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Note d'auto-évaluation : atelier poterie

Note d'auto-évaluation : atelier poterie

Ma note d’auto-évaluation porte sur l’atelier poterie que j’ai animé lors de mon dernier stage dans un foyer occupationnel. Ce fut pour moi un nouveau support éducatif. En effet, la terre est un moyen de communication par le toucher et peut permettre la traduction de certaines tensions à travers la réalisation d’objets. Je vais dans un premier temps faire la description de la situation, puis exposer le déroulement de l’atelier en y ajoutant mes motivations pour la création de celui-ci et pour terminer je ferais l’analyse de cette activité.

Je pense m’être perdue entre le but à atteindre pour eux et le mien. Je suis trop restée dans le superficiel et ai oublié sur le moment le but premier de l’atelier : le bien-être. J’ai oublié un moment que cet atelier n’était pas là pour me satisfaire mais pour les aider à être fier de ce qu’ils pouvaient faire. Qu’ils prennent conscience de leurs facultés et qu’ils aient ainsi moins de retenues pour se lancer la prochaine fois. J’ai aussi pris conscience de l’importance de les orienter vers un but précis et de ne pas les laisser face un « vide » et une expression libre. Cette approche n’était pas du tout adaptée du fait de l’absence de cadre. De plus, je me suis rendu compte de l’importance de la démocratie dans l’activité éducative, c’est-à-dire de donner du sens et un but commun à une action mais en laissant la possibilité à chacun de le discuter et de l’apprécier à leur manière.

Catégorie: Autre Educateur spécialisé
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Documents associés

Analyse de phénomène de groupe

Introduction Mon stage s’est déroulé dans un Institut d’Education Motrice, durant lequel j’ai été amené à participer à la prise en charge d’un « groupe » de cinq enfants polyhandicapés. Cette pathologie, se caractérisant en l’espèce par une absence totale de langage verbale, ainsi que de graves difficultés de déplacement, fait de leur corps une véritable barrière physique pour aller vers l’autre. D’où la nécessité pour le personnel encadrant d’établir une communication basée pour l’essentiel sur des échanges tactiles.

De plus, ce handicap est accentué par une sévère déficience mentale, qui complexifie d’autant plus la communication avec l’autre. Cette réalité de la pratique implique donc de réelles difficultés à analyser les interactions et les phénomènes de groupes qui se jouent au sein du jardin d’enfants.

Etude de cas juridico-clinique

J’ai choisi de vous présenter la situation de Fernand, jeune garçon de 5 ans, placé au foyer Delta Sud de M. dans le cadre d’une Ordonnance de Placement Provisoire en date du 10 Février 2006. Fernand, ainsi que sa famille dépendent de la circonscription DGAS de S-de-P. La fratrie est suivie par une assistante sociale de l’ASE. Fernand est un petit garçon de 5 ans plein de vie qui a un caractère fort et qui exprime très clairement ce qu’il ressent.

Mon choix s’est porté sur Fernand, car dès son arrivée, une relation particulière s’est installée entre nous. J’ai été touchée par Fernand, car malgré son jeune âge et son histoire familiale, il garde une entière joie de vivre. J’ai eu envie de m’intéresser davantage à son passé, aux causes de son placement pour pouvoir adapter au mieux mon implication par rapport à sa prise en charge au sein du foyer Delta Sud.

La Relation éducative comme étayage de l'autorité - Epreuve d'admission Éducateur spécialisé

La relation éducative est difficile à définir car à mon sens elle n'est pas une science, elle est plutôt une aventure humaine dans laquelle deux personnes vont s'engager. Elle est dans certaines situations, délicate à broder et à vivre pour ces deux personnes qui sont l'éduqué et l'éducateur.

Postic à ce propos énonce : « La relation pédagogique devient éducative quand au lieu de se réduire à la transmission du savoir, elle engage des êtres dans une rencontre où chacun découvre l'autre et se voit soi-même et où commence une aventure humaine par laquelle va naître un enfant. »

J'ai choisi de traiter ce thème car je considère que c'est l'outil privilégié de l'accompagnement socio-éducatif. L'attention portée sur ce sujet s'appuie sur ma situation professionnelle actuelle d'assistante d'éducation dans un collège.

