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Biographie d'Erving Goffman

Biographie d'Erving Goffman

Erving Goffman est né le 11 juin 1922 dans l’Arberta, de parents juifs ukrainiens. Les premières années de sa vie vont être marquées par le climat d’hostilité qui règne dans cette province canadienne peu propice à l’intégration d’une population étrangère. Les efforts d’adaptation pour se faire accepter, pour surmonter le décalage ont peut-être amené Erving Goffman à s’intéresser aux traitements des différences.

L’aboutissement de ses recherches se retrouve dans « Asiles », paru en 1961 aux Etats-Unis et traduit en 1968 en France. Dans cette parution, comme plus tard, dans « Stigmates », consacré à l’étude du rapport entre la société et le handicap, il s’intéresse à l’ordre de l’interaction, et montre que ce n’est pas la personne malade ou handicapée mais le rapport à l’autre qui occasionne la difficulté.

Catégorie: Autre Educateur spécialisé
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Analyse de situation éducative

La situation éducative que j’ai choisi se déroule lors de ma dernière semaine de stage, au cours du repas du soir, que je prends avec une dizaine des résidents du secteur Accueil en Logement Temporaire du foyer. L’animatrice (qui est ma référente) ne prends le repas au foyer qu’un soir par semaine en raison de ses horaires de travail, aussi suis-je accoutumée à dîner seule avec les résidents, ce qui est le cas ce soir-là. Vers le milieu du repas, je demande aux résidents s’ils ont envie de s’inscrire à la sortie à la plage que j’ai organisé pour un prochain week-end.

En regardant son assiette, tout en continuant à manger, Karima, une jeune fille de 21 ans, me répond que je peux toujours rêver et qu’elle n’ira pas à la plage avec une “balance”. Quelque peu surprise, je lui demande de s’expliquer car je ne comprends pas alors ce qu’elle veut dire. Karima, devenant plus agressive, me rétorque qu’elle sait très bien que c’est à cause de moi qu’elle a reçu un avertissement de la directrice. Je comprends alors ce qu’elle veut dire en me qualifiant de “balance”. En effet, le jeudi de la semaine précédente, alors que j’étais du soir, je surpris après le repas une dizaine de résidents en train de brûler de la résine de cannabis le plus ouvertement du monde dans le hall du foyer. A ma vue, ceux-ci n’ont pas du tout tenté de dissimuler leur “matériel”, mais ont attendu que je leur rappelle qu’il était interdit de fumer dans les parties communes et d’introduire des substances illicites dans le foyer. De mauvaise grâce, ils sont alors sortis du foyer. Ce n’était pas la première fois que je leur rappelais qu’ils ne pouvaient pas fumer des joints dans le hall: j’ai souvent croisé des résidents qui fumaient dans le hall ou dans la salle télé, et j’avais toujours été très claire à ce sujet.

Il me semblait donc que les résidents savaient que je ne cautionnais pas ce comportement, et que je me trouvais au foyer dans le cadre de mon travail. J’écrivis donc un mot dans le cahier de liaison pour relater les évènements à l’animatrice, sachant que je ne reviendrai pas travailler avant le lundi, puisque je ne travaillais pas le vendredi.(je rappelle que nous étions un jeudi soir). Karima poursuivant ces reproches, je comprends alors que l’animatrice et la directrice (qui ne travaillaient pas au foyer ce lundi là, et que je n’avais donc pas vues) avaient donné des avertissements à tous ceux que j’avais surpris le jeudi soir. Je me trouve quelque peu déstabilisée de ne pas avoir été tenue au courant. A table, les autres résidents commencent à leur tour de commenter plus ou moins agressivement mon attitude. La tension monte. Sur un ton très calme, je demande à Karima, qui semble très en colère contre moi, de me dire précisément ce qu’elle trouve anormal dans ma façon d’agir. Karima, sur un ton agressif, dit qu’elle est “déçue“, que je n’étais pas “obligée de le dire à l’animatrice“, que “maintenant j’ai déjà deux avertissements” (le troisième entraînant l’expulsion) et qu’elle est “dégoutée”. 

Observation linéaire - Le reveil d'ALVAREZ

Il me semble qu’Alvarez attend de ses éducatrices (en l’occurrence) qu’elles l’aident à maîtriser ses pulsions et de ne pas l’abandonner (par peur) quand il est traversé par ses crises d’angoisse. La solution de la contention n’est pas inévitable et ne doit être adopté qu’en dernier recours. Cette situation a été l’occasion, pour moi de m’interroger sur le rôle de l’éducateur dans une relation d’aide où l’usager est totalement dépendant, quand l’action submerge la réflexion. Il me paraît donc plus pertinent de réfléchir et de questionner les évidences apparentes. Je pense également faire part de mes observations aux membres de l’équipe.

Loi de 70 et sa réforme

-- elle a été dictée le 30 décembre 1970. -- définition de trois principes applicables usagers :  réprime l'usage de stupéfiants (l'interdiction porte sur tous les stupéfiants et non sur leur degré de nocivité)  accorde la priorité à une action médico-sociale spécifique.  Le but n'est pas de punir systématiquement mais d'avoir recours à des solutions plus libérales pour chercher guérir les intoxiqués et leur permettre de reprendre une vie normale. -- transformation du statut social du toxicomane : elle a tendance à considérer « le drogué » comme un malade ou un trafiquant (les doses trouvaient son supérieur à 1 à 2 g) et non plus comme un délinquant.

Loi pour la cohésion sociale (dite loi BORLOO du 18 janvier 2005)

Depuis la loi Borloo, l’agence nationale pour l’emploi n’a plus le monopole en matière de placement des chômeurs. En pratique les multitudes des agences intérimaires lui avaient déjà ravie un bon nombre de demandeurs d’emploi qui préfèrent passer par les services privés. La loi de 2005 confirme ce processus, voire l’encourage tout en établissant un cadre qui assure une garantie autant pour les demandeurs d’emploi, pour les employeurs que pour l’ensemble des acteurs.

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