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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

En quoi les phénomènes de rupture favorisent t-ils l’exclusion ou l’intégration des jeunes de 16 à 21 ans ?

En quoi les phénomènes de rupture favorisent t-ils l’exclusion ou l’intégration des jeunes de 16 à 21 ans ?

Nous tirons de notre expérience que les actes de violence posés par les adolescents que nous accompagnons au quotidien, les amènent à être en rupture avec les autres mais aussi avec les institutions dont ils sont exclus.

Nous allons tout d’abord donner deux définitions concernant le mot « rupture », trouvées dans le dictionnaire « Le petit Robert » :

La rupture : Fait de casser, de rompre sous l’effet d’un choc, cessation brute, opposition entre des choses qui se suivent, fait d’interrompre des relations.

En rupture avec : en opposition affirmée, annulation d’un engagement, séparation plus ou moins brusque de personnes.

On peut donc dire que lorsque l’on évoque la rupture, cela fait écho à des liens qui sont rompus. Or, qu’est ce que le lien ?

Ce ciment, que l’on appelle souvent « lien social » et qui produit de la solidarité entre les membres d’une société, ne naît pas spontanément.

Il est le résultat de ce qu’on appelle l’intégration qui peut être définie comme le processus qui permet aux membres d’une société de se reconnaître comme équipiers d’un même bateau, si l’on peut faire cette comparaison, c'est-à-dire solidaires les uns des autres, ayant chacun vis-à-vis des autres des obligations mais aussi des droits.

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La famille est pour l’enfant puis l’adolescent le lieu premier de structuration personnelle et d’apprentissage relationnel. La relation articule communication verbale et échanges affectifs ; elle se développe dans des dimensions de partage, d’accord, de confrontation, voire de conflit.

Celui-ci nécessite un minimum de liens et en soi, il est structurant. Il apporte du sens, signifie que le rapport social existe bien entre les personnes, puisqu’il suppose le maintien de la croyance de chacun en la valeur et la capacité d’adaptation et d’évolution du partenaire.

L’enfant, puis l’adolescent, devient capable de se percevoir en tant que « je », de vouloir ou ne pas vouloir. Il accède ainsi à la subjectivité et à l’identité.

La rupture doit se concevoir comme l’interruption, l’impossibilité d’établir ou de maintenir des liens. Un jeune en rupture avec sa famille est dès lors caractérisé par ses difficultés relationnelles, quel que soit son habitat, en famille ou indépendant. En effet, la rupture n’est pas assimilable à la distanciation géographique : il peut y avoir résidence séparée du jeune et de ses parents sans qu’il y’ait rupture, et la cohabitation ne signifie pas pour autant absence de rupture.

Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
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Documents associés

Dossier réseau et partenariat dans une MECS
J'ai effectué mon stage long au sein d'une Maison d'Enfant à Caractère Social accueillant des enfants de 2 à 13 ans située à Y. J'ai intégré une équipe éducative qui s'inscrit dans une démarche d'accompagnement de jeunes de 7 à 13 ans. En tant qu'éducateur, nous sommes responsables de la prise en charge éducative du groupe et de l'enfant en nous inscrivant dans une dynamique de projet personnalisé. Cependant, l'accomplissement du projet de l'enfant ou du groupe, ne peut généralement pas se faire avec les seules ressources de la structure accueillante. C'est pourquoi il est nécessaire de se tourner vers des partenaires et des réseaux afin d'y parvenir. J'ai pu observer ce travail en partenariat et en réseau lors de ce stage. Après avoir brièvement présenté l'institution, j'énoncerais nos différents partenaires, ensuite je tâcherais de donner une explication de ces deux termes que sont « réseau » et « partenariat ». Pour finir, je relaterais différentes interventions dans lesquelles je suis intervenue ou que j'ai pu observer.
Les modifications corporelles

