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Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

L'intégration des enfants handicapés en milieu scolaire

L'intégration des enfants handicapés en milieu scolaire

C’est autour de la question de l’intégration scolaire en milieu ordinaire que j’ai voulu travailler. Ainsi j’ai essayer de comprendre quels étaient les enjeux et les freins de cette intégration en milieu ordinaire. Il est évident que cela représente une terrible prise de risque pour l’enfant handicapé, pour lequel les professionnels de l’éducation et les parents visent une autonomie maximale en fonction de ses possibilités. De ce fait on va le confronter au regard de l’autre, regard que l’on voudrait plus accueillant et ainsi plus tolérant… Ainsi parler d’intégration renvoie toujours au problème de la différence. Aussi après avoir donner une définition du handicap et de l’intégration scolaire, je vais essayer de montrer comment ce processus nécessite sans cesse de sonder notre regard sur le handicap et ainsi de toujours se poser la question de la « place la plus favorable à l’enfant » Avant de parler de l’intégration scolaire de l’enfant handicapé il me semble important de définir le terme de handicap.

Aujourd’hui encore on peut constater que l’intégration d’enfants handicapés en milieu scolaire ordinaire n’est pas simple et ne va pas de soi. Cependant la loi d’orientation du 30 juin 1975 a permis la prise de la nécessité d’une réflexion à propos de l’intégration scolaire et ainsi de faire avancer la pratique. Un long chemin a été ainsi parcouru jusqu’à la reconnaissance de droit pour l’enfant handicapé Ainsi aujourd’hui, dans une société où la lutte contre les exclusions est une priorité politique, un des objectifs est d’intégrer la personne handicapée et ainsi en premier lieu l’enfant. Ainsi le projet de réforme de la loi de 75 ( celle du 2 janvier 2002) traduit bien un changement par rapport à l’intégration scolaire : « Ce n’est plus seulement à l’élève, mais aussi à l’école de s’adapter pour accueillir les enfants dans toutes leur différences » Cependant cette réforme parviendra-t-elle à changer les mentalités des enseignants ? Sont-ils prêts à s’ouvrir, à travailler en étroite collaboration avec l’éducation spécialisé pour monter des projets d’intégrations fiables et solides ? S’uniront-ils pour faire en sorte que le processus d’intégration soit mieux mené et ainsi bénéfique à tous ?.. Pour ma part l’intégration scolaire en milieu ordinaire doit être présentée comme une « action progressive et cohérente » et comporter des solutions alternatives adaptée au handicap, choisies par l ‘enfant, la famille et les professionnels de l’éducation. Elles doivent s’appuyer sur un projet éducatif et individuel à chaque enfant aux dimensions à la fois médicales, psychologiques et sociales. Tout cela pour éviter de détruire l’enfant en prenant des décisions à son encontre et qui favoriserait plutôt un échec dans une tentative d’intégration issue à la base de bonnes intentions… Cela nous ramène toujours à la question sur la volonté et la capacité de la société à répondre à ce processus d’intégration …

Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Cependant, intérioriser des normes n’est pas chose agréable et aisée. Tout comme Rome ne s’est pas construite en un jour, je me suis aperçue que la transmission de règles n’appelle pas l’assimilation immédiate de ces dernières, même avec la meilleure volonté du monde. Alors que je m’évertuais au quotidien à expliquer, imposer, rappeler des règles de la vie en communauté, les enfants me renvoyaient souvent les interrogations suivantes : pour quelles raisons faudrait-il se contraindre à un modèle de conduite imposé par d’autres, ce qui, de toute évidence, nous restreint dans notre liberté d’agir? N’est-il pas plus plaisant de n’écouter que ses désirs et de les satisfaire loin de toutes ces limites ? Après tout, en quoi est-ce si grave ?
L’enfant et l’adolescent sont confrontés à ce questionnement des limites. A l’idée d’une frustration trop pénible à supporter, ils peuvent faire le choix de s’affranchir de toute exigence et finalement transgresser les règles pour parvenir à leurs fins.
L’éducateur, face à ces écarts de conduite, se retrouve englué dans une préoccupation répétitive auquelle j’ai moi-même été confrontée. Je sais qu’il y a eu transgression et qu’il faut que je réagisse, mais comment ? S’offre alors une succession de choix dont l’un, qui semble faire le plus d’effet et marquer les esprits. Celui-ci est appelé la sanction. La sanction est souvent l’outil choisi par l’éducateur pour signifier à l’Autre qu’il est allé trop loin dans ses actes. Ce qui m’amène à m’enquérir de son bien-fondé : faut-il sanctionner pour éduquer ? Et sur un plan personnel, pourquoi m’est-il difficile d’avoir recours à cet outil ?

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