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Animateur

L'animateur socioculturel est présent auprès des jeunes et des seniors. Foyer, centre de loisirs, maison de quartier, maison de retraite, MJC… L'animateur favorise les échanges et facilite l'expression, la créativité et la socialisation des individus.

Formation à la fonction de tuteur

Formation à la fonction de tuteur

L’obligation de formation aux fonctions de tuteur est récente. Les objectifs en sont d’initier à la pédagogie et à la formation des adultes, mettre en œuvre la question des compétences et qualifications, et faire vivre la notion de site qualifiant qui incombe aux établissements.

Le tuteur utilisera ainsi les écrits institutionnels mis à sa disposition. Il expliquera au stagiaire comment se servir des documents tels que le cahier de liaison de l’équipe, les dossiers des résidents, les comptes rendus de synthèse, d’activités, les projets individuels, et les mettre à sa disposition.

Catégorie: Travaux U.F. Animateur
Type de fichier: application/pdf
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Documents associés

Compte rendu d'intervention dans un foyer de vie

L’hygiène corporelle dans l’institution Au sein du foyer, la toilette est soit effectuée le matin soit le soir en respectant une logique d’hygiène, de confort et le choix du résident tant que cela est possible. La toilette est un soin quotidien qui permet d’être propre et de protéger sa peau, c’est un facteur de bien-être physique et moral de la personne. Elle permet également l’observation (surveillance de l’état cutané et des muqueuses) et d’établir une relation par la communication et le toucher (réaction de la personne). Mais aussi un moyen d’impliquer le résident en participant au choix de sa vêture d’une part via sa mobilisation dans la mesure de ses capacités. Le respect de sa pudeur doit être fondamental. Les différentes dimensions du temps clef *La dimension culturelle de la toilette

L’Histoire permet de démontrer que nous considérons comme sales des choses que d’autres trouvaient propres et que des odeurs ne nous dérangeaient pas. On se lavait à certaines périodes du Moyen-Age, pas à d’autres. On ne se lavait pas sous Louis XIV. L’habitude de se laver est récente, car on croyait dangereux de se laver. Les personnes âgées pour exemple ont souvent d’autres normes culturelles que les nôtres, elles ne conçoivent pas la propreté de la même façon. Cependant on aurait tort de croire qu’elles n’apprécient jamais une douche ou une bonne toilette.


La notion de diagnostic est la mise en perspective de la problématique

Charlotte est une jeune adulte de 21 ans, elle présente les 3 caractéristiques principales de l’autisme (triade de l’autisme) c'est-à-dire être attaché à l’immuabilité des situations, ne pas ou peu supporter la présence des autres, peu de communication avec autrui. A cela s’ajoute quelques troubles associés tel que la violence, l’angoisse engendré par la non action et la non compréhension des situations et de la communication non verbale. Charlotte est la fille unique d’une famille monoparentale, aucune trace du père. Elle vient d’un institut thérapeutique, éducatif et pédagogique où elle était accueillie depuis l’âge de 6 ans. A l’age de 20 ans elle a du quitter l’ITEP car il n’y avait plus de place pour elle.

Moment clé dans une Unité de Vie Protégée

J'ai choisi monsieur M. Celui-ci a soixante-quinze ans et est atteint de la maladie de Parkinson. La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative. Il en résulte des symptômes moteurs (tremblements, rigidité musculaire, impossibilité ou ralentissement des mouvements) mais aussi parfois des atteintes intellectuelles (détérioration de la mémoire et difficulté à adapter son comportement au changement de situation). Monsieur M. est marié, il a eu 2 fils qui sont décédés.

Le temps de la toilette en MAS
La toilette, est certes un besoin fondamental mais c'est aussi un moment privilégié entre la personne accompagnée et le professionnel. En effet, c'est un temps où l'on se consacre entièrement et uniquement aux résidents. Il me semblait important, lors de ce temps clé, de comprendre certaines attitudes et ce que pouvait ressentir les personnes accompagnées. Il en ressort que l'observation et l'attention sont les meilleurs moyens pour proposer une prise en charge personnalisée à chacun. Si l'on prend le temps de comprendre chaque personne, on arrive à trouver ce qu'il leur convient le mieux, tout en sachant que ce qui peut leur convenir un jour, ne sera pas forcément vrai le lendemain. Notre comportement a beaucoup d'importance pour la réussite du soin, les compétences exigées auprès des personnes en difficultés sont plus relationnelles que techniques : nous devons être disponibles, à l'écoute, sans porter de jugement... pour cela, il convient de connaître les habitudes de vie de la personne accompagnée. Ce travail ne se fait pas du jour au lendemain et il faut beaucoup de patience pour parvenir à comprendre les attentes des résidents et entrer dans une relation de confiance. Nous devons toujours avoir à l'esprit que chaque personne, quelle que soit sa pathologie, est unique. J'ai appris grâce à cet écrit que la toilette n'était pas uniquement de participer au bien être de la personne et de garantir son hygiène corporelle. Cet accompagnement est plus délicat lorsque l'on travaille avec un public présentant un handicap. Elle amène des problématiques telles que le rapport à l'intimité, à la sexualité et soulève des questionnements relatifs au corps tel que des déformations, souillures... et la capacité que nous, professionnels, devons avoir pour accompagner ces personnes et pour s'adapter à chaque difficulté rencontrée. Je pense que l'essentiel, dans ce travail, c'est accepter « l'autre » tel qu'il est, avec toute sa singularité, de ne pas voir, seulement, le handicap qui le compose. Je trouve que chaque geste, chaque comportement, sont autant de choses qu'il faut prendre en compte pour apprendre à connaître la personne et ainsi pouvoir lui apporter ce dont elle a besoin.

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