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Entre le XVI et le XIX e siècle, il était courant de séparer l'enfant de son milieu naturel. Aujourd'hui, pourtant, cela devient quasi choquant. On peut se demander alors comment l'enfant pouvait il se construire loin de sa famille. Après les travaux de Philippe Ariès , on a pensé que la société ignorait les sentiments des enfants. Ceux-ci ne seraient qu'apparu qu'à partir du XVI e siècle environ. A l'époque, l'enfant pouvait être séparé de sa famille en cas de séparation des parents. On ne se souciait guère de leur sort. En revanche, en ce qui concernait les abandons de nourrissons, les pouvoirs publics se sont penchés sur ces enfants. La société commence alors a se pencher sur l'éducation et l'éveil de ces enfants. Vu le nombre d'enfant abandonné en augmentation, on plaça les enfants en nourrice (soit chez elle pour les parents pauvres sans aucune visite possible, soit au domicile des parents riches).

Lorsque les enfants n'étaient pas placés en nourrice, ils allaient à la charité publique. Dans d'autres cas, les enfants de 8 à 12 ans quittaient leurs familles pour parfaire leur éducation. Aujourd'hui, on voit le changement, la séparation devient traumatisante. De part mes diverses expériences dans les différents lieux que j’ai été amené à fréquenter en tant que stagiaire éducatrice de jeunes enfants, j’ai pu observer et approfondir le travail d’une éducatrice de jeunes enfants.

Le Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale Riquet est un établissement encore jeune. Non seulement sa création est récente (1999), mais ses missions et le travail éducatif sur le mode d'un hébergement d'urgence, avec le public qu'il accueille en priorité, étaient, il y a peu de temps, rares et fortement teintés d'expérimentation. En effet, encore aujourd'hui l'accueil et le soutien aux personnes les plus exclues, les plus marginalisées, doivent beaucoup à la volonté d'associations caritatives et humanitaires. Le bénévolat y occupe une grande place. Depuis la mobilisation de l'abbé Pierre en 1954 avec Emmaüs , soutenue plus tard par celle de Coluche avec les restos du cœur , puis encore cet hiver par les enfants de Don Quichotte ,l’accueil hivernal est encore aujourd'hui le prétexte à la mise en place d'un dispositif d'hébergement d'urgence. Une mise à l'abri des plus démunis qui ne vise essentiellement que la survie grâce à la bienveillance et aux dons de la société civile.
J’ai choisi d’effectuer mon stage d’observation de première année dans le champ du handicap et plus particulièrement dans l’Institut Education Motrice Paul Durant Viel de Saint Martin du Bec afin de découvrir ce secteur. J’avais comme objectifs de découvrir le public, de comprendre le fonctionnement de l’établissement ,de suivre un éducateur spécialisé pour connaitre sa fonction au sein du centre, travailler en équipe pluridisciplinaire et de savoir utiliser les différents outils (carnet de bord, synthèse...) Paul Durand Viel est un institut d’éducation motrice géré par l’APF qui accueille 70 enfants adolescents et jeunes adultes de 5 a 20ans, en internat de semaine ou en semi internat. Les jeunes gens accueillis présentent tous une déficience motrice plus ou moins importante nécessitant fauteuils, appareillage divers, scolarité adaptée et accompagnement éducatif L’établissement est situé à 17 km du Havre, dans un petit village Saint Martin du Bec. L’établissement fonctionne autour de 3 sections bien distinctes. La section des enfants dont le principal objectif sera la scolarité quand elle est possible et la rééducation, comprenant entre autres la kinésithérapie, l’ergothérapie, l’orthophonie La section des adolescents dont le souci sera le choix et la maturation d’un projet d’avenir (c'est-à-dire de savoir leurs désirs, vivre en foyer, ou a domicile...) La troisième est la section Médico éducative sera la section qui nous intéressera le plus précisément.

