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Une situation de handicap existe lorsque l'implication sociale et/ou personnelle est influencée par une limitation physique et/ou mentale et entraîne une discrimination. Plus de six millions de personnes, soit 10% de la population, souffrent à des degrés divers d'un handicap en France. Le secrétariat d'Etat aux personnes handicapées avance les chiffres suivants par type de handicap: . 3,5 millions de personnes sont malentendantes, dont 450.000 atteintes de déficience auditive sévère ou profonde, . 1,5 million de personnes sont malvoyantes, dont 60.000 sont aveugles, . 1 million de personnes souffrent d'un handicap mental, dont 850.000 d'un handicap moteur isolé, . 1,4 million ont un handicap moteur associé à d'autres déficiences.
Le champ de la protection de l’enfance est assez complexe dans son fonctionnement. En effet, à la suite d’un signalement plusieurs solutions sont envisageables : lorsque le juge des enfants ou le service de l’Aide Sociale à l’Enfance interviennent pour protéger un enfant ils peuvent décider de suivi éducatif ou de placement (en Maison d’Enfant à Caractère Sociale, en foyer, en famille d’accueil…). Dans chacun des cas les conditions d’admissions ne sont pas les mêmes et peuvent varier selon l’âge des enfants, l’investissement des parents dans le cadre d’une prise en charge institutionnelle, la problématique de l’enfant et les raisons du placement, la durée de celui-ci… Cependant il est nécessaire que, quelle que soit la réponse envisagée au signalement, l’enfant soit pris en charge comme il se doit en tant qu’individu avec sa problématique.
1. Introduction et champ thématique Ce travail de recherche entre dans le champ thématique du jeu chez l’enfant, et plus particulièrement du jeu en tant que miroir d’un traumatisme. Nous conviendrons alors que dessiner et donner des formes à la pâte à modeler sont des jeux. Si l’activité du jeu est placée sous le signe du principe de plaisir c'est-à-dire qui a pour but d’éviter le déplaisir, Freud souligne que le caractère désagréable d’un événement peut être transformé en un objet de jeu avec sa reproduction scénique, les enfants reproduisant ainsi : « (…) tout ce qui les a impressionnés dans la vie, par une sorte d’abréaction contre l’intensité de l’impression dont ils cherchent pour ainsi dire à se rendre maîtres. »2 Dans son article sur le cas d’un jeune mutique, Morgenstern3 met en évidence le conflit représenté par des dessins et inspirés par l’inconscient de l’enfant. L’essentiel de sa contribution repose sur une théorie du symbolisme du dessin qui s’appuie sur des symboles d’origine sexuelle.

Myriam David, figure de la psychologie, delà psychiatrie et de la psychanalyse du jeune enfant, est morte mardi 28 décembre 2004, à l'âge de 87 ans. Elle laisse une œuvre de la plus haute importance, tant sur le plan scientifique que sur le plan éthique. Myriam David naît le 15 mars 1917 à Paris.

Après des études au lycée Molière, elle fait sa médecine, est nommée externe des hôpitaux, passe deux ans en pédiatrie et soutient sa thèse de doctorat en médecine deux jours avant la tristement célèbre rafle du Vélodrome d'Hiver. Elle quitte alors Paris et rejoint sa famille dans la zone libre du sud de la France.

Le placement d'un enfant permet l'éloignement temporaire du milieu familial estimé défaillant pour une meilleure reconstruction identitaire et reconstruction du lien familial dysfonctionnant. Il "représente l'ultime solution pour redonner une chance d'avenir à des jeunes que des difficultés familiales, scolaire ou sociales handicapent" . L'institution va permettre d'apporter aux enfants un cadre structurant pour une meilleure socialisation et les accompagner dans leur construction psychique et de leur personnalité.

