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L'accompagnement d'enfants dysphasiques

L'accompagnement d'enfants dysphasiques « J’étais entouré de plein de gens. On aurait dit une réception ou un cocktail et j’avais quelque chose à dire. Je ne sais pas quoi mais c’était très important. Alors je suis allé voir les gens et je leur ai parlé mais personne ne me comprenait. Pourtant, ils parlaient français mais ils me regardaient bizarrement et se regardaient entre eux sans comprendre l’importance et l’urgence de ce que j’avais à dire ». Bien entendu ceci est un rêve, et même un mauvais rêve que font certaines personnes et qu’on pourrait tous faire. Bien loin de faire une étude psychanalytique de ce rêve qui n’est qu’une illustration introductive, cette note écrite s’intéressera aux enfants qui ne rêvent pas cette situation, mais qui la vivent au quotidien. Ces enfants, qui étaient considérés il y a quelques années comme des déficients mentaux, sont reconnus aujourd’hui comme des enfants ayant des troubles sévères du langage : la dysphasie.

La communication, verbale et non verbale, est bien plus qu’un outil de travail pour l’éducateur, elle est le moyen dont dispose l’être humain pour se situer par rapport à l’autre. L’homme, animal le plus social qui soit, ne peut se développer normalement hors de la communication. J’ai donc, pendant ces mois de stage, chercher la place du langage dans la communication. Je ne prends aucun risque en disant qu’il est très important mais non indispensable dans la fonction première de la communication qui est de naître à l’autre. En revanche dans sa fonction d’échange d’information, de savoir et dans sa fonction de verbalisation, là, le langage est indispensable qu’il soit verbal ou gestuel tant qu’il est sémantique et pragmatique. Il est donc indispensable de s’efforcer de le développer chez l’enfant dysphasique.
Catégorie: Mémoire Moniteur-éducateur
Type de fichier: application/pdf
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Documents associés

La médiation éducative avec l'animal
La médiation éducative est un élément très important dans ma formation de moniteur éducateur. Au sein du groupe où j’ai évolué, j’ai constaté que cette notion est très présente et importante. L’équipe éducative utilise de nombreuses techniques éducatives pour la prise en charge de chacun des enfants, par rapport à leur projet individuel. Du fait d’une place dominante dans le projet de l’institution et d’un intérêt personnel, j’ai souhaité élargir mes connaissances théoriques et pratiques de la médiation éducative et des différentes techniques qui sont utilisés. Au vu des nombreuses techniques éducatives présentent au sein de l’institution, j’ai ciblé mon observation et ma pratique sur la médiation animale, qui se déroule par le biais de l’activité Handi Chien.
Je suis sourd et ma tête est malade

Depuis quelques années, j’ai eu diverses expériences auprès de personnes handicapés de tous âges sur différents postes (animatrice, éducatrice scolaire, éducatrice non diplômée, etc). J’ai notamment participé pendant plusieurs années à des camps de vacances pour adultes handicapés mentaux. J’ai appris la langue des signes en 1995 et, par la suite j’ai travaillé essentiellement auprès d’enfants et d’adolescents sourds. Durant la formation, j’ai choisi d’effectuer mon stage long dans ce foyer. Cette structure accueille des personnes sourdes âgés de 20 à 59 ans avec des troubles associés. Je n’avais pas encore travaillé auprès de cette population. Cet établissement comprend un Centre d’Aide par le Travail ( C.A.T) et un foyer. Ce dernier se compose d’un groupe de 15 résidents mixte et d’une équipe éducative, comptant six éducatrices et un éducateur. Les résidents sont aussi des ouvriers du CAT. Dans cet établissement la langue des signes est reconnue comme élément structurant central de la prise en charge. Je dois préciser qu’il existe très peu d’établissements en France spécialisés dans l’accueil de personnes sourdes avec des troubles associés. Grâce à ce stage j’ai découvert rapidement qu’il fallait utiliser tous les outils de communication et les adapter pour pouvoir réussir à communiquer. De plus, j’ai rencontré des personnes sourdes souffrant de maladies mentales dans ce foyer. La communication avec ces derniers m’a interpellé. C’est pourquoi j’ai choisi de me pencher sur cette question de la communication auprès de ce type de population. D’autre part, « .. Je crois que la question de la communication doit toujours être présente en formation. Les gens qui se forment doivent pouvoir réfléchir, verbaliser, discuter sur la qualité de la communication .. » ( Sciences humaines, Martine Fournier, hors série n° 16, mars/avril 1997). En effet la communication est au centre de la relation éducative est c’est aussi pour cette raison que je me suis intéressée à ce sujet.

Quelles solutions pour les incasables ?

Problématique : Les institutions “ agrées”, officielles (ou reconnues comme telles), s’adressent à des jeunes aux problématiques bien définies. Lorsque les problèmes posés par le jeune accueilli dépassent un certain S, ces structures, se trouvent dans l'incapacité de satisfaire aux besoins qu’exige une prise en charge souvent lourde et pouvant mettre en danger la stabilité du groupe d’accueil. Pour ces jeunes, les solutions sont ailleurs ! Peut-être hors des sentiers battus. La tentation serait alors de chercher “ LA SOLUTION”, celle qui répondrait de façon universelle aux problèmes posés par ces jeunes «incasables». Pour un certain nombre de jeunes, les prises en charges proposées se révèlent inopérantes à long terme. Souvent le jeune a été placé très tôt. Devenu adolescent, il se révolte contre les systèmes de prise en charge. C’est à cette époque que se réactivent des processus jusqu’ici en latence (l’Œdipe par exemple). Déstabilisé, le fragile équilibre est rompu, la violence devient insupportable. Ce sera alors l’errance de foyer en famille d’accueil et de famille d’accueil en lieu de vie, jusqu’à l’exclusion complète.

Adulte déficient, éternel enfant?
Au fil des siècles, le regard porté par les sociétés sur le handicap a évolué. Celui des professionnels des secteurs sociaux et médico-sociaux également. De la même façon, à travers des accompagnements auprès des personnes accueillies dans l’institution, j’ai pu constater, avec un certain recul, une évolution du regard que j’ai moi même porté sur le handicap. Les perceptions des termes de l’infirmité, la malformation, la débilité, l’impotence dans les sociétés primitives et médiévales, jusqu’à leur évolution actuelle me semblent retracer certains aspects de mon évolution, de mon regard sur le handicap. Il m’a paru intéressant de faire apparaître ici, dans un premier temps, quelques représentations historiques que les humains se sont construits autour du handicap et qu’il me semble avoir traversées, éprouvées au cours de ma pratique. M’interroger sur l’image qu’a pu me renvoyer le handicap de mon semblable humain m’a éclairé sur mes représentations et mon comportement dans mes relations avec certaines personnes handicapées. Cela m’a également permis d’entrevoir les éventuelles difficultés à accepter la « figure » du handicap pour un parent, comme pour un professionnel.

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