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Travailler en partenariat autour de l'enfant hospitalisé

Travailler en partenariat autour de l'enfant hospitalisé

Sensibilisée à la situation des enfants hospitalisés, un principe fondamental m’a accompagné tout au long de ce mémoire : une meilleure prise en charge des enfants à l’hôpital. A partir de ce principe, à partir de reportages télévisés montrant l’implication des associations à l’hôpital et à partir de ma représentation du partenariat issue d’expériences et issue de ma formation théorique, j’ai souhaité en savoir plus sur le travail de partenariat au sein des services de pédiatrie. Comment les équipes hospitalières pluridisciplinaires travaillent t-elles ensemble pour une meilleure prise en charge de l’enfant hospitalisé ? Dans l’exploration pratique, j’ai essayé de définir le concept de partenariat.

Le partenariat est un concept pouvant apporter une réponse à la complexité des situations individuelles. Les acteurs souhaitant agir de cette façon travaillerait ensemble autour d’un projet en commun. En tant que future assistante de service social, j’ai toujours estimé que je ne travaillais pas seule. Ces acteurs sont différents de par leur place dans une structure. C’est la dimension professionnelle et institutionnelle de l’acteur. Une autre dimension interagit également dans le travail en partenariat, c’est la dimension personnelle. La communication entre les partenaires devient ainsi convergente voire proche. Pour moi, cette communication est « une bouffée de savoirs » pour tendre vers une finalité du travailleur social : répondre au mieux aux besoins de la personne accueillie.

Les services hospitaliers pour tendre vers cette finalité ont cherché à améliorer les conditions d’hospitalisation de l’enfant. A travers les témoignages des enfants dans l’ouvrage « L’hôpital raconté par les enfants », on distinguerait des besoins. Ces besoins sont inscrits dans la législation de l’enfant hospitalisé. Ce travail de réflexion sur l’amélioration de l’hospitalisation de l’enfant s’est construit au fil du temps. Il évite ainsi des effets de la maladie qui pourraient être négatifs sur l’enfant et son entourage. Aujourd’hui, de nombreux acteurs interviennent auprès de l’enfant, notamment les associations.

Tout a commencé par ma sensibilité à la situation des enfants hospitalisés lors des actualités de journaux télévisés. J’avais le sentiment que les enfants hospitalisés, perdaient pendant leur hospitalisation, le lien avec l’école, leurs familles. J’avais imaginé également la peur de l’enfant face à une équipe hospitalière qu’il n’a jamais vue. Mais en même temps, les actualités m’ont apporté un autre regard sur l’hospitalisation de l’enfant : les rires de l’enfant face à la présence de ses parents, face à des hommes au nez rouge et au chapeau pointu et face à la main du médecin qui le rassure. J’ai ainsi commencé ce mémoire de recherche d’Assistant de service social (A.S.) en parlant du bonheur.

Comment le bonheur peut être garanti chez l’enfant hospitalisé ? Par la suite, j’ai compris que cette recherche pourrait être difficile car le bonheur n’est pas évaluable. Il varie selon l’individu. C’est pourquoi, j’ai rebondi sur autre chose : la place des associations à l’hôpital tel que les clowns à l’hôpital. Les associations deviendraient des acteurs dans la prise en charge de l’enfant hospitalisé. Cette réflexion m’a renvoyée à une notion que j’ai apprise au cours de ma formation : le partenariat. Est-ce que les associations font partie de l’équipe hospitalière ? Leurs interventions renforcent-elles la prise en charge des enfants dans les services de pédiatrie ?

Catégorie: Mémoire Assistant de service social
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Violences conjugales: une prévention possible ?

Au cours de mon stage de deuxième année en polyvalence de secteur, j’ai été sollicitée à plusieurs reprises par des couples qui éprouvaient des difficultés. La demande première de ces couples était souvent liée à des problèmes financiers. Il s’avérait rapidement que l’argent n’était que la difficulté apparente. Par la suite, il était évoqué timidement par les femmes l’emportement, l’agressivité de leur mari. Elles en parlaient à demi-mot. Au fur et à mesure des rencontres, elles dévoilaient les violences conjugales qu’elles subissaient. Ainsi, de par leur propos, je me suis interrogée sur le phénomène des violences conjugales aussi bien physiques que psychologiques.

Au fil de mes recherches, j’ai pris conscience de son ampleur. De nos jours, les violences conjugales sont en France un grave problème. Le secrétariat d’État à la condition féminine estime que deux millions de femmes françaises sont battues. Selon l’enquête menée par le Secrétariat d’État aux Droits des Femmes, publiée en juin 2001, une femme sur dix, âgée de vingt à cinquante-neuf ans, a subi au cours des douze derniers mois une situation de violences conjugales, allant de l’agression verbale jusqu’au viol. Ce nombre réel de femmes victimes reste difficile à établir car les statistiques sont basées sur les données policières ou des organismes sociaux. Beaucoup de femmes n’osent pas en parler ou porter plainte.

La culture sourde un moyen de se faire entendre

Il y a six ans, lorsque j'étais animatrice en centre aéré sans hébergement j'ai rencontré Théo. Il avait dix ans et était sourd profond. Au bout de deux jours, il était totalement intégré parmi les autres enfants et communiquait parfaitement avec nous mais nous non. Je m'explique, il se mettait à notre niveau, s'adaptait à notre ignorance de la langue des signes en trouvant mille moyens pour s'exprimer. Avec le recul, au bout d'une semaine, j'ai réalisé qu'aucun de nous ne communiquait réellement avec lui. En effet, la définition de la communication est "se mettre en relation".Dans le cas de Théo, il n'y avait aucune réciprocité, c'est lui qui s'adaptait à notre ignorance.

Cette rencontre m'a motivé pour apprendre la langue des signes, que j'apprends depuis un an maintenant. J'ai alors découvert un autre monde, une autre façon de voir les choses, de les appréhender au contact des membres de cette association et de mon professeur. Plus généralement je me suis dirigée vers la formation d'assistant de service social notamment parce que il est important pour moi de mettre du lien. Je ne le posais pas encore dans ces termes mais c'était respecter chacun dans ses différences. Etre face à quelqu'un de différent c'est toujours se remettre en question mais c'est aussi pour le travailleur social faire reconnaître ces différences à l'ensemble de la société.

Etre en contact avec les sourds pour un entendant c'est entré en communication avec quelqu'un dont en ne possède pas la langue. Notre profession repose sur la communication et savoir dépasser les obstacles que nous pouvons rencontrer dans ce cadre est une des questions qui m'interroge. Cette expérience et la relecture du "Cri de la mouette" d'Emmanuelle Laborit m'ont amené à m'interroger sur un terme qu'emploie souvent les sourds, "la culture sourde". Par culture, il est entendu depuis le XIX ème siècle, quelque chose qui s'enrichit et ne se rapporte plus seulement au développement intellectuel de l'individu . Au sens large, elle est l'ensemble des caractères propres à une communauté.

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