Les découvertes, les activités, les moments privilégiés, les échanges, les chansons, les histoires… Autant d’éléments qui, dans le quotidien d’un enfant, se manifestent au travers des contacts. Au cours de mes diverses expériences, j’ai pu constater que les jeunes enfants utilisent majoritairement le sens du toucher dans leur quotidien, du choix de la matière du “doudou” à la communication. Leurs relations avec les adultes ou avec leurs pairs sont régies par des contacts selon leur état d’esprit : agressivité et caresses par exemple. De même à la découverte d’objets nouveaux, ils les manipulent et les touchent.

Lors d’activités faisant appel au toucher (l’eau, la brisure de riz, la peinture…), les enfants manifestent leur plaisir (sourires, amusement, sollicitations, concentration…). J’ai décidé d’étudier le sens du toucher et d’inscrire mes recherches dans le cadre de mon mémoire. Je me suis efforcée d’approfondir mes observations lors de mon stage à responsabilité, effectué en crèche collective.

Jusqu’en 1924, c’est un quartier de l’hôpital des enfants qui servait de Foyer. Le Conseil Général acquiert, en 1923, une propriété de neuf hectares sur laquelle sont implantées d’anciennes constructions : c’est le début du Foyer d’Eysinoff qui ouvre ses portes le 1er décembre 1924. Grâce à un don de M. Faget, Conseiller Général, les travaux de la construction de la pouponnière débutent en 1932. Il s’agit d’une première étape vers une réalisation vaste et complète. Mais, survient la guerre : Eysinoff est occupé par les Allemands ; le Foyer trouve refuge à l’hôpital des enfants, dans une propriété louée au « pont de Langon », sur la route de Toulouse.

L’Educateur de Jeunes Enfants (EJE) est le spécialiste incontestable de la petite enfance. Pour comprendre et analyser cette profession, il me semble nécessaire de faire un retour sur l’histoire, non seulement de celle-ci, mais également sur celle de la représentation et de la reconnaissance de l’enfant. Car c’est bien là le point de départ : dès lors que l’enfant fut reconnu comme une personne ayant droit au respect et ayant des besoins propres, il a fallu des personnes pour s’occuper de son épanouissement, et cela dans tous les lieux d’accueils de la petite enfance, qu’ils soient traditionnels ou spécialisés.

