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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

Formation et information des aides à domicile

Formation et information des aides à domicile En France, en 2006, l’espérance de vie atteint plus de 80 ans1 (84 ans pour les femmes et 77 ans pour les hommes). Cet allongement de la vie résulte essentiellement des progrès médicaux et sanitaires. Bien que de plus en plus d’individus « vieillissent en bonne santé », la vieillesse entraîne malgré tout une fragilité physique et fonctionnelle, pouvant mener à des accidents domestiques dont les conséquences physiques, sociales et psychologiques sont particulièrement préoccupantes pour les personnes âgées. Ainsi, ces dernières présentent un risque accru de perte d’autonomie.

Face au vieillissement de la population et à la politique sociale favorisant le maintien à domicile, les accidents domestiques occupent une place centrale dans cette problématique. Ce thème n’avait pas fait, jusqu’à présent, l’objet de formation. Cependant, limiter les risques liés au domicile et adapter le logement est nécessaire pour permettre le maintien de l’autonomie, l’amélioration de la sécurité ainsi que la compensation des handicaps liés à l’âge.
Catégorie: Autre Conseiller en économie sociale et familiale
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Etude et projet à l'ADMR
Le paysage économique de la société du XXIème siècle s’est modifié en raison des choix de productions industrielles. L’arrivée de l’informatique et de la haute technologique a amené des suppressions d’emploi mais a donné naissance à une économie de services. D’autre part notre époque connaît une population vieillissante. En raison de l’accroissement du nombre de personnes âgées, la part des inactifs est en augmentation. Confrontés à une précarisation de l’emploi, les pouvoirs publics visent le domaine de l’aide à domicile pour répondre à ce phénomène social. D’autre part, soucieux de réduire le déficit de la sécurité sociale, l’Etat préconise le maintien de la personne à domicile. Deux raisons se trouvent mises en évidence : réduire le temps de l’hospitalisation et permettre la sauvegarde des repères sur le plan psychologique.
Prévenir les chutes des personnes âgées pour bien vivre à domicile
Face au vieillissement de la population, le Gouvernement a décidé de mettre en œuvre de nouvelles mesures en matière d’accompagnement des personnes âgées. Le Plan Solidarité Grand Age, présenté le 27 juin 2006, prévoit le maintien à domicile des personnes âgées. Indépendamment des politiques sociales, une raison subsiste qui entrave le maintien à domicile des personnes âgées, il s'agit des chutes. La chute correspond à l’action de tomber au sol indépendamment de sa volonté. Principale cause de décès par accident chez les sujets âgés, les chutes entraînent une mortalité importante chez ces personnes.
Les difficultés dans les pratiques du jeune actif en matière de recherche de logement.
Selon une enquête de l’Insee, en 2001, les jeunes représentaient un tiers de la population sans domicile personnel, alors qu’ils ne constituent que 23 % de la population totale. « Faute de place disponible, les plus fragiles recourent à des solutions de fortune (squat, camping, etc.) » La population "jeune", de 16 à 25 ans, est presque pour moitié composée d’étudiants ; l’autre moitié composée d’actifs : jeunes occupant un emploi, jeunes demandeurs d’emploi ou jeunes en réinsertion. En ce qui concerne leur logement, on observe que les jeunes quittent assez tardivement le domicile de leurs parents : 25% y vivent encore à 26 ans, conséquences d’une augmentation de la durée des études, d’une nette amélioration des relations parents- enfants et des conditions de logement des parents. Cela révèle surtout une difficulté de plus en plus importante à trouver un logement. Le manque d’offre et surtout les difficultés financières qui touchent plus particulièrement les jeunes actifs accroissent leur isolement et les obligent à devoir se débrouiller seuls (les étudiants sont en général d’avantage aidés par leur famille.) En effet, les difficultés rencontrées par les jeunes de 16 à 25 ans sont pour l’essentiel dues à des problèmes d’intégration sur le marché du travail, dans un contexte de précarité montante ainsi qu’à des tarifs de loyer peu abordables pour eux. La situation est plus critique pour les jeunes les plus fragiles (en rupture familiale, en marge, voire confrontés à des addictions). La crise du logement a sur eux un effet « domino » : dans l’impossibilité d’accéder à des petits logements privés, les jeunes salariés se sont rabattus sur les logements sociaux, voire même vers les structures d’hébergement et les Foyers des Jeunes Travailleurs. Ceux-ci permettent aux jeunes de posséder un logement plus ou moins temporaire et des services à moindre coût. Ils permettent de marquer une période transitoire pour les jeunes dans l’attente de trouver un logement autonome. Avoir un « chez soi » représente une condition essentielle dans l’insertion sociale, tant sur le plan symbolique dans une démarche d’indépendance, que dans la réalisation de projets.
La conduite automobile des seniors en milieu rural
Un constat évident peut être fait : la part des personnes âgées, en France métropolitaine, ne cesse de croître depuis ces dernières années. En effet, selon l’Institut National des Statistiques et des Etudes Economiques, le nombre de personnes âgées de plus de 65 ans est passé de 9 420 000 en 2000 à 10 100 000 en 2006. Le vieillissement n’est pas sans conséquences. Un certain nombre de problèmes, de difficultés peuvent être liés à ce processus et modifier la vie de la personne âgée: perte de faculté, dépendance, nécessitant un soutien, une aide. Ainsi, la conduite automobile peut se révéler plus délicate avec l’âge. Pour les individus, la voiture est un moyen d’assurer leurs déplacements, surtout en milieu rural. Ceci illustre la complexité de la situation à laquelle les personnes âgées peuvent être confrontées. Des besoins spécifiques, relatifs à la personne âgée, se sont donc développés et les Pouvoirs Publics ont dû s’adapter pour répondre à leurs attentes. Ainsi, un certain nombre de services de proximité et d’aide à la personne ont été mis en place pour accompagner ces personnes dans leur vie quotidienne. Le Centre Local d’Information et de Coordination gérontologique (CLIC) en fait partie. C’est une structure qui « accompagne la personne âgée et son entourage dans la recherche de solutions de proximité adaptées à ses besoins ». Le CLIC doit aussi développer des actions de prévention et d’animation en faveur de ce public. Aussi, cette structure est-elle appropriée pour réaliser une étude sur le thème de la conduite automobile des seniors, en milieu rural. En effet, ce service dispose d’atouts : la proximité et la connaissance de la population âgée locale. De plus, ce thème touche directement un problème lié à la vie quotidienne. Par conséquent, la TS ESF, intervenant au sein du CLIC, est habilitée à répondre aux besoins des seniors de la commune.

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