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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

JEC dans une MECS

JEC dans une MECS Cette analyse me permet de remettre en question l'idée que l'équipe tend naturellement vers l'objectivité. Elle ne peut le faire que si elle s'appuie sur des observations objectives. Ici nos observations étaient baignées d'émotions. La confrontation de nos émotions nous a menée vers encore plus de subjectivité et a faussé notre analyse. Cependant plus tard, c'est en observant le travail d'un éducateur alors que je n'étais pas impliquée directement dans la relation que je me suis rendu compte des capacités intellectuelles de Marie.
Catégorie: Etude de cas clinique Educateur spécialisé
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Documents associés

Journal d'étude clinique en IEM : la communication
Mon rôle diffère légèrement de celui des autres travailleurs sociaux. En effet mon rythme de formation ne me permet pas d’avoir un statut de référente mais plutôt de co-référente. En effet, ma place de stagiaire aurait pu freiner mon implication dans cette situation. Mais les professionnels ont su m’aider prendre ma place dans l’équipe et m’intégrer. L’équipe savait se remettre en question lorsque je leur formulais mes interrogations et donc donner de l’importance à ma parole. La richesse de la formation théorique me permet de donner un sens à mes valeurs et de modeler mon identité professionnelle. Dans le cadre de la situation de N., je m’occupe de certaines activités le concernant et participe activement aux réflexions et décisions prises le concernant en équipe. Le comportement de N., me conduit à adapter mon mode de communication envers les professionnels. Aussi, je choisis de baser la relation éducative sur l’écoute et le respect de ses choix tout en lui rappelant le cadre pour qu’il se sente en sécurité. Nous avons vu à quel point il est complexe et indispensable de s’intéresser aux modes et aux conséquences de la communication en équipe pluri-professionnelle au sein d’un établissement médico-social. La complexité se trouve dans la forme de communication utilisée ou subie et dans sa multiplicité selon le contexte dans lequel on l’observe. Il est important de remettre en question ces modes et méthodes dans notre contexte d’intervention afin de fournir aux personnes que l’on prend en charge un accompagnement des plus sains et efficace. L’écriture de ce journal et l’intérêt que j’y porte m’ont amené à participer à un groupe de travail sur la communication, regroupant l’équipe pluri-professionnelle et à la compréhension de la dynamique de l’équipe. Selon CAUVIN, le travail d’équipe se construit, et l’esprit d’équipe se cultive. Il faut consacrer de l’énergie, du temps, et de la volonté. Il faut orienter le groupe vers un but commun et le maintenir vivant pour que celui-ci devienne une équipe et un soutien. Les principaux éléments du groupe sont les membres bien sûr, mais pas seulement. Il y a aussi les buts du groupe, ses valeurs, ses normes, ses modalités de communication et de commandement, les statuts et les rôles des participants. Enfin, la manière dont ces différents éléments sont perçus par les professionnels, les représentations qu'ils en forgent, font aussi partie des différents éléments interdépendants d'un groupe, de sorte que si l'un d'eux vient à varier, les autres varieront aussi. Suite à ses réflexions, il me parait indispensable d’appliquer une notion que Philippe Gaberan développe, « les équipes éducatives mettent en œuvre ce qu’elles appellent couramment, sans toujours le définir, l’aide à l’autonomie de la personne. Ainsi faire advenir le « je » du sujet par le passage du vivre à l’exister est l’enjeu fondamental de la relation éducative. »
Etude de cas clinique : état limite
Ce jeune homme, âgé de 18 ans, sort d’une hospitalisation de plusieurs mois, suite à un état d’abattement, d’accablement. Il est par la suite reçu par un psychologue, pour un entretien dans un premier temps individuel puis, avec ses parents et son frère. Il me semble subir cet entretien car il n’est pas acteur de sa séance. D’après les renseignements obtenus sur lui, Laurent me renvoie l’image d’un être malheureux, perdu et désorienté. Son apparence physique de jeune homme gentil est en décalage avec son état psychique. Il apparaît très angoissé, cela se décrit chez lui par le fait que durant l’entretien individuel, il croise et décroise sans cesse ses jambes, qu’il lui faut un certain temps avant qu’il prononce une phrase, il a des difficultés pour s’exprimer et a du mal à respirer calmement …