J’ai effectué une partie de mon stage à responsabilité éducative dans un Foyer d’Action Educative de la Protection Judiciaire de la Jeunesse. En effet, suite à un manque d’éducateurs, la structure a dû fermer quelques mois. De fait, j’ai terminé ce stage dans un Centre d’Action Educative de la P.J.J. Cette réflexion porte essentiellement sur l’expérience en hébergement. La Protection Judiciaire de la Jeunesse intervient sur mandat judiciaire, plus spécifiquement en direction du public adolescent, soit les 13-18 ans. Le mandat concerne un mineur, la prise en charge éducative est donc individualisée. Pourtant le mineur peut être accueilli, dans certaines situations, dans un foyer où il partagera son quotidien avec d’autres jeunes, garçons et filles, confiés par le juge des enfants à la même structure éducative.
L’éducation de l’homme est nécessaire et indispensable, car il est à la naissance un être en devenir, qui parce qu’il n’est pas qu’instinctif, peut évoluer. D’autre part, il est un individu social, et l’éducation permet l’acceptation des normes et des valeurs qui régissent notre société, sans laquelle toute vie dans cette dernière est difficile, voire impossible. D’ailleurs, l’un des enjeux de l’éducation est la préservation de la paix sociale et politique. Mais cette mise en conformité pose la question de la liberté. Nous verrons que cette dernière, si elle n’est jamais absolue, existe néanmoins, et qu’elle est à conquérir, notamment grâce à l’éducation.
Le service de l’ASE est un service administratif du département, placé sous l’autorité du président du Conseil Général et dont la mission essentielle est de venir en aide aux enfants et à leur famille par des actions de prévention individuelle ou collective, de protection et de lutte contre la maltraitance. Pour accomplir ses missions, il est doté de personnel administratif et de travailleurs sociaux. Ses missions sont précisément définies par l’article L 221-1 du Code de l’Action Sociale et des Familles : - apporter un soutien matériel, éducatif et psychologique aux mineurs, à leur famille, aux mineurs émancipés et aux majeurs âgés de moins de 21 ans confrontés à des difficultés sociales susceptibles de compromettre gravement leur équilibre ; - organiser, dans les lieux où se manifestent des risques d’inadaptation sociale, des actions collectives visant à prévenir la marginalisation et à faciliter l’insertion ou la promotion sociale des jeunes et des familles, notamment des actions dites de prévention spécialisée auprès des jeunes et des familles en difficulté ou en rupture avec leur milieu ; - mener en urgence des actions de protection en faveur des mineurs en difficulté ;
Au cours de mon expérience professionnelle, j’ai travaillé dans une MECS (Maison d’Enfants à Caractère Social) accueillant des garçons âgés de 13 à 19 ans, j’étais plus précisément sur le groupe des 13-15 ans. Ces jeunes avaient tous des problèmes familiaux allant de la difficulté familiale à la maltraitance physique et psychique. A travers cette expérience auprès d’adolescents, j’ai pu me rendre compte que la parole avait différentes fonctions et me permettait d’appuyer ma pratique éducative sur mes propos.
L’UAO accueille entre 8 et 12 enfants et adolescents âgés de 3 à 18 ans. Ils sont tous accueillis dans le cadre de la protection de l’enfance. Ils arrivent : soit, en situation d’urgence (réquisition de police suivie parfois d’une décision de placement provisoire de 8 jours), soit confiés par décision de justice (dans le cadre d’une ordonnance de placement provisoire valable 6 mois, ou dans le cadre d’une mesure d’assistance éducative art.c375.3 et 375.5 du code civil), soit placés dans le cadre de l’accueil provisoire (art.46 alinéa 1 de code de la famille et de l’action sociale, il s’agit d’une mesure administrative). Il s’agit pour la plupart d’enfants « primo-arrivant », c’est à dire qui font l’objet d’un premier placement. Ensuite, nous accueillons des jeunes qui n’ont pas été suffisamment orientés et qui ont mis en échec le placement précédent ou si leur situation personnelle n’a pas permis de le poursuivre. Provisoirement, il s’agit d’enfants hébergés en week-end issu d’établissement ne relevant pas de la protection de l’enfance ( ex : les Instituts de Rééducations.)

Quand la visite a lieu, les parents sont avertis avant par le juge qu'ils font l'objet d'une décision judiciaire : l'association mandatée par le juge à cinq jours pour prendre contact avec la famille et pour s'occuper du dossier. La visite domicile permet de voir ce qui se passe à l'intérieur de la maison.

J’ai effectué mon stage à responsabilité éducative dans une Maison d’Enfants à Caractère Sociale (MECS). Cet établissement a une vocation locale et départementale afin de participer au dispositif départemental de la protection de l’enfant. Cette MECS accueille 65 jeunes, de 6 à 21 ans, confiés par les services de l’Aide Sociale à l’Enfance et par les juges pour enfants. Les enfants sont accueillis selon leur âge sur six groupes. Il y a trois groupes pour les enfants âgés de 6 à 14 ans, deux groupes d’adolescents et un groupe de suivi extérieur (suivi appartement). J’ai effectué mes neuf mois de stage sur l’un des groupes d’adolescents : le groupe 5. Il accueille actuellement neuf jeunes. Le plus jeune a 15 ans et le plus âgé 19 ans. Il y a une majorité de filles. Le nombre de jeunes fluctue régulièrement suite aux différentes réorientations et retours en famille.