Le thème que j’ai choisi d’aborder est un thème qui m’a semblé récurent en occupant une large place dans tous les lieux où mes stages se sont déroulés. Les endroits où l’on accueille de jeunes enfants sont des endroits où l’on "joue" et où il se passe "quelque chose" dans les jeux des enfants et entre les différents protagonistes. C’est du moins ce qu’il m’a semblé percevoir. "Pendant longtemps, écrivait Mr Nasser Séhouane, formateur au CERPE, j’ai eu une idée du jeu tout à fait anodine. Quand j’étais animateur, pour moi, quand les enfants jouaient, ils s’amusaient : le jeu était un délassement. J’avais un regard un peu réducteur de ce que c’est l’activité de jouer." Mr Nasser Séhouane retranscrit tout à fait l’état d’esprit dans lequel j’étais lorsque je pensais aux jeux des enfants.

Mais lorsque j’ai commencé cette formation, j’ai tout de suite ressentie que je faisais fausse route, et que lorsque l’enfant jouait il se passait bien autre chose que ce que le jeu donnait immédiatement à voir à l’adulte : quelque chose de frivole, secondaire, inutile. Je pense que considérer le jeu de cette façon, c’est également considérer l’enfance d’une certaine manière, un moment transitoire pour atteindre l’âge adulte, pour atteindre "l’aboutissement". Une période dont l’importance est de qualité inférieure comparée à celle que vivent les "grands".

Lors de mon stage à l’Institut Médico-Educatif « Le C. B. » d’Arques-la-Bataille, j’ai pu noter l’importance du jeu dans le développement (au sens large) de l’enfant. Cette évolution au sein d’une structure accueillant des enfants et des adolescents déficients intellectuels moyens et profonds m’a permis d’observer une multitude de situations de jeux. L’enfance est une période de grand bouleversement et de créativité. Le jeune doit tout apprendre : marcher, parler, manger seul, écrire, lire etc Or chacun s’accorde à dire que le jeu est l’activité la plus spontanée de l’enfant. Ce qui va nous intéresser dans cet écrit c’est ce qui est en jeu lorsque l’enfant joue. En quoi et comment le jeu participe-t-il au développement de l’enfant ?
Mes expériences professionnelles de formation m’ont permis de rencontrer des personnes dont les difficultés n’ont rien de comparables. Après avoir vécu trois mois de stage dans un Institut médico Educatif au contact d’un groupe de “jeunes-majeurs”, j’ai fait la connaissance d’adultes hébergés dans un foyer de vie. Ces personnes étaient atteintes d’infirmités motrices d’origine cérébrales. Enfin, au cours de mon stage à responsabilité, j’ai fait la rencontre de familles et d’enfants dans le cadre de l’exercice de mesures d’aide éducative en milieu ouvert. Au cours de ma formation j’ai également travaillé en maison d’enfants à caractère social avec des enfants âgés de 8 à 18 ans. Cet énoncé de mon parcours retrace une partie de mes expériences professionnelles dans le secteur social. C’est en effet dans ce secteur de la relation humaine que j’ai décidé à trente deux ans d’entamer une formation en vue de l’obtention du diplôme d’éducateur spécialisé. A chacune de ces expériences j’ai repris l’aventure d’une rencontre avec chaque personne que je devais accompagner un bout de son chemin. La découverte de cette rencontre humaine m’a interrogé tout au long de ma formation. C’est sans doute la raison pour laquelle j’ai fait le choix de traiter dans ce travail du thème du transfert dans la relation éducative. En effet, nombreux sont les ouvrages professionnels décrivant la relation que construisent un éducateur et la personne dont il s’occupe. Nombreux sont ceux faisant référence à la dimension transférentielle de la relation éducative. Je me suis donc tout naturellement interrogé à ce sujet.
Selon une enquête de l’Insee, en 2001, les jeunes représentaient un tiers de la population sans domicile personnel, alors qu’ils ne constituent que 23 % de la population totale. « Faute de place disponible, les plus fragiles recourent à des solutions de fortune (squat, camping, etc.) » La population "jeune", de 16 à 25 ans, est presque pour moitié composée d’étudiants ; l’autre moitié composée d’actifs : jeunes occupant un emploi, jeunes demandeurs d’emploi ou jeunes en réinsertion. En ce qui concerne leur logement, on observe que les jeunes quittent assez tardivement le domicile de leurs parents : 25% y vivent encore à 26 ans, conséquences d’une augmentation de la durée des études, d’une nette amélioration des relations parents- enfants et des conditions de logement des parents. Cela révèle surtout une difficulté de plus en plus importante à trouver un logement. Le manque d’offre et surtout les difficultés financières qui touchent plus particulièrement les jeunes actifs accroissent leur isolement et les obligent à devoir se débrouiller seuls (les étudiants sont en général d’avantage aidés par leur famille.) En effet, les difficultés rencontrées par les jeunes de 16 à 25 ans sont pour l’essentiel dues à des problèmes d’intégration sur le marché du travail, dans un contexte de précarité montante ainsi qu’à des tarifs de loyer peu abordables pour eux. La situation est plus critique pour les jeunes les plus fragiles (en rupture familiale, en marge, voire confrontés à des addictions). La crise du logement a sur eux un effet « domino » : dans l’impossibilité d’accéder à des petits logements privés, les jeunes salariés se sont rabattus sur les logements sociaux, voire même vers les structures d’hébergement et les Foyers des Jeunes Travailleurs. Ceux-ci permettent aux jeunes de posséder un logement plus ou moins temporaire et des services à moindre coût. Ils permettent de marquer une période transitoire pour les jeunes dans l’attente de trouver un logement autonome. Avoir un « chez soi » représente une condition essentielle dans l’insertion sociale, tant sur le plan symbolique dans une démarche d’indépendance, que dans la réalisation de projets.

