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Réflexion sur une analyse des pratiques en IME

Réflexion sur une analyse des pratiques en IME

Cela fait plusieurs années que l’équipe d’hébergement a demandé à ce qu’un intervenant extérieur, psychologue clinicien de préférence, intervienne dans nos temps de réunions et cela de manière très régulière : 1 h 00 toutes les semaines. Un petit nombre d’éducateurs ont porté ce projet à bout de bras et l’ont imposé au reste de l’équipe qui ne voyait pas réellement l’utilité de cette démarche et de cette intervention. Je ne m’étendrais pas longtemps sur la mise en place de l’intervention, n’ayant pas encore intégrée cette équipe et ne voulant pas déformer ou mal reproduire l’historique. Supervision, analyse de la pratique, médiation…tous les termes y sont passés. Qu’est-ce que cela signifie exactement ? Et que va faire ce psychologue clinicien et en plus psychanalyste ici, dans notre institution ? Et que va-t-on lui dire ? Et que va-t-il nous répondre ?

Et nous arrivions enfin à faire le lien entre cet espace clos et notre pratique. Difficile d’expliquer comment. Cela ne se voyait pas dans nos actions éducatives mais c’était dans notre tête et cela nous guidait dans notre travail. Nous en reparlions souvent ensembles, dans des moments informels ou après une situation difficile ou heureuse d’ailleurs. Les deux temps étaient extrèmement mêlés. Cela fait 7 ans que ce travail continue. Bien sur, les donnes ont un peu changés : l’équipe s’est modifiée, l’intervenant n’est plus tout à fait extérieur, il connaît les jeunes sans les connaître, certains liens se sont crées entre lui et nous : nous avons passées des moments difficiles, de conflit et de violence au sein de l’équipe et nous l’avons tenu au courant, mais nous sommes toujours au travail et il nous a donné non pas une autre façon de faire mais une autre façon de voir.

Pourquoi le besoin d’évoquer aujourd’hui cette expérience riche, intense ? Parce que ce travail de longue haleine est menacé….sous prétexte que « tout travail a un début et une fin » et qu’il faut laisser « la place aux autres », sous prétexte que ce travail a un coût, il est diminué : nous passons à une séance par mois et il se terminera l’année prochaine. Comme ça, d’un coup, comme si tout ce que nous avions fait, construit, élaboré n’avait pas de sens, n’était pas si important et cela sans que