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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

Les difficultés du parcours d'insertion des jeunes en rupture familiale.

Les difficultés du parcours d'insertion des jeunes en rupture familiale.

Depuis 1980, la France vit une situation de crise complexe et délicate ; nombreuses sont les personnes exclues du système économique. Les jeunes générations sont particulièrement touchées par les mutations profondes de la société : chômage, précarisation des emplois. Leur insertion dans la vie active se retarde, et emprunte des parcours souvent difficiles. L’absence d’activité professionnelle est un obstacle majeur à l’élaboration de tout un projet de vie : recherche d’une autonomie propre, accès à un premier logement. Or, le logement représente le premier lieu de construction personnelle, sociale et familiale de tout individu. Louis Besson, secrétaire d’Etat a déclaré en 1998 : « Dans une période où l’on a vu s’accroître la pauvreté, la précarité économique et professionnelle, mais aussi les déchirures familiales, la montée de l’individualisme avec la perte des valeurs de solidarité, le logement, nous devons même dire l’habitat, représente indéniablement ce facteur d’insertion, de reconnaissance sociale et de sécurisation. »

Les difficultés d’insertion des jeunes sont les conséquences d’une société en mutation, avec de nouvelles formes de travail, nouvelles formes de pauvreté, qui touche une large partie de la population. Le développement du travail précaire, de la paupérisation ; les difficultés croissantes à se loger lorsque l’appui de la famille est impossible sont les causes profondes de ces situations. Rechercher un emploi et un logement parallèlement, pour des jeunes n’ayant pas d’entourage proche sur qui s’appuyer, pouvait peut être paraître évident, mais en pratique, les conditions d’accès et de maintien sont telles, que l’on s’interroge sur la priorité à donner. Bien souvent, les jeunes mettent une priorité sur l’emploi après avoir été confrontés à la réalité du marché du logement. L’emploi permettant de survivre grâce au revenu. Mais pour favoriser leur bien être, éviter qu’ils ne basculent vers une forme de marginalisation, il est nécessaire de les aider à écourter leur chemin difficile vers une autonomie et de considérer l’emploi et le logement dans un ensemble. C’est en ce sens que l’accompagnement social associé à un travail en partenariat étroit se justifie.

Catégorie: Mémoire Conseiller en économie sociale et familiale
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Documents associés

