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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

DPP en IME et MECS

DPP en IME et MECS Deux situations se déroulent en effet sur un temps du repas, alors que la dernière présentera un entretien informel. Ces temps du quotidien sont de véritables supports pour moi dans le cadre de ma pratique professionnelle. Dans chaque situation, je présente tout d’abord le contexte de celle-ci, pour ensuite en décrire le déroulement. Ensuite, je décris mon intervention tout en analysant ma pratique, en lien avec le domaine de compétence 1 « accompagnement social et éducatif spécialisé » et en utilisant des supports théoriques.

Dans ce dossier, j’aborde diverses réflexions qui me tiennent à cœur, et qui m’ont réellement questionné : l’entrée en relation, le rapport à la norme, l’acceptation du handicap, l’acceptation dans un groupe, l’autorité. En analysant mes actions, ce dossier m’a permis d’affiner mon positionnement professionnel, permettant ainsi de me créer une véritable identité professionnelle. En effet, dans ma pratique, je me rends aujourd’hui compte que l’informel et le quotidien prennent une place importante. Je peux reprendre les propos d’une collègue en CHRS qui m’énonçait : « Tu aimes bien mettre de l’importance dans les petits riens du quotidien ! ». J’accorde beaucoup d’importance à prendre en compte la singularité de chacun et pour cela il faut être authentique, et ne pas hésiter à s’investir, à prendre des initiatives.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
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Dépendance au poker
La pratique du poker est actuellement très répandue parmi les adolescents et les jeunes adultes. Convivialité, plaisir du jeu, appât du gain ou encore identification aux célébrités, que recherchent les jeunes à travers cette expérience ? Salles de jeu clandestines, cyberespace, soirées entre copains, que révèle cet usage en termes de pratiques sociales ? Pratique récréative ou pratique excessive, assistons-nous à l’émergence d’une nouvelle forme de dépendance ? Comment interpréter l’adhésion à cette nouvelle forme de loisir? Répond-elle à une recherche de reconnaissance sociale fragilisée par le contexte du travail ou peut-on y voir un changement de mœurs, de valeurs, de recherche de plaisirs faciles, en cohérence avec les attitudes valorisées par la société de consommation ?
Rapport de stage dans un Service Territorial Éducatif en Milieu Ouvert
C’était l’occasion pour moi de faire des recherches sur les mesures d'investigations. De mesurer ainsi le chemin parcouru entre la loi du 5 juillet 1850 prévoyant une "observation" de 3 à 6 mois, avant d’être admis aux travaux agricoles des colonies pénitentiaires et les actuelles mesures d’investigations à savoir : le Recueil Renseignement Socio-éducatif (RRSE) et la Mesure Judiciaire d'Investigation Éducative (MJIE) entrée en vigueur le 2 Janvier 2011 et remplace alors l'IOE (Investigations et Orientations Éducatifs). Lors de mon stage, j'ai participé à différents entretiens dans le cadre des COPJ (Convocation par Officier de Police Judiciaire) où l'éducateur est invité dans un temps relativement court, d'évaluer la situation familiale, scolaire et sociale du mineur. Et au regard de ce cette évaluation et au contexte de saisine, il formule s'il y a lieu une proposition du service éducatif.
En quoi les phénomènes de rupture favorisent t-ils l’exclusion ou l’intégration des jeunes de 16 à 21 ans ?

Nous tirons de notre expérience que les actes de violence posés par les adolescents que nous accompagnons au quotidien, les amènent à être en rupture avec les autres mais aussi avec les institutions dont ils sont exclus.

Nous allons tout d’abord donner deux définitions concernant le mot « rupture », trouvées dans le dictionnaire « Le petit Robert » :

La rupture : Fait de casser, de rompre sous l’effet d’un choc, cessation brute, opposition entre des choses qui se suivent, fait d’interrompre des relations.

En rupture avec : en opposition affirmée, annulation d’un engagement, séparation plus ou moins brusque de personnes.

On peut donc dire que lorsque l’on évoque la rupture, cela fait écho à des liens qui sont rompus. Or, qu’est ce que le lien ?

Ce ciment, que l’on appelle souvent « lien social » et qui produit de la solidarité entre les membres d’une société, ne naît pas spontanément.

Il est le résultat de ce qu’on appelle l’intégration qui peut être définie comme le processus qui permet aux membres d’une société de se reconnaître comme équipiers d’un même bateau, si l’on peut faire cette comparaison, c'est-à-dire solidaires les uns des autres, ayant chacun vis-à-vis des autres des obligations mais aussi des droits.

Faut-il sanctionner pour éduquer?
Mes diverses expériences professionnelles en tant qu’éducatrice spécialisée m’ont permises de rencontrer des publics d’âge, de sexe, de personnalité et de problématique diverses. Au sein des différents établissements accueillant un jeune public, j’ai pu accompagner des enfants et des adolescents en devenir et avoir la possibilité de partager des connaissances, des valeurs, des règles de conduite qui, je l’espère, contribueront à les socialiser, c’est-à-dire les aider à s’intégrer, s’adapter et évoluer harmonieusement dans notre société.
Cependant, intérioriser des normes n’est pas chose agréable et aisée. Tout comme Rome ne s’est pas construite en un jour, je me suis aperçue que la transmission de règles n’appelle pas l’assimilation immédiate de ces dernières, même avec la meilleure volonté du monde. Alors que je m’évertuais au quotidien à expliquer, imposer, rappeler des règles de la vie en communauté, les enfants me renvoyaient souvent les interrogations suivantes : pour quelles raisons faudrait-il se contraindre à un modèle de conduite imposé par d’autres, ce qui, de toute évidence, nous restreint dans notre liberté d’agir? N’est-il pas plus plaisant de n’écouter que ses désirs et de les satisfaire loin de toutes ces limites ? Après tout, en quoi est-ce si grave ?
L’enfant et l’adolescent sont confrontés à ce questionnement des limites. A l’idée d’une frustration trop pénible à supporter, ils peuvent faire le choix de s’affranchir de toute exigence et finalement transgresser les règles pour parvenir à leurs fins.
L’éducateur, face à ces écarts de conduite, se retrouve englué dans une préoccupation répétitive auquelle j’ai moi-même été confrontée. Je sais qu’il y a eu transgression et qu’il faut que je réagisse, mais comment ? S’offre alors une succession de choix dont l’un, qui semble faire le plus d’effet et marquer les esprits. Celui-ci est appelé la sanction. La sanction est souvent l’outil choisi par l’éducateur pour signifier à l’Autre qu’il est allé trop loin dans ses actes. Ce qui m’amène à m’enquérir de son bien-fondé : faut-il sanctionner pour éduquer ? Et sur un plan personnel, pourquoi m’est-il difficile d’avoir recours à cet outil ?

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