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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Je est-il un autre ? ou la question de l'idole à l'adolescence

Je est-il un autre ? ou la question de l'idole à l'adolescence

Préambule Dans le cadre de ma licence, je souhaite réaliser mon mémoire dans le module de psychologie. Educateur depuis plusieurs années, j’exerce ma profession auprès d’enfants, mais aussi d’adolescents dit «en difficulté ». La psychologie, et la psychanalyse en particulier, ont toujours été pour moi des disciplines de références avec lesquelles l’analyse des situations auxquelles je suis confronté devient possible. En choisissant le module de psychologie pour la rédaction de mon mémoire, je fais le choix de l’approfondissement dans une discipline que je côtoie (à travers la lecture notamment) depuis longtemps. Le choix du sujet qui va nous préoccuper tout au long de cet écrit, est né l’an passé, lors de ma première année de licence, dans le cadre de l’U.E consacrée à l’adolescence. Dans le cadre de cette U.E j’ai débuté un travail en groupe sur le thème « Maître Modèle Idole à l’adolescence » qui devait aboutir à la réalisation d’une note de recherche. Pour des raisons que je ne développerai pas ici, ce travail n’a pu être mené à son terme. Une nouvelle opportunité pour traiter ce sujet m’est offert, je souhaite donc, et cette fois seul, mener à terme ce projet dans le cadre d’un mémoire.

Toutefois, et ce à la lueur du nécessaire travail effectué en amont de la rédaction proprement dite, le sujet est maintenant plus précis, et il s’agira pour nous de n’envisager que la question de « l’idole » à l’adolescence. En effet, les toutes premières recherches que nous avons menées auprès d’adolescents font apparaître que la question du modèle et du maître ne sont pas, ou plus, des préoccupations suffisamment vivantes pour quelles puissent faire l’objet d’une recherche. D’autre part, la précision d’un sujet est aussi la restitution du tout premier travail de réflexion qu’il est nécessaire de mener en préambule à la rédaction. Mais au fond pourquoi ce sujet ? A cette question, quelques éléments de réponse : Tout d’abord, la question de l’adolescence revêt un intérêt particulier tant sur le plan personnel que professionnel. Personnel parce que cette période de la vie reste encore pour moi source de bien des souvenirs mais aussi des questionnements. Dans ce contexte, l’écriture de ce mémoire est sans doute aussi l’occasion d’un retour sur cette période de ma vie. L’adolescence interrogée dans cet écrit est peut-être aussi la mienne. Professionnel, car, comme précisé plus haut, éducateur spécialisé de formation, mon action s’exerce souvent auprès d’adolescents, ce qui rend à ce travail un intérêt supplémentaire dans lien entre terrain et conceptualisation.

Partons maintenant à la recherche de l’idole à l’adolescence… Avertissement… Tout au long de cet écrit, nous questionnerons le sujet de l’idole à l’adolescence. L’idole à laquelle l’adolescent se réfère, et telle qu’elle a été décrite au cours de notre recherche renvoie à une production de la société, en un mot à une personne issue du champ culturel, chanteur, acteur. Il ne s’agit pas pour nous de porter un jugement sur le « phénomène » idole, et encore moins de juger en terme qualitatif les idoles dont nous ont parlé les adolescents, ni même d’entrer dans la polémique « avoir ou non une idole ». Ce que nous interrogeons ici c’est avant tout un fait : l’adolescent dit avoir une ou des idoles. D’où qu’elle provienne, qui soit-elle ne nous importe peu, l’intérêt pour nous est de tenter de comprendre, sur le plan psychologique, à quoi « sert » l’idole pour l’adolescent qui s’y réfère. Enfin, l’adolescence que nous interrogeons est celle de notre société occidentale, voir européenne. Nous ne saurions prendre le risque d’étendre nos conclusions à d’autres cultures. Introduction Nous allons, tout au long de notre recherche tenter d’isoler la problématique de l’idole à l’adolescence. Pour ce faire, nous débuterons ce travail par une définition de l’idole, au sens étymologique, pour ensuite envisager l’évolution de ce terme à travers le temps ce qui nous amènera à la définition de l’idole telle nous la concevons dans le cadre de notre recherche.

