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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

Comment l'éducateur accompagne, au travers de situations de séparations, l’individu vers son autonomie ?

Comment l'éducateur accompagne, au travers de situations de séparations, l’individu vers son autonomie ? J’ai pu me rendre compte que la séparation était au centre de la problématique de tous les jeunes accueillis en institution, qu’ils soient porteurs d’un handicap ou en carences éducatives, sociales et familiales. Une séparation réussie permet à la personne de grandir. Une séparation vécue comme une rupture, peut faire des dégâts. Je vais exposer les situations très différentes de trois jeunes. Le premier porteur d’un handicap, est accueilli à la journée dans un I.M.E. Les deux autres sont des jeunes filles reçues à l’internat dans les « studios intérieurs ». La première est là à la demande de ses parents dans le cadre d’un accueil provisoire, l’autre est une « jeune majeure », donc, à sa demande.

Ce qui est important, c’est la permanence de l’acte éducatif et une politique commune cohérente portée par une équipe, des individus qui travaillent dans la même direction, le même but. Le projet du jeune sert de fil conducteur et de base de travail à l’équipe. C’est l’équipe qui régule le travail auprès des jeunes et qui sert de tiers nécessaire tant pour créer des liens avec eux et leur permettre de rester, que pour les accompagner vers un ailleurs qui leur appartiendra. Ces jeunes sont dans la rupture…. Dans les actes qu’ils posent et dans leurs mots, nous avons à leur démontrer que le lien ne se rompt pas aussi facilement et qu’ils peuvent eux aussi renouer avec d’autres personnes. Nous devons permettre à ces jeunes de passer de la rupture à la séparation utile.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Documents associés

L'ordonnance du 2 février 1945

Rompant avec le système juridique prévalant sous l’ancien régime, qui ne faisait aucune différence entre les adultes et les enfants concernant la responsabilité pénale, le Code Pénal de 1810 fixa la majorité pénale à 16 ans. Le juge chargé d’une affaire mettant en cause un mineur de moins de 16 ans se fondait alors sur le critère de discernement. S’il était établi que le mineur avait agi sans discernement, le juge prononçait un acquittement, mais le mineur devait être éloigné de la société et faisait l’objet d’un placement en maison de correction où il bénéficiait de mesures éducatives, pour une durée, qui ne pouvait aller au-delà de son vingtième anniversaire. En revanche, si le juge estimait que le mineur avait agi en pleine connaissance de cause, il bénéficiait d’une atténuation de peine, mais devait effectuer celle-ci dans les conditions de droit commun. Ce système fut critiqué car il favorisait la promiscuité et ne prenait pas suffisamment en compte les spécificités de la délinquance juvénile par rapport à la criminalité en général. Pour remédier à cette insuffisance, la loi du 5 avril 1850 instaura alors les colonies pénitentiaires de jeunes détenus, accueillant tous les mineurs délinquants quel qu’ait été leur niveau de discernement. Une loi du 12 avril 1906 porta la majorité pénale à 18 ans.

DC 3 : L’absence pour être présent
Après une période d’observation nécessaire, je me suis intégré complètement au travail effectué au sein du SAA, j’ai bénéficié d’une large liberté d’initiative. Cela s’est concrétisé par l’organisation d’un week-end dans la région de Montbéliard avec trois personnes, dont j’ai eu toutes les responsabilités. Dans cet écrit, je vais réfléchir sur la notion de présence et d’absence en m’appuyant sur ma situation, ainsi que sur les effets institutionnels sur les personnes. Ma situation concerne la relation que j’ai eu avec une personne en particulier, que j’appellerais Claude, que j’ai accompagné au Service d’Accueil Adapté (SAA).
DF 1 : Éthique et déontologie : l’ES est-il un professionnel engagé ?
Selon le référentiel professionnel, "L'éducateur spécialisé répond à une commande sociale éducative exprimée par différents donneurs d’ordre et financeurs, en fonction des champs de compétences qui sont les leurs dans le cadre de la décentralisation : mesure individuelle, collective ou territorialisée." Cela pose la question de la possibilité de prise d'initiatives de l'ES et de sa position par rapport à cette commande. Doit-il y répondre sans prendre en compte ses valeurs propres?
Rapport de synthèse, étude de cas : Michel
Michel est un enfant très emprunt des origines de son père, contrairement à ses frères et sœur. Le teint hâlé, les yeux et les cheveux très noirs, il est robuste et ne présente pas de problème physique grave, si ce n’est ses pieds rentrés qui lui donnent une course toute particulière mais pas handicapante. Il est marqué de nombreuses écorchures présentes et passées, dont il se désintéresse, de la même manière qu’il se désintéresse de ses vêtements qu’il met à rude épreuve. L’arrivée de Michel à l’H s’est faite tout d’abord au travers de visites médiatisées en présence des éducateurs du Foyer de l’Enfance. En effet, cela faisait trois mois qu’il était placé au Foyer, où il avait pris quelques repères, tant dans la structure, qu’au niveau des adultes.

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