Ma première année de formation d’éducateurs de jeunes enfants a été très marquée par les théories sur la séparation ainsi que par les observations que j’avais faites en stage sur le même thème. Pour le choix de mon stage à responsabilité éducative, je voulais un lieu où la séparation serait vraiment au cœur de la problématique de la structure, aussi j’ai tout naturellement envisagé un stage en Foyer de l’Enfance. Cela étant, sans vraiment en comprendre les raisons, je m’apercevais que ce qui m’attirait réellement, était non pas l’enfant séparé de sa famille mais ce qui, d’une part pouvait faire que la relation parents-enfant soit troublée, et d’autre part je m’interrogeais sur les processus que la mère et l’enfant allaient mettre en œuvre pour se séparer psychiquement et donc se différencier.

Il m’a semblé dès lors évident d’aller en stage dans un lieu où je serai au plus près des relations précoces mère-enfant, et si les services de maternité ou de maternologie (unités mères-bébé) étaient pour moi des endroits difficilement envisageables du fait de l’univers très médical ou de la rareté des éducateurs de jeunes enfants, le centre maternel me paraissait un excellent compromis.

Dans le cadre de ma formation d’éducateur spécialisé, j’ai choisi d’effectuer mon stage à responsabilités à l’unité éducative de la baie de Morlaix (U.E.B.M). De cette structure, dépend le foyer éducatif Bellevue-La Madeleine qui prend en charge des enfants et adolescents âgés de 10 à 18 ans placés dans le cadre de mesures de protection de l’enfance (régies par l’article 375 du code civil ou à la demande des familles elles-mêmes dans le cadre d’un contrat signé avec l’Aide Sociale à l’Enfance (A.S.E). En 2006, en France, 150 000 enfants ont été séparés de leur famille dont 50 000 sont accueillis en internat éducatif. Pourtant, envisager qu’un enfant puisse être éduqué ailleurs que dans sa famille va à l’encontre du discours dominant actuel. Ainsi, pour Bruno Bettelheim, « la pire des familles vaut mieux que le meilleur des internats ». Cependant, dans certaines situations, la séparation outre qu’elle représente une mesure de protection peut aussi être un moyen de développement de la qualité des liens entre un enfant et ses parents. J. Trémintin va dans ce sens en indiquant que « ce dont a besoin l’enfant, ce n’est pas d’un lien avec ses parents biologiques qui serait par essence bon, mais de leur présence adéquate lui procurant un sentiment de sécurité et d’estime de soi ainsi qu’un plaisir partagé. Or, ces qualités, on ne les retrouve pas d’emblée chez les parents. Leur capacité d’attachement peut être suffisante et permettre un étayage suffisant. Mais elle peut tout autant s’avérer défectueuse et s’exercer d’une façon traumatisante devenant alors source d’une excitation angoissante ou d’une désorganisation pathologique ». De ce fait, pour Michel Chapponnais, « il est donc des circonstances où les accidents de la vie obligent les institutions à se substituer aux parents pour le bien de l’enfant ».
Dans le cadre de ma formation de Moniteur-Educateur, j’ai effectué deux stages : l’un dans une Maison D’enfants à Caractère Social et l’autre dans un foyer de Jeunes Travailleurs accueillant des jeunes adultes de dix huit à vingt cinq ans. Différents éléments m’ont questionné au cours de ces deux stages mais plus particulièrement le concept de la relation éducative et celui de l’autorité. Concernant l’autorité, certains éducateurs ont une autorité « naturelle », ce par différents facteurs (caractère, physique…), ce qui n’est pas mon cas. Lors de mon stage de première année, dans une Maison D’enfants à Caractère Social avec un groupe d’enfants de huit à douze ans, j’ai eu dans cette expérience quelques difficultés avec la notion d’autorité. En effet, dans un premier temps, les seuls moyens pour me faire respecter étaient d’élever la voix ou bien de menacer les enfants de punitions. Moyens qui me questionnaient cependant car ils ne correspondaient pas à ma vision de l’autorité. Je voyais et je vois toujours l’autorité inhérente à la relation existante entre deux personnes malgré leurs différentes positions. A ce propos M.Barrés n’a-t-il pas dit : « L’autorité c’est moins la qualité d’un homme qu’une relation entre deux êtres » Maurice Barrés : « L’ennemi des lois ».