Les modifications corporelles sont diverses, elles regroupent le tatouage, le perçage, la scarification, les implants chirurgicaux. On trouve divers termes pour désigner ces modifications corporelles que l’on commencera par définir. - Le tatouage tout d’abord, utilisé le plus couramment et connu de tous. Le tatouage est un signe visible inscrit à même la peau grâce à l’injection d’une matière colorée dans le derme à l’aide d’une aiguille d’un millimètre de long. Mentionné pour la première fois en 1769 par le capitaine COOK, le mot tatouage est dérivé du tahitien « tatau ». Il est surtout pratiqué sur les populations à peau claire, les populations à peau sombre le pratiquent plus rarement et sur certaines parties du corps telles les gencives et les lèvres. Il peut se pratiquer sur toutes les parties du corps sauf sur la langue. Le tatouage ne doit pas se faire sur un coup de tête ou pour répondre à un critère de mode passagère car c’est une marque indélébile qui restera toute sa vie. - Le piercing est un percement de la peau pour y poser un bijou, un anneau, une petite barre, etc. Signe d’exclusion au Moyen Age, le piercing s’impose aujourd’hui comme un acte de provocation et de revendication sociale. - S’y ajoute le stretching qui est un élargissement du piercing pour y mettre une pièce plus volumineuse. La scarification et les implants insérés sont moins connus mais cette pratique devient de plus en plus courante.

Qu’est-ce que la relation éducative ?

Qu’est-ce que la relation éducative ? 

La question n’a cessé d’être reprise sans que les réponses parviennent pour autant à épuiser le sujet. Issue des courants philosophiques (La République de Platon, l’Émile de Jean-Jacques Rousseau) elle a fait l’objet de très nombreux ouvrages contemporains sur l’éducation. Et c’est donc tout naturellement que, dans une méthode praxéologique associant expérience de la pratique professionnelle et réflexion sur celle-ci, l’éducation spécialisée se l’approprie à son tour. Toutefois, bien que formulée de façon identique dans le temps, ladite question ne fait plus l’objet du même traitement. D’une affaire de philosophe, elle est communément devenue un objet de technicien ; d’une interrogation sur l’être et sur sa place dans le monde, elle est devenue un questionnement sur l’avoir et le statut de l’individu dans la société.

L’éducation spéciale est issue d’un projet politique fort : le droit, pour chaque individu et à l’intérieur d’un même espace social, à la liberté de penser et d’agir en responsabilité, à l’égalité des chances dans le respect des trajectoires de vie propre à chacun et à la fraternité qui permet la ressemblance des êtres en dépit de leurs différences. « Liberté, égalité, fraternité » n’est pas une devise devenue surannée mais l’énoncé de valeurs, historiquement marquées, qui servent de repères à la fois à la construction d’un espace démocratique et à l’avènement d’un être apte à déterminer par lui-même le sens de sa présence au monde.

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S’il est clair que les places ne sont pas interchangeables dans la relation éducative, il apparaît néanmoins que cette dernière ne peut fonctionner que sur un mode d’échange bilatéral, si l’on veut qu’elle soit opérante pour le sujet, celui-ci ayant légitimement besoin d’un retour, d’une marque de confiance pour aller plus loin dans la relation. Cela ne signifie pas, encore une fois, que l’éducateur puisse utiliser l’autre comme confident pour se faire du bien, ou qu’il se laisse aller à parler de lui à tort et à travers parce qu’il est de nature ouverte et bavarde, mais bien, comme le précise J. ROUZEL, qu’il le fasse « au service d’une cause qui lui est extérieure et [qu’] il professionnalise ses actes. » 

Le travail éducatif ne peut donc vraiment s’engager que dans l’échange intersubjectif et ne peut se poursuivre que dans un cadre relationnel privilégié, de reconnaissance, d’écoute et de confiance. Il est essentiel de veiller à ne pas rompre la relation afin que le sujet puisse toujours s’exprimer, se sentir compris malgré et dans son ambivalence et être entendu et reconnu là où il se trouve.

La transmission intergénérationnelle

Je suis en stage dans un Institut Médico-Educatif auprès de jeunes de 12 à 14 ans pré-sentant une déficience intellectuelle légère avec des difficultés scolaires et des troubles associés. L’objectif étant de développer la personnalité, la socialisation, la communication des jeunes dans l’optique d’une intégration en milieu ordinaire. Afin d’approfondir mes connaissances, je souhaite réfléchir sur la transmission intergénérationnelle au sein d’une famille dysfonctionnante et sur mon positionnement professionnel.

Mes axes de réflexion :
- La transmission intergénérationnelle : (Comment être acteur de cette transmission?).
- Vivre au sein d’une famille dysfonctionnante (quels enjeux ?)

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