Les actions collectives et l'insertion sociale
Aujourd'hui, les actions collectives prennent toute leur légitimité en raison de la déstabilisation du travail social dans un contexte social et économique en mutation. Comme le souligne Robert CASTEL, « si le travail social est aujourd’hui déstabilisé, c’est qu’il est confronté à de nouvelles populations dont le profil diffère de celui de la clientèle à partir duquel il s’est constitué ». De nos jour, le travail social doit s'adapter à l'apparition et l'installation d'un chômage de masse et à des situations sociales de plus en plus complexes subies par des personnes ayant un cumul de difficultés. C'est en cela que le travail social, jusque là individualisé va se tourner vers l'intervention sociale collective. Depuis quelques années, de nombreuses formations de travailleurs sociaux ont engagé des réformes pour laisser place à l'Intervention sociale d’intérêt collectif (ISIC) dans leurs programmes. En 2004, la formation des Assistants de service social marque le premier pas vers la reconnaissance de l'intervention sociale collective dans les pratiques sociales en introduisant la parité entre l'intervention individuelle et collective, suivie par d'autres, notamment celle des CESF en 2009. Les travailleurs sociaux sont aujourd'hui outillés pour élargir l'intervention sociale au collectif. Les actions collectives répondent aussi aux incitations politiques sur la participation active des personnes en situations de pauvreté et d'exclusion annoncées notamment par les lois du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale, du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et de chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées et celle de 2008 généralisant le RSA qui a érigé la participation en une obligation légale. Dans un contexte d'économie budgétaire qui vise une logique de résultats à moindre coût, les actions collectives permettent une meilleure visibilité de leur intervention auprès des publics. Elles sont plus souvent communicables que l'intervention individuelle en s'évaluant de manière plus quantitative à l'inverse de ces dernières qui restent souvent dans l'ombre pour raison déontologique ou éthique et qui se mesure de manière plus qualitative. Ce constat fait naître en moi l'interrogation suivante : quel est le rôle des actions collectives dans l'insertion sociale des bénéficiaires du RSA ? Pour répondre à cette question, j'ai alterné les recherches théoriques et de terrain. En première partie, je me suis attachée à rendre compte de mon questionnement en restituant les résultats de ces recherches. Dans une seconde partie, je démontrerai comment les résultats de mes recherches m'ont amené à soulever une problématique et une hypothèse. La réalisation de ce mémoire m'a amenée à sortir du champs traditionnel de l'accompagnement individuel, qui était jusque là la seule pratique à laquelle j'ai pu assister, et à approfondir le travail social avec les groupes. La découverte de cette pratique professionnelle m'a sensibilisée sur l’intérêt que pouvait avoir le groupe sur l'usager et m'a donnée envie de mettre en oeuvre du collectif dans ma future vie professionnelle. En rencontrant et en étudiant les familles monoparentales, je me suis rendue compte à quel point la pauvreté et être bénéficiaire du RSA pouvaient avoir une incidence sur la condition de vie et surtout sur l' état psychologique. Malheureusement, le dispositif qui se veut de lutter contre la pauvreté et inciter les personnes à accéder à un emploi peut être dans certains cas impuissant face au nombre de difficultés qui peuvent s'accumuler chez certaines familles. C'est aussi dans ce cas là que l'accompagnement social collectif prend tout son sens et peut devenir une solution complémentaire pour faciliter l'insertion professionnelle mais avant tout sociale de ce public et des autres. L'isolement qui caractérise certaines familles et qui empêche toutes démarches ne peut être solutionné par un unique accompagnement individuel. Ce sont les actions collectives et plus particulièrement les autres (membres du groupe) qui vont apporter à la mère de famille monoparentale de quoi s'armer et affronter ses difficultés.
Rupture de la chaine alimentaire
La conservation des aliments est un sujet, un thème très important, puisqu'il a une influence directe sur la qualité des produits et la santé des individus. Une mauvaise conservation entraîne une dégradation rapide des aliments qui se remarque par de la moisissure, du verdissement ...mais aussi un développement accru des bactéries. Celles-ci peuvent provoquer une intoxication qui peut aller jusqu'à l'hospitalisation, voire la mort pour les personnes les plus faibles c'est-à-dire les enfants, les personnes âgées, les personnes malades …
EP- Action de sensibilisation à l'hygiène auprès des usagers d'un CADA
Fuir pour survivre, telle est la quête des demandeurs d’asile. J’ai souhaité aller à la rencontre des demandeurs d’asile car c’est un public que je ne connaissais pas du tout et auprès duquel j’avais envie de travailler. Il s’agit de populations fragilisées par l’exil et pour lesquelles l’accompagnement au quotidien est primordial. J’ai effectué mes trois périodes de stages au sein du CADA d’O. géré par l’association AFTAM. L’hébergement en CADA vise à répondre aux besoins spécifiques des personnes en situation de demande d’asile. Cet accueil permet un accompagnement social adapté et un suivi de la procédure administrative. La devise de l’AFTAM « donner les moyens de l’autonomie, meilleure chemin vers l’insertion »implique que ces centres jouent un rôle important dans la socialisation et l’accès à l’autonomie des personnes accueillies. La préparation à la sortie se fait dès l’admission car l’hébergement est transitoire et donc temporaire . Le CADA est un lieu d’acquisition des règles de vie quotidienne : gérer un budget, organiser la vie familiale, s’approprier l’hygiène domestique. La finalité du séjour est l’acquisition de l’autonomie. En pratique cette mission est parfois difficile à mettre en œuvre car elle suppose une participation active et une volonté des usagers d’être accompagnés.
Mémoire : Quand elle vient à faire défaut !
C’est au cours d’une formation dans le cadre d’un emploi saisonnier que j’ai pris conscience de la difficulté pour les travailleurs sociaux et médicaux sociaux d’accompagner les familles et les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Cette journée de formation, qui réunissait des professionnels, m’a permis d’acquérir des connaissances médicales sur la maladie et de découvrir les approches du problème par les travailleurs sociaux. J’ai alors souhaité approfondir la question de cette maladie en m’intéressant aux personnes qui en sont atteintes, à leurs familles et aux accompagnants. Le vieillissement de la population française s’accélère. En 2050, la France comptera plus de 11 millions de personnes âgées de 75 ans et plus. Près de 5 millions de personnes atteindront 85 ans et plus, soit trois fois plus qu’aujourd’hui. Le grand âge est souvent porteur de pathologies telles que la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées qui représentent un véritable fléau car elles conduisent à la dépendance de la personne malade qui devient « une lourde charge » pour sa famille. La maladie d’Alzheimer est restée très longtemps dans l’ombre. Mais grâce au travail des associations et des chercheurs, en 2007, la maladie d’Alzheimer a été déclarée grande cause nationale, signe que les pouvoirs publics ont pris en compte les difficultés liées à cette maladie pour les aidants, pour les personnes malades et pour les professionnels. Le plan Alzheimer 2008-2012 n’a d’ailleurs pas tardé à voir le jour, après le dépôt du rapport au Président de la République par le Professeur Ménard. Des nouvelles mesures vont être mises en place et notamment pour les personnes malades dont le diagnostic est découvert de manière précoce.

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