses capacités afin qu’il retrouve ses droits et ses devoirs fondamentaux…
EP : Les accidents domestiques
Chaque année, les accidents domestiques constituent une des premières causes de décès des jeunes enfants. Les accidents représentent aujourd’hui, un problème majeur de santé publique. Par ailleurs, selon le baromètre santé 2000 de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES) « perception du risque d’accidents » ce sont les accidents de la circulation que continuent à craindre en tout premier les Français pourtant 3 fois moins meurtriers que les accidents domestiques. Les autres accidents, travail, vie domestique, de sport et de loisirs, à l’école arrivent respectivement aux 7ème, 9ème,10ème et 12ème places des risques. L’enquête relève alors que la réalité des accidents domestiques est très sous-estimée par les Français. Effectivement en 2004, les accidents de la vie courante ont entraîné en France 18 548 décès1 tandis que dans la même année le bilan fait état de 5232 morts2 sur les routes françaises.
EP : notions sur l’équilibre alimentaire au personnel ainsi que son évaluation.
En France, comme dans les autres pays industrialisés, on constate depuis plusieurs années une augmentation inquiétante de certaines pathologies chroniques : maladies cardio-vasculaires, cancers, obésité… On sait à présent que, même si elle n’est pas seule en cause, notre alimentation est en grande partie responsable de cette évolution : au fil des années, nos habitudes alimentaires se sont transformées, accompagnant les modifications de nos conditions de vie. En 2001 puis en 2006, sous l’égide du ministère de la Santé, la France a mis en place le Programme National Nutrition Santé (PNNS). Il s’agit d’un plan ambitieux dans le but de réduire les maladies chroniques dues à une mauvaise alimentation en prenant des bonnes habitudes de base. L’alimentation a deux fonctions principales : tout d’abord la construction du corps. En effet, les nutriments apportés par les aliments permettent au corps de se construire, c’est un besoin vital. Mais l’alimentation est aussi une source de plaisir, le plaisir gastronomique, de se retrouver entre amis, de faire une pause dans le travail… C’est un équilibre entre le besoin vital et le plaisir de manger qu’il faut trouver pour avoir une bonne santé.

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