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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

La Re-Co-Naissance de la femme victime de violences conjugales

La Re-Co-Naissance de la femme victime de violences conjugales

La réalité des violences conjugales est un fait établi et connu depuis longtemps (même si il est parfois mal reconnu), néanmoins le travail effectué avec les victimes de ces maltraitances est beaucoup plus récent. En effet, la victimologie est une science qui s’est créée en se distinguant de la criminologie, Pendant de nombreuses années les scientifiques ont tenté de comprendre ce qui poussait telle personne à transgresser la loi et devenir criminel. Progressivement un nouveau regard est porté sur la victime, qui n’est plus étudiée pour mieux appréhender le phénomène criminel, mais pour que cette dernière retrouve une place dans la société en tant qu’acteur. Ainsi, dans les années 80, un mouvement féministe prend son essor en France donnant naissance à des associations d’aide aux victimes, à la nouvelle victimologie de la réaction sociale, mais aussi à un droit des victimes.

Cependant qu’entendons nous par victime ? Le mot victime du latin « victima » a été créé en 1495 et renvoie à une connotation sacrificielle. Dans les textes juridiques la victime n’a qu’une définition presque inexistante, il s’agit de partie lésée, de plaignant, de partie civile, de personne ayant subi un préjudice ou ayant personnellement souffert du dommage causé par l’infraction.

Le désir d’effectuer une formation spécialisée en victimologie répond au sentiment que tout un chacun a été, est, ou sera à un moment donné victime de quelque chose. On ne peut donc pas éthiquement en tant que future psychologue clinicienne, ne pas s’outiller pluri-disciplinairement pour faire face de manière adéquate à la victimisation. Choisir un stage en rapport avec les violences conjugales a été motivé en ce qui me concerne par le fait que ce type de victime m’affecte particulièrement en tant qu’humain, femme, acteur tout simplement de la vie sociale.

Les violences conjugales sont tellement ancrées dans notre société qu’elles en ont été banalisées. Cette formation et ce stage ont été pour moi une manière de m’engager dans le combat mené en silence par des individus non reconnus dans leur statut de victime puisque non connus publiquement en tant que victime. Il est évident que notre histoire influe sur les réactions que nous avons par rapport aux autres : « Et l’on ne peut parler que de ce que l’on connaît ou croit connaître de soi, tandis que l’inconnu en nous s’exprime et vit tout autant. Cet inconnu mène aussi l’entretien, accepte et rejette des parties de l’autre, altère notre compréhension et passe à l’acte dans l’espace et la durée de la rencontre. »

Catégorie: Mémoire Educateur spécialisé
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Le public des personnes handicapées est un public vaste et varié. Il existe plusieurs types de handicap (moteur, sensoriel, psychique et mental) dus à des causes totalement différentes (naissance, accidents, hérédité, vaccins…). Au sein des personnes on distingue les personnes handicapées mentales, c'est-à-dire des personnes ayant des déficiences intellectuelles. On peut donc dire que le handicap est multidimensionnel. La loi du 11 février 2OO5, loi pour l’égalité des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, apporte de nombreuses innovations dans la vie des personnes handicapées. Elle instaure une prestation de compensation, la création d’une institution spécifique aux personnes handicapées et a leurs besoins, rend plus accessible la voirie et les aménagements publics…
Désir et responsabilité une éthique pour le travail éducatif

Depuis plusieurs années, j’exerce la fonction d’éducateur spécialisé en Institut Médico Educatif. Ce travail auprès d’enfants déficients mentaux couplé à ma formation d’éducateur en cours d’emploi, me donne l’occasion à travers ce mémoire de parler de mon métier. Un métier passionnant ou comme le dit Jean François Gomez « malgré tout il y a souvent quelque chose qui vous meurtrit, minore le bonheur, sape la joie ».1 Ainsi, l’éducateur spécialisé dans sa pratique quotidienne est confronté à certaines réalités qui oscillent alors, entre l’impossible du métier et ce qui peut l’être. Ce qui revient de la part du possible dans l’acte éducatif, s’établit par ce qui mobilise à la fois l’éduquant et l’éduqué. Il me semble alors qu’il soit question de désir au cœur de la relation éducative. Seulement celui ci se voit souvent confronté à la limite, celle des autres, nos propres limites.

Dans l’exercice de son travail, l’éducateur spécialisé se doit aussi d’être conscient de la responsabilité qui l’engage. Celle ci s’élabore alors sur fondements éthiques de l’éducation et ce, à partir de deux axes : le droit et le devoir d’éduquer, et les finalités de la démarche d’éducation. Cette réflexion théorique, au regard du désir et de la responsabilité, prend tout son sens dans l’après coup d’un récit et son analyse. En effet, ce mémoire, prend d’abord son ancrage au regard d’un écrit relatant une situation éducative. Celle ci, rend compte alors d’une position que je tiens par rapport à un enfant. Pendant le temps d’un goûter, un morceau de pain est volé par l’enfant. Ce vol, va alors mobiliser une réponse de ma part. A partir de cette transgression, de la réponse, et par l’intervention que je lui donne ; nous verrons ce qui à la fois peut en ressortir de préoccupant et de pertinent pour l’éduquant et l’éduqué.

En écrivant cette histoire, point de départ de ce mémoire, j’étais à mille lieux d’imaginer qu’elle m’emmènerait, m’amènerait à réfléchir d’une part sur la problématique du désir, et d’autre part à celle de la responsabilité. L’analyse de ce récit déclinée en quatre chapitres, m’a amené d’une part, à repérer ce qui dynamise notre travail, le fonde, c’est à dire le désir d’éduquer. D’autre part, l’engagement que nous tenons envers les publics bénéficiaires est si important, envahissant, qu’il m’a semblé pertinent d’aborder la question de la responsabilité du point de vue de l’éthique éducative. Ce mémoire constitue non pas une réponse à des questions mais une réflexion permise sur mon métier et ma pratique.

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La prise en charge de personnes toxicomanes dans un milieu relativement fermé est difficile et génère des renvois de la part de ceux-ci : remises en questions, fonctionnements affectifs… J’ai ressenti le besoin de réinterroger cela tout au long de ma formation d’éducateur spécialisé, et de poser mon travail dans un mémoire. Au fur et à mesure de l’écriture de ce mémoire, mon approche s’est trouvée modifiée par de nouvelles questions, venant renforcer les précédentes, et me permettant de poser ensuite une problématique plus précise, dénotant ce que je portais vraiment au fond de moi : comment aider une personne toxicomane en lui laissant « de la place », sans l’étouffer par une prise en charge lui dictant ce qu’il doit être ?

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