Nous examinerons ensuite l’adolescence à travers un rapide retour dans l’histoire pour ensuite définir la problématique adolescente autour de la question de la désidéalisation des imagos parentaux. Pour cela notre réflexion sera étayé par l’apport de la psychanalyse sur le sujet. Une fois posées et définies clairement l’idole et la problématique adolescente, nous entrerons dans le questionnement lié à notre recherche, en tentant d’effectuer des liens entre concepts théoriques et la problématique idole/adolescence. Au terme de ce travail, nous serons en mesure de poser notre hypothèse. A travers une brève conclusion, nous effectuerons une synthèse de cette première partie

Catégorie: Mémoire Educateur spécialisé
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Expression musicale, valorisation et lien social :

Dans mon parcours ainsi qu'à travers mes convictions personnelles, j'estime que l'essentiel de la vie se retrouve dans la relation à l'autre. Sartre laissait entendre que « l'enfer c'est les autres » dans sa pièce Huis Clos, selon moi le véritable enfer serait plutôt de n'être plus que le dernier de l'humanité, n'ayant plus rien à apprendre ainsi que plus rien à offrir. Mon parcours s'est davantage orienté sur les rencontres et l'étude de l'être humain. Après une scolarité littéraire et artistique, j'ai eu la possibilité d'effectuer une licence en arts visuels qui m'a permis de développer et enrichir mes techniques artistiques. La création de différents projets et sujets m'ont permis d'approfondir une certaine forme de réflexion et d'y faire véhiculer mes idéaux. C'est vers la fin de ma troisième année que je prends connaissance d'une discipline très particulière : l'art-thérapie. Intriguée, j'effectue différentes recherches et vais à la rencontre d'artthérapeutes afin de comprendre mieux ce métier encore assez inconnu.

Je décide de candidater et réussi à intégrer une formation implantée à Lille, je quitte donc Strasbourg et m'installe seule dans le nord. Mes études d'art-thérapie m'ont permis de me confronter à des publics divers tels que les autistes, les personnes âgées aux pathologies du vieillissement (psychiatriques, maladie dégénératives type Alzheimer, ...) et c'est à la suite de mon dernier stage au sein d'un E.H.P.A.D qu'une offre d'emploi m'a été proposée. Depuis deux années et demi je travaille donc au sein d'un accueil de jour pour patients atteints de la maladie d'Alzheimer et démences apparentées. Fort épanouie dans ce postulat, je constate malgré tout un intérêt croissant pour le monde du social et l'envie de découvrir différents publics. J'ai donc envisagé de reprendre des études afin de m'accorder une nouvelle casquette me permettant d'avoir une autre possibilité d'accompagnement.

C'est dans cette optique que je postule donc à la formation d'éducateur spécialisé où j'ai la chance d'être acceptée. Durant deux ans, je me situe donc entre l'école, les stages mais aussi mon emploi d'art-thérapeute au sein du centre hospitalier. Il a pu être particulièrement difficile en terme de contraintes horaires de réussir à m'impliquer dans tous ces domaines mais la richesse des nouveaux apprentissages et de nouvelles rencontres m'a stimulée et m'a aidé à tenir jusqu'au bout. Dès lors, pour mon premier stage, je choisis d'aller à la rencontre d'adulte en situation de handicap vivant au sein d'un foyer de vie. Je fais alors le constat concret d'un accompagnement très différent de celui que j'amène dans mon premier métier. Le quotidien et l'informel font partie des éléments qui, même en y étant consciente, me surprennent et nécessite des capacités d'adaptation de ma part. Mon deuxième et dernier stage est celui lié à cet écrit, il s'agit d'un centre d'hébergement et de réinsertion social accueillant des hommes seuls de 18 à 60 ans.