En effet, différents éléments m'ont questionné au cours de cette année mais plus particulièrement le concept de la relation éducative et celui de l'autorité.

Depuis la rentrée scolaire, j'ai eu quelques difficultés avec la notion d'autorité. Dans un premier temps, les seuls moyens pour me faire respecter étaient d'élever la voix ou bien de menacer les enfants de punitions. Moyens qui me questionnaient cependant car ils ne correspondaient pas à ma vision de l'autorité. Je voyais et je vois toujours l'autorité inhérente à la relation existante entre deux personnes malgré leurs différentes positions.

Analyse de situation éducative

La situation éducative que j’ai choisi se déroule lors de ma dernière semaine de stage, au cours du repas du soir, que je prends avec une dizaine des résidents du secteur Accueil en Logement Temporaire du foyer. L’animatrice (qui est ma référente) ne prends le repas au foyer qu’un soir par semaine en raison de ses horaires de travail, aussi suis-je accoutumée à dîner seule avec les résidents, ce qui est le cas ce soir-là. Vers le milieu du repas, je demande aux résidents s’ils ont envie de s’inscrire à la sortie à la plage que j’ai organisé pour un prochain week-end.

En regardant son assiette, tout en continuant à manger, Karima, une jeune fille de 21 ans, me répond que je peux toujours rêver et qu’elle n’ira pas à la plage avec une “balance”. Quelque peu surprise, je lui demande de s’expliquer car je ne comprends pas alors ce qu’elle veut dire. Karima, devenant plus agressive, me rétorque qu’elle sait très bien que c’est à cause de moi qu’elle a reçu un avertissement de la directrice. Je comprends alors ce qu’elle veut dire en me qualifiant de “balance”. En effet, le jeudi de la semaine précédente, alors que j’étais du soir, je surpris après le repas une dizaine de résidents en train de brûler de la résine de cannabis le plus ouvertement du monde dans le hall du foyer. A ma vue, ceux-ci n’ont pas du tout tenté de dissimuler leur “matériel”, mais ont attendu que je leur rappelle qu’il était interdit de fumer dans les parties communes et d’introduire des substances illicites dans le foyer. De mauvaise grâce, ils sont alors sortis du foyer. Ce n’était pas la première fois que je leur rappelais qu’ils ne pouvaient pas fumer des joints dans le hall: j’ai souvent croisé des résidents qui fumaient dans le hall ou dans la salle télé, et j’avais toujours été très claire à ce sujet.

Il me semblait donc que les résidents savaient que je ne cautionnais pas ce comportement, et que je me trouvais au foyer dans le cadre de mon travail. J’écrivis donc un mot dans le cahier de liaison pour relater les évènements à l’animatrice, sachant que je ne reviendrai pas travailler avant le lundi, puisque je ne travaillais pas le vendredi.(je rappelle que nous étions un jeudi soir). Karima poursuivant ces reproches, je comprends alors que l’animatrice et la directrice (qui ne travaillaient pas au foyer ce lundi là, et que je n’avais donc pas vues) avaient donné des avertissements à tous ceux que j’avais surpris le jeudi soir. Je me trouve quelque peu déstabilisée de ne pas avoir été tenue au courant. A table, les autres résidents commencent à leur tour de commenter plus ou moins agressivement mon attitude. La tension monte. Sur un ton très calme, je demande à Karima, qui semble très en colère contre moi, de me dire précisément ce qu’elle trouve anormal dans ma façon d’agir. Karima, sur un ton agressif, dit qu’elle est “déçue“, que je n’étais pas “obligée de le dire à l’animatrice“, que “maintenant j’ai déjà deux avertissements” (le troisième entraînant l’expulsion) et qu’elle est “dégoutée”. 

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