Consignes pour le DC4

ICAF : Projet trousseau La visite à domicile est très importante dans le déroulement du « Projet Trousseau » et il est capital de la préparer sérieusement. Nous prenons rendez-vous, le référent Vie Active et moi-même, avec l’usager concerné, par téléphone. Le rendez-vous peut-être également pris lors des permanences, dans le local qui lui est réservé, ou dans la cour de Regain, de manière naturelle et imprévue. Je leur explique le but de notre future rencontre et quels sont les intérêts du «Projet Trousseau». Je n’ai eu aucun refus face à mes demandes d’entretien. Après leur avoir expliqué la raison de ma présence en tant que T.E.S.F., nous commençons l’entrevue.

Je demande alors aux occupants de bien vouloir répondre au questionnaire et à l’inventaire d’entrée. Cela me permet d’amener la discussion sur la manière dont les résidents priorisent leurs achats, et sur la façon dont ils anticipent leur futur départ. Cette visite permet aussi de découvrir le fonctionnement de leurs relations sociales. En effet, je réaliserais rapidement que si les familles font marcher leurs réseaux familiaux et amicaux, les personnes isolées y font moins appel et se débrouillent souvent seules pour récupérer ce dont elles ont besoin.

Accompagnement individuel d’une famille en difficultés financières Toutes ces attentions, font partie du premier contact avec la personne accompagnée qui va lui permettre à elle aussi de ne pas se sentir jugée mais de se sentir aider. Je l’invite à entrer dans mon bureau et lui tend la main pour lui dire bonjour. Par ce geste d’accueil, je reconnais la personne en difficulté comme individu à part entière et pas seulement un dossier.
Je lui propose ensuite de s’assoir et avant de commencer, je vais m’assoir de l’autre côté du bureau afin de me retrouver à la même hauteur que madame. Je ne souhaite pas me mettre en position supérieur par rapport à madame. Je suis accompagnante et non « sauveur ». C’est pourquoi, je commence mon entretien en lui demandant : « Qu’est ce que je peux faire pour vous ? ». Je centre mon entretien sur les solutions et non l’ensemble des problèmes afin de rassurer et la mettre en confiance.

EP : sensibiliser les familles à la maîtrise des énergies Au sein de la structure, nous avons environ 45% des personnes suivies qui avaient bénéficiées d’une subvention de FSL Energie. Ce diagnostic représentait donc une part importante du champ d’activité des professionnels sociaux de la CIPAS. Ce pourcentage avait retenu notre attention lors de multiples réunions avec notre hiérarchie. Ce domaine d’action était l’un des principaux axes au sein de l’équipe de la circonscription. La réduction du taux de demandes FSL Energie était un objectif qui émanait de nos supérieurs hiérarchiques. De plus, ce projet résolvait un problème important concernant nos usagers. Le responsable de circonscription se nommait chef de projet face à notre proposition. Les 4 techniciennes ESF à l’origine du projet s’étaient désignées pour former le comité de pilotage. Après acceptation du projet par l’ensemble de l’équipe, ce dernier pu être débuté.

Dossier : Le suicide chez les jeunes Pourquoi des jeunes qui ont toute la vie devant eux sont-ils si désespérés au point de mettre fin à leurs jours ? Il existe des événements ou des éléments importants qu’on rencontre en nombre plus important chez les suicidaires, ce sont les facteurs de risques. Les éléments ne sont pas sur le même plan : certains concernent la personne au moment où on la voit, d’autres sont plutôt reliés à son passé, d’autres encore à son environnement. Les facteurs de risques sont dits primaires quand on ne peut pas agir sur eux et qu’ils ont une valeur d’alerte (maladies mentales), secondaires si on ne peut agir que faiblement sur eux et qu’ils ont une faible valeur prédictive (adoption, maltraitance), tertiaires quand on ne peut pas agir sur eux et qu’ils n’ont aucune valeur prédictive (le sexe, l’âge).