On remarque également que lorsqu’il s’adresse à son interlocuteur, il ne soutien pas le regard et détourne fréquemment les yeux. Il lui arrive de fixer un point quelconque sur le mur et de s’y perdre, comme si pendant ce moment, il était coupé de la réalité, absent. Puis il parait revenir, prononçant un « ah oui » et continue son discours. Lorsqu’il parle, il semble ne pas mettre ou ressentir d’émotions car sa voix est presque monocorde. Son discours reste incohérent tout au long de l’entretien. Il ne fait pas véritablement de lien et enchaine différents événements qui se sont passés dans son enfance ou bien qui se jouent actuellement. Il évoque ainsi sa peur de tomber d’un trottoir suite à un vertige. Il parle précisément du trottoir qui se trouve près de chez lui et qui fait naitre en lui une grande angoisse, au point de ne plus pouvoir sortir de son lieu de vie (qui est chez ses parents).C’est d’ailleurs le seul endroit où il se sent en sécurité.
Observation éducative : Julie
Il est 17 h 30, Julie et 5 autres jeunes sont présents au SASEP, ils viennent de terminer de goûter nous passons aux devoirs. Aujourd’hui, avec Julie nous avions décidé de faire les devoirs ensemble, je lui fais choisir la salle dans laquelle elle souhaite s’installer. Elle choisit une petite salle avec deux canapés, un tableau pour écrire, et une petite table avec deux chaises. (Les autres jeunes font leurs devoirs dans une autre pièce, nous les entendrons jouer un peu plus tard). Comme tous les lundis, elle a une dictée à préparer pour le lendemain. C’est toujours très difficile pour elle (et pour nous) de faire cette dictée dans le calme, elle n’aime pas du tout. Mes collègues m’ont informée que ce ne sera pas facile, d’autant que c’est la première fois que nous travaillons ensemble.
Rapport de stage dans un hôpital de jour
Le travail social, vécu en équipe, est souvent bousculé, questionné par les personnes accompagnées. D’abord parce que le métier d’éducateur se fonde sur la relation à l’autre : on ne peut pas sortir indemne de ces accompagnements ; mais également parce que le travail en équipe peut être perçu comme un reflet des problématiques observées chez les personnes accompagnées. Il est important d’en être conscient pour y être vigilant et pour pouvoir éventuellement s’en saisir et l’élaborer ensemble. C’est d’ailleurs ce qui m’a marqué dans la situation que j’ai choisie de présenter : tant dans cette notion d’effet-miroir que dans la manière dont l’équipe a pu réagir et s’en emparer, afin d’ajuster son accompagnement. Ismaël est un jeune garçon de 6 ans, qui de par son histoire et ses comportements est venu interroger l’équipe sur sa fonction d’autorité. Ainsi, Ismaël vient régulièrement et violemment se confronter au cadre posé. Tout cela a conduit l’équipe à se questionner sur son propre rapport à la loi et à la hiérarchie, dans la situation d’Ismaël mais aussi plus largement. Nous avons donc abordé la situation d’Ismaël à plusieurs reprises, dans le cadre de réunions institutionnelles ou d’analyse de la pratique, mais également dans l’espace informel du bureau des éducateurs. A chaque fois, j’ai observé et participé avec intérêt aux échanges de l’équipe, bien que je n’aie pas Ismaël en coréférence. Je vais d’abord présenter la structure où j’effectue mon stage, puis je détaillerai le contexte et la situation choisie. Ensuite, je proposerai des pistes d’analyse, en partant des situations éducatives menées en équipe et des effets produits par l’accompagnement d’Ismaël. Tout au long de l’écrit, je ne manquerai pas de montrer ma place au sein de la structure et de l’équipe.

Ainsi, dans le cas d’Ismaël, ce dernier nous a poussés pendant un temps à adopter son mode de fonctionnement, celui qui passe par le pouvoir et non l’autorité. Il a fallu à l’équipe plusieurs actes de transgression pour le réaliser et réajuster son positionnement face à Ismaël. L’éducateur spécialisé s’inscrit quotidiennement dans un travail d’équipe pluridisciplinaire et/ou pluri-professionnel. Travailler en équipe permet aussi de repenser les pratiques afin que celles-ci puissent avoir des incidences sur l’identité du groupe. Le soutien d’une hiérarchie contribue à la reconnaissance du travail de l’équipe et donne une légitimité à celle-ci dans son action et son positionnement. Je constate toutefois que l’histoire commune d’une équipe peut induire le rejet d’une tierce personne qui ne serait pas « capable » de comprendre le fonctionnement de cette équipe. Cette histoire devrait être connue et partagée avec les « nouveaux » arrivants afin que ces derniers puissent comprendre pourquoi l’équipe réagit ainsi.

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