Durant mes deux années de formation au métier de moniteur-éducateur, je me suis particulièrement intéressé aux techniques éducatives dans l’accompagnement social des personnes fréquentant les institutions spécialisées. L’I.R.T.S, à travers le module central UF3, sur la pédagogie et les techniques éducatives, m’a appris à utiliser des activités éducatives et de loisirs comme support dans cet accompagnement. Mon expérience de stage en première année dans un institut médico-éducatif auprès de jeunes personnes en situation de déficience intellectuelle m’a conduit à participer aux projets d’animation et d’organisation de l’éducation mis en œuvre par l’équipe avec laquelle je collaborais. Pour répondre à une commande de mon centre de formation, j’ai personnellement mis en place un projet d’activité collective dans cette institution. Il fallait que j’explique les raisons de mon choix pour l’activité, que je définisse des stratégies et que je fournisse au centre de formation un document personnel écrit reflétant le projet appliqué sur le terrain de stage. Je devais mettre en place une démarche éducative qui réponde aux objectifs éducatifs et pédagogiques de l’institution. Les institutions spécialisées offrent des moyens pour répondre aux besoins et aux envies en matière de loisirs de chaque personne accueillie. Elles encouragent et favorisent la prise d’initiative pour créer des projets d’activités qui s’inscrivent dans leur projet pédagogique. Dans mon rôle de moniteur-éducateur, je suis garant de la mise en place de mon projet d’activité. Cet outil, je souhaitais mieux le connaître, le comprendre pour pouvoir le proposer dans mon accompagnement auprès d’un public en difficulté social ou médico-social.
Selon une enquête de l’Insee, en 2001, les jeunes représentaient un tiers de la population sans domicile personnel, alors qu’ils ne constituent que 23 % de la population totale. « Faute de place disponible, les plus fragiles recourent à des solutions de fortune(squat, camping, etc.) » La population "jeune", de 16 à 25 ans, est presque pour moitié composée d’étudiants ; l’autre moitié composée d’actifs : jeunes occupant un emploi, jeunes demandeurs d’emploi ou jeunes en réinsertion. En ce qui concerne leur logement, on observe que les jeunes quittent assez tardivement le domicile de leurs parents : 25% y vivent encore à 26 ans, conséquences d’une augmentation de la durée des études,d’une nette amélioration des relations parents-enfants et des conditions de logement des parents. Cela révèle surtout une difficulté de plus en plus importante à trouver un logement. Le manque d’offre et surtout les difficultés financières qui touchent plus particulièrement les jeunes actifs accroissent leur isolement et les obligent à devoir se debrouiller seuls (les étudiants sont en général d’avantage aidés par leur famille.) En effet, les difficultés rencontrées par les jeunes de 16 à 25 ans sont pour l’essentiel dûes à des problèmes d’intégration sur le marché du travail, dans un contexte de précarité montante ainsi qu’à des tarifs de loyer peu abordables pour eux. La situation est plus critique pour les jeunes les plus fragiles (en rupture familiale, en marge, voire confrontés à des addictions). La crise du logement a sur eux un effet « domino » : dans l’impossibilité d’accéder à des petits logements privés, les jeunes salariés se sont rabattus sur les logements sociaux, voire même vers les structures d’hébergement et les foyers des jeunes travailleurs.

