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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

Comment se reconstruire quand on a été une femme victimes de violences conjugales.

Comment se reconstruire quand on a été une femme victimes de violences conjugales. Par définition, « l’être humain » est un être capable de relations pacifiques et amicales avec autrui. Or, depuis tout temps, la violence est présente dans notre monde. Elle se retrouve sous plusieurs formes (guerres, violences urbaines, violences entre particuliers…) et dans les deux sphères : privé et publique. C’est un paradoxe quand on connaît tous les problèmes qu’engendre la violence dans les différentes époques (guerres mondiales, génocides…) et malgré tous les efforts de l’humanité pour l’éradiquer, elle est toujours présente à notre époque. Selon plusieurs spécialistes, la violence serait l’expression naturelle de l’agressivité. Cette dernière n’est donc qu’une part de la violence mais elle n’y suffit pas. D’autres éléments interviennent dans sa survenue : par exemple, certains contextes facilitent le passage à l’acte, il s’agit parfois d’un mal être; la violence entraîne également la violence (en effet, si un homme frappe sa femme et que celle-ci n’y répond pas, il recommencera et cela deviendra une habitude) ; les difficultés à accepter les frustrations peuvent engendrer la violence ; enfin, l’environnement joue un rôle très important (par exemple, les grands espaces urbains où la violence est devenue presque anonyme).

La violence conjugale est aujourd’hui inacceptable mais persiste dans toutes les sociétés.Les victimes de ce genre de situations, le plus souvent des femmes, se retrouvent gravement touchées (physiquement ou psychologiquement) et perdent leur autonomie sur tous les plans. Contrairement à ce que certains pensent encore, les femmes victimes de ce genre d’actes souhaiteraient quitter ce milieu violent mais n’y arrivent pas pour plusieurs raisons : attachement affectif au conjoint, peur de se retrouver seule, peur de perdre ses enfants, ses habitudes, des représailles… Lorsque ces femmes prennent la lourde décision de quitter ce conjoint violent, elles passent par une période de transition qui leur permet de mieux comprendre pourquoi elles en sont arrivées à ce point et de prendre du recul pour mieux avancer dans leur future vie.
Catégorie: Mémoire Conseiller en économie sociale et familiale
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L'intégration des enfants autistes en milieu scolaire

La loi d’orientation du 30 Juin 1975 en faveur des personnes handicapées pose les principes généraux du cadre juridique de l’action des pouvoirs publics. Ainsi, cette loi expose l’obligation éducative pour les enfants et adolescents handicapés. Le plan Handiscol mis en place en 1999 identifie l’ensemble des mesures ou dispositifs mis en place pour favoriser la scolarisation des enfants et adolescents handicapés en milieu ordinaire. De ce fait, le gouvernement met tous en œuvre pour permettre à tous les enfants, quelque soit leur besoin, d’accéder à la scolarisation et préconise, dés que cela est possible, une intégration en milieu ordinaire. Selon une enquête nationale sur l’éducation des personnes autistes, effectuée en 2002 par l’association Autisme France1, 18,9% des enfants atteints d’autisme étaient principalement pris en charge par l’école contre 56,2% en IME et 26,8% en hôpital de jour. Paradoxalement et malgré les lois effectives, l’intégration des enfants autistes en milieu ordinaire reste encore une exception.

Les relations sociales et familiales des personnes âgées aujourd'hui
En croisant ces différents constats, j’ai souhaité réfléchir sur le thème des relations sociales et familiales des personnes âgées aujourd’hui, et ce pour deux raisons essentielles : ¤ La première raison est personnelle. Je pense que de nos jours, les personnes âgées occupent une place grandissante et que le regard de la société sur la vieillesse et la retraite a évolué. Les améliorations de la santé, ainsi que, l’augmentation de l’espérance de vie font que de nos jours, un nouveau retraité a encore de nombreuses années à mettre à profit mais aussi de nombreuses activités à entreprendre car il est en pleine forme, c’est-à-dire indépendant et actif. ¤ La seconde raison est davantage professionnelle. Actuellement les retraités et particulièrement les jeunes retraités ne se cantonnent plus à de simples activités occupationnelles. De plus, il me semble qu’ils pourraient développer un statut de « personnes ressources » vers des activités à vocation sociale.
Les emplois aidés : un pas vers l'insertion professionnelle des personnes sortantes de prison
Chaque sortie de prison est une aventure individuelle, chaque situation est très différente en fonction du motif de sortie et de la durée de détention. Pour toutes les personnes, incarcérées pendant plusieurs mois ou années, la sortie vers l’extérieur est souvent difficile. Il faut se réinsérer socialement dans un monde qui a évolué. Si le détenu n’a pas été préparé il se retrouve désorienté devant des procédures longues, fastidieuses et parfois compliquées. Il doit se prendre en main, rechercher un emploi, redevenir autonome. La sortie signifie une succession d’épreuves pour recommencer à vivre, s’affirmer et ne pas retomber dans la délinquance. Cette lutte de chaque instant c’est aussi le départ d’une nouvelle vie, une renaissance. J’ai choisi de traiter du public post carcéral car ce sont des personnes fortement stigmatisées avec souvent un parcours de vie atypique. La prison les a marqué à vie et ils en ressortent complètement bouleversé. Il faut réapprendre à vivre, concevoir son futur alors que le poids du passé est toujours présent. Dans ce long parcours vers l’insertion les personnes sortantes de prison sont confrontées à de nombreuses difficultés qu’il leur faudra résoudre
L’après prison : réinsertion et liens sociaux
« Prison », « milieu carcéral », « détenu », « sortant de prison », « violence », « crime »… Voilà autant de termes trop souvent utilisés, stigmatisés et souvent incompris pour la plus part des individus. Le « prisonnier » est réduit à l’objet de son délit (vol, meurtre…) et se trouve dénué de toute incarnation humaine. La prison est banalement connue comme le lieu de détention ayant pour objectif de punir et de faire payer un fait commis et reconnu comme crime ou délit dans une société donnée par un individu. Le but de cette punition, est d’isoler l’individu dans une cellule, et lui interdire certains types de libertés pendant la durée de sa peine, afin qu’il « règle sa dette envers la société». La définition des délits et des crimes évolue dans le temps et selon les sociétés. Les sanctions sont dépendantes de ces évolutions, des droits des individus (âge de la majorité, droits à être défendu, droits des femmes, lutte contre les discriminations, informatique et liberté…) et des lois qui en découlent. La prison (l’isolement) apparaît donc comme le seul moyen trouvé par une société pour exclure des personnes en marge, susceptibles de mettre en danger autrui, eux-mêmes ou bien de nuire au bon fonctionnement social et légal, susceptibles encore de porter atteinte aux libertés ou aux jouissances individuelles et communes. Le grand public ignore les évolutions des conditions de détention ou des droits des détenus, par suite ignore aussi ce qu’il advient des individus à leur sortie de prison.

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