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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

L’Esprit du don : Jacques T. Godbout

L’Esprit du don : Jacques T. Godbout Dans le chapitre don, marché et gratuité, l’auteur se forge une réflexion générale sur le concept de gratuité dans un système de don. Sa théorie : le don est gratuit car celui qui donne, prend le risque de ne rien recevoir en retour, c’est le cas très clair du don du sang : il n’y a pas de retour possible entre deux individus car celui qui donne son sang ne sait pas pour qui.

Le don est partout. Au sein de l’entourage, de la famille, mais aussi dans le milieu professionnel et au niveau de la société. Dans nos pratiques sociales, le fait d’avoir un apport théorique sur le don et les échanges permet d’analyser et d’ajuster la relation éducative qui peut s’établir entre deux sujets. Ainsi le don n’est plus banal, il a une signification.
Catégorie: Fiche de lecture Educateur spécialisé
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Documents associés

Violence et abus sexuels dans la famille. Reynaldo Perrone – Martine Nannini

PRESENTATION DE L’OUVRAGE

Les auteurs, Reynaldo PERRONE et Martine NANNINI ont co-écrit cet ouvrage. Reynaldo PERRONE est un psychiatre et thérapeute familial. Après avoir travaillé à l’étranger, et en tant que Directeur de l’Institut de formation et d’application des thérapies de la communication de St Etienne, il est actuellement formateur en thérapie familiale structurale et professeur à la faculté de psychologie de Grenoble. Martine NANNINI est une éducatrice et thérapeute familiale, licenciée de philosophie, elle exerce comme formatrice à l’Institut de formation et d’application des thérapies de la communication à St Etienne et comme superviseur en Suisse et en France. Cet ouvrage de 135 pages, paru en 1995 aux éditions E.S.F Editeur est un ouvrage de la collection « sciences humaines appliquées / L’art de la psychothérapie ».

Il propose une approche systémique et communicationnelle de la violence conjugale et des abus sexuels dans la famille. Ainsi, tout au long de l’ouvrage, les auteurs tentent, par une perception globale, d’étudier les effets des interactions entre les différents membres d’une famille (qu’ils désigneront par « système »). Ils partent donc du principe que chaque élément du système agit sur le système tout entier mais en étant lui aussi influencé par les communications verbales et non-verbales qui lui arrivent du système. Afin d’élaborer des protocoles de prise en charge thérapeutique novateurs qui interviendraient sur les conditions d’apparition de la violence et donc sur le système, les auteurs observent puis analysent les caractéristiques de cette communication et de cette relation particulières à une situation de violence ou d’abus sexuel dans la famille.

La machine à trier : Comment la France divise sa jeunesse

Nous remarquons une inquiétante aggravation des inégalités entre les jeunes qui bénéficient d’un diplôme et ceux qui n’en bénéficient pas. Il y a un profond malaise dans notre société, les jeunes non diplômés sont exclus et discriminés par le handicap que constitue l’absence de diplôme. En matière de mœurs, les jeunes non diplômés ont un caractère bien différent des autres : ils sont beaucoup moins permissifs en matière de tromperie, relation sexuelles, avortement… alors que les jeunes diplômés sont plus ouverts face à cela.  Par contre les jeunes sans diplôme déclarent plus profiter du système (fraude, travail au noir, indemnités…), ils sont détachés de la société alors que les diplômés ont un fort sentiment d’intégration et de participation à cette dernière. Pourtant, tous veulent les mêmes choses, tous sont préoccupés par le désir de trouver un emploi, de fonder une famille et tous jugent que travailler est très important mais malgré ces envies, certain n’ont pas cette opportunité car ils n’ont pas démarré avec les mêmes chances dans la vie.

La relation d'aide en service social : Anne-Marie Bernard

La relation d'aide en service social est un ouvrage collectif écrit par Anne-Marie Bernard, Josette Demmou, Véronica Gargan, Michèle Girardet, Geneviève Jolicoeur et Charlotte Périé, qui sont toutes assistantes de service social dans des services spécialisés. La plupart sont également formatrices et proposent des supervisions dans le cadre de l'association FARE2 à Toulouse.

Ce livre a été publié pour la première fois en 2002 aux éditions Eres dans la collection Pratiques du champ social. La version étudiée ici est celle de 2010. C'est donc un ouvrage contemporain qui s'intéresse à la relation d'aide considérée comme le cœur du métier d'assistant de service social en lien avec les évolutions récentes de ce métier (les auteurs parlent de «complexification du travail social» et du «renforcement des contraintes institutionnelles» p.9)). La relation d'aide qui y est développée tient compte de la personne mais aussi de son environnement social et familial avec l'idée sous-jacente de potentialités chez cette personne que l'on peut développer pour que sa qualité de vie s'améliore.  Cet ouvrage s'intéresse aux conditions nécessaires pour qu'une relation d'aide puisse se mettre en place mais aussi aux limites et aux contraintes de l'aide dans le travail social. Ces réflexions s'accompagnent de témoignages et d'exemples issus de la pratique qui permettent d'illustrer, de compléter ou de relativiser les apports théoriques. 

Les vilains petits canards

Présentation de l’ouvrage et de son contexte

Pour ce travail, mon intérêt s’est porté sur le dernier ouvrage de Boris Cyrulnik, Les vilains petits canards, paru en février 2001 chez Odile Jacob. Boris Cyrulnik est né en 1937 à Bordeaux. Sa vie bascule en 1943, lorsqu’il est arrêté avec sa famille par la Gestapo et conduit à Drancy. Agé de six ans, il réussira à fuir, alors que ses parents sont déportés. Cet épisode douloureux de son histoire, l’auteur l’a longtemps gardé intime. Les médias s’en sont emparé lorsque dans les années 90, il a souhaité faire remettre la médaille des Justes à une femme qui, en le cachant durant trois jours, lui a sauvé la vie après son évasion. C’est à partir de ce drame que vont se déterminer ses choix professionnels (Cyrulnik parle de son "étoile du berger".)

Après des études de médecine, il devient neuropsychiatre, psychologue et psychanalyste. Sa volonté de comprendre et de "réparer d’autres humains" l’amène à franchir les barrières des disciplines, faisant notamment appel à l’éthologie. Il compte parmi les pionniers de l’éthologie humaine et dirige aujourd’hui un groupe de recherche en éthologie clinique à l’université de Toulon-La Seyne. C’est peut-être dans son vécu qu’est apparu l’intérêt de Cyrulnik pour le concept de résilience ; il est aujourd’hui le premier en France à s’atteler à ce principe déjà largement travaillé aux Etats-Unis. Le mot provient du latin resalire (re-sauter). En physique, ce terme décrit la capacité d’un métal à résister aux pressions et à reprendre sa structure initiale.

Passé dans le vocabulaire de la psychologie, il définit la capacité à vivre, à se développer en dépit des adversités. Dans Un merveilleux malheur, l’auteur s’interrogeait sur les "processus de réparation de soi" inventés par les surveillants des camps de la mort ; dans Les vilains petits canards, il explique comment ces processus se mettent en place dès avant la naissance et permettent de se reconstruire après une blessure. Dans un style métaphorique, suivant un cheminement non linéaire, l’auteur met en scène le concept dans ces deux aspects de résistance à la destruction et de reconstruction d’une "vie valant la peine", étayant son propos de considérations théorique et d’exemples cliniques ou historiques.

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