Dans le cadre de ma formation d’éducateur spécialisé, j’ai effectué mon stage de seconde année dans le champ du secteur social en Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale. Lors de ce stage, au foyer d’accueil d’urgence « Riquet », j’ai été sensibilisé par le nombre de jeunes adultes en errance qui s’y trouvaient. Pour la plupart, ils provenaient de structures sociales ou médico-sociales. Aussi, pour mon stage à responsabilité éducative de 3ième année, j’ai désiré me confronter à ce qui se faisait en amont. Mon choix s’est porté vers une Maison d’Enfants à Caractère Social où des adolescents s’apprêtaient à accéder à la majorité. Je souhaitais observer, analyser, comprendre afin de les accompagner à leur devenir d’adultes. Je me posais la question de savoir pour les jeunes issus de MECS si ce que je relevais du déficit identitaire, du sentiment d’échec, de dévalorisation n’étaient pas une problématique présente et à l’origine de leurs difficultés d’intégration sociale.

Dans un contexte environnemental dont familial souvent fragile et chaotique, un certain nombre d’indicateurs nous alertent : échec et rupture avec le scolaire, problèmes relationnels et comportementaux, dépression et ou pathologie mentale, passage à l’acte, délinquance, toxicomanie, prostitution. Chacun d’entre eux peut être pris dans cette primo délinquance, ou dans des tentatives de suicide, de mutilation, voir de scarification. Tous ces actes posés sont toujours à décrypter pour nous éducateurs, car ils constituent autant de signaux de leurs difficultés à venir pour s’insérer dans la société.

Ce dossier s'inscrit dans le cadre de l'unité de formation 8 qui s’intitule unité de spécialisation. Au sein des écoles d'éducateurs de Toulouse et d’Albi, quatorze sujets ont été proposés aux étudiants de dernières années. Nous avons choisi « L'aide et l'accompagnement des enfants et de leurs familles dans le cadre de l'A.S.E. » qui se déroule à l'Institut Saint Simon d'Albi. L'idée est d'acquérir une lisibilité du fonctionnement de la protection de l'enfance et de la famille tant dans son organisation que dans ses missions. Il s'agit d’ouvrir un espace de réflexion autour des pratiques de terrain au regard des enjeux sociétaux actuels. En effet les mutations économiques, politiques, culturelles et sociales influent sur les réponses éducatives apportées (placements, visites à domiciles, A.E.D.)
Les premières années de la vie de l’enfant sont essentielles à son développement physique et psychique. Durant cette période, les enfants sont dépendants des adultes qui s’occupent de lui, pour grandir et devenir un adulte à leur tour. Dans les structures d’accueil collectives, la prise en charge au quotidien de l’enfant, se fait en collaboration avec les familles, dans le respect de certaines normes. J’ai choisi de traiter dans ce dossier, des situations se rattachant à différents lieu d’accueil de la petite enfance. En effet, le rôle de l’Educatrice de Jeunes Enfants (E.J.E.) diffère, l’équipe avec laquelle elle travaille, est composée de professionnels ayant des connaissances diverses, dans le domaine de la pédiatrie et des conduites à tenir.