C'est un choix très affirmé de ma part que de rentrer en contact avec ce public qui m'intéresse beaucoup et qui avait d'ores et déjà nourrit différents éclairages théoriques. À mon arrivée au sein de la structure, je fais l'observation de divers éléments et prends alors en compte le cadre et le contexte spécifique. J'utilise beaucoup de mon temps à communiquer avec les hébergés, quelque fois la relation est très longue a établir mais de la confiance peut en ressortir. De ces échanges, j'établis là aussi différents constats qui consolident mon diagnostic sur la situation et m'amènent sur un projet de création et développement d'un atelier d'expression musical. Je construis et conserve ce projet jusqu'à la fin de mon stage.

Les adolescents socialement formatés pour consommer
Longue d’une expérience de plus de cinquante ans, née après la Seconde Guerre mondiale, la société de consommation semble avoir formé une légion de consommateurs de plus en plus lucides, experts et exigeants. Les techniques des producteurs et distributeurs pour parvenir à diffuser leurs produits et services s’adaptent donc à ce public, chaque jour plus subtiles, générant au retour une acuité chaque jour plus intense de la part des consommateurs. Dans ce jeu du « je serais plus malin que toi », les professionnels ont, depuis une dizaine d’années, cherché à développer leurs activités sur des cibles plus « facile », moins critiques.
L'illusion du père

En premier lieu et avant de rentrer dans le « vif » du sujet que traite ce mémoire, je souhaite faire une brève présentation de mon parcours et ce qui m’a amené à vouloir me pencher sur le thème de la fonction paternelle. Tout d’abord, j’ai trente-quatre ans et suis père de deux enfants, un garçon de onze ans et une petite fille de huit ans. Cette paternité précoce m’a long-temps interrogé et m’a souvent renvoyé à mes propres difficultés.

Au fur et à mesure de mon parcours et de mes expériences professionnelles, je me suis aperçu que je véhiculais naturellement ce comportement « paternant », pro-tecteur, quelquefois « surprotecteur ». Au point que cette attitude m’a sou-vent été reprochée dans le cadre de mon travail, dans la proximité qu’elle générait.

Relation et psychopatie: Un impossible travail

PREAMBULE. «Errer seul dans sa vie Errer à la recherche de soi même, Errer entre deux encrages, Errer entre illusion et désillusion. » Les “Chevaliers de Thanatos, Rendez-vous à la porte de corne !” Ce sous-titre mérite explication : C’est J.-P. Chartier qui, dans le cadre de son travail à la Sablière, a appelé les psychopathes qu’il rencontrait, les “Chevaliers de Thanatos”. Ces jeunes, sans cesse à la recherche de limites, déambulent dans la vie en quête de celui qui pourra les arrêter. Ils remettent sans cesse leur vie en jeu. Ils sont en proie à un cauchemar, «auraient-ils vécu quelque expérience infantile, évidemment postérieure à leur rencontre décevante avec l’Autre, qui leur aurait prouvé que le rêve pouvait devenir réalité ? » Thanatos leur aurait-il envoyé un rêve qui serait passé par la porte d’ivoire , donc mensonger, qui les aurait trompés, brouillant leurs repères, les égarant entre vrai et faux ? Notre travail ne serait-il pas alors de rétablir le vrai en leur donnant rendez-vous à la “porte de corne”, là où passent les rêves véridiques ? Ils sont de plus en plus nombreux, perdu dans une errance qui semble sans fin. Ils naviguent, portés par des courants multiples et contradictoires. Ils ne font que passer : famille d’accueil, urgence psychiatrique, institution, prison. A la recherche d’eux-mêmes ? A la recherche de L’Autre ? A la recherche, illusoire, de celui qui pourra leur dire qui ils sont ?

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