Avant de la rencontrer, j’avais déjà beaucoup entendu parler de Laura. J’effectuais mon stage de découverte dans un service d’accompagnement de jeunes majeurs, en novembre 2005. Son histoire est une histoire d’inceste comme il y en a tant d’autres, sauf que, pour ma part, c’est la première fois que je m’y intéressais d’aussi près. D’abord c’est le thème des violences sexuelles intrafamiliales qui m’a accaparée. Cette situation suscitait chez moi un questionnement autour de la parole de la victime dans les présomptions d’abus sexuels. J’ai eu envie de comprendre pour prendre part au débat, et pour étoffer ma pratique professionnelle future. Puis j’ai été comme captée par cette jeune fille, dont la souffrance et la détermination m’ont émue. Je me suis alors intéressée à Laura elle-même, à l’histoire de sa famille, à l’expression de sa souffrance et de son désarroi.

En premier lieu et avant de rentrer dans le « vif » du sujet que traite ce mémoire, je souhaite faire une brève présentation de mon parcours et ce qui m’a amené à vouloir me pencher sur le thème de la fonction paternelle. Tout d’abord, j’ai trente-quatre ans et suis père de deux enfants, un garçon de onze ans et une petite fille de huit ans. Cette paternité précoce m’a long-temps interrogé et m’a souvent renvoyé à mes propres difficultés.

Au fur et à mesure de mon parcours et de mes expériences professionnelles, je me suis aperçu que je véhiculais naturellement ce comportement « paternant », pro-tecteur, quelquefois « surprotecteur ». Au point que cette attitude m’a sou-vent été reprochée dans le cadre de mon travail, dans la proximité qu’elle générait.

Suite au recueil de données, il m’est demandé de travailler sur la notion de relation éducative. Je vais ici rendre compte de mes observations et de ma participation à une relation avec une jeune fille du groupe : Noémie. Je tiens à préciser que pour préserver l’anonymat de l’enfant, le nom qui lui est ici donné est un pseudonyme. Dans un premier temps, je décrirais la situation de Noémie, la relation en elle-même, avec un acte précis. Puis, je tenterais d’établir une réflexion selon quatre axes de travail à propos de cette relation éducative singulière.
Envisager qu’un enfant puisse grandir ailleurs que dans sa famille va à l’encontre du discours qui domine actuellement. Certaines pratiques professionnelles tendent à opposer la logique de la protection de l’enfance et la logique d’aide à la famille dans laquelle s’inscrit désormais l’action sociale. Dans certaines situations pourtant, la séparation, outre qu’elle représente une mesure de protection, peut aussi être un moyen de développement de la qualité des liens entre un enfant et ses parents. «Depuis belle lurette, les sociétés doivent s’occuper de leurs membres les plus démunis. Les maillons les plus vulnérables sont les enfants. L’organisation des services d’aide à l’enfance nous ramène aussi loin que Saint Vincent de Paul qui, à son époque, cherchait à secourir les enfants abandonnés». En France, c’est l’Aide Sociale à l’Enfance qui chapeaute le dispositif du placement familial au sein du Conseil Général.

Concerné par la souffrance et les situations souvent délicates vécues par les enfants en situations de handicap sur mon lieu de stage, je me suis demandé : que puis-je faire ? Dans quelle mesure puis-je agir ? Mon mémoire se base ainsi sur mes observations, mes expériences et mes réflexions liées au stage à responsabilité éducative que j’ai effectué pendant quatre mois dans un Centre de Rééducation et de Réadaptation Fonctionnelle de la banlieue parisienne. Ce mémoire est nourri des interrogations que j’ai pu avoir et d’éléments de réponse qui se sont dessinés petit à petit.

Ecrire sur une expérience de stage m’amène à me questionner, à chercher, à tenter de faire émerger des pistes de travail, des perspectives professionnelles concrètes et quelques conclusions toutes relatives quant à mon sujet. C’est aussi pour moi essayer de rendre vivants le vécu, le pensé, le réfléchi par rapport aux enfants que j’ai pu rencontrer, et de faire que cette écriture soit animée par cette précieuse et enrichissante expérience de stage.

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