J’ai effectué mon second stage dans un multi accueil d’une petite ville. Cette structure accueille 12 enfants en crèche et 12 enfants en halte garderie. Pour les encadrer l’équipe est constituée d’une éducatrice de jeunes enfants (EJE), de trois auxiliaires de puériculture (AP) et de deux aides petites enfance (APE). La structure est organisée de la manière suivante : une pièce crèche et une autre pièce accueillant les enfants de halte garderie.

Actuellement en crèche sont accueillis environ : cinq enfants ayant un an ou moins : les bébés, cinq enfants « moyens » et sept enfants de plus de deux ans : les grands ; soit un groupe d’âges mélangés avec trois sous-groupes.

C’est lors de mon stage long, que j’effectuais en Institut Thérapeutique, Educatif et Pédagogique que j’ai été amenée à réfléchir sur la notion de socialisation, resocialisation. Les instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques accueillent les enfants, adolescents ou jeunes adultes qui présentent des difficultés psychologiques dont l’expression, notamment l’intensité des troubles du comportement, perturbe gravement la socialisation et l’accès aux apprentissages. Ces enfants, adolescents et jeunes adultes se trouvent, malgré des potentialités intellectuelles préservées, engagés dans un processus handicapant. L’indication d’orientation d’ITEP peut être ainsi déclinée :

Peu de temps après ma prise de fonction en tant que directrice de la toute récente association X, j’ai constaté que parmi la jeunesse de XX et de ses environs, une partie d’entre eux adhère à des idéologies racistes. Ce constat m’a posé problème car non seulement cela s’opposait à mes valeurs, mais en plus j’ai considéré qu’en tant qu’animatrice professionnelle travaillant dans l’éducation populaire, accueillant des groupes de tous milieux, je devais permettre à tous de vivre ensemble dans le respect, la tolérance et la convivialité.

Dans un premier temps, ce mémoire m’a permis de situer mes attentes vis-à-vis de l’association qui m’emploie car elle n’avait aucune référence idéologique et éducative exprimée dans son projet associatif. Ces carences me posaient problème car je ne voulais pas être la seule à me mobiliser sur ce type de sujet et j’avais besoin que le projet associatif soit clair dans ses objectifs et ses missions.

Dans le cadre de ma formation d'éducateur spécialisé à l'IRTS de Rennes, plusieurs ateliers d'expression m'ont été proposés. Mon choix s'est porté sur l'initiation à la technique de clown théâtral qui s'est déroulée sur deux semaines. J'ai fait ce choix dans le but de vaincre une part de timidité. En effet, la technique de clown demande de mettre son corps et sa voix en avant. C'est un support à l’expression, à la communication et à la créativité. De plus, l’atelier clown est une activité peu onéreuse. Elle nécessite peu de matériel et semble simple à mettre en place. On notera également que cette activité peut être proposée à tout public (enfants, adolescents, adultes, public en difficulté) en adaptant la technique selon les problématiques des personnes prises en charge. Dans cet exposé, je présenterai l'historique du clown et la technique en elle-même avant d'expliquer mon projet d'activité.

La définition du référent, selon le nouveau dictionnaire critique d’action sociale, 1995 L’emploi du terme apparaît dans les années 1950-1960, à partir d’une filiation anglaise, et dans le champ de la linguistique. Dans le domaine de l’éducation spécialisée, le terme « référent » garde cette qualification d’interlocuteur privilégié, mais il prend une autre coloration à cause d’une extension des rôles et des missions.

Le référent éducatif est un travailleur social qui exerce le suivi éducatif et l’accompagnement d’un jeune et de sa famille en collaboration avec d’autres partenaires sociaux et les structures d’accueil sollicitées pour la prise en charge de l’enfant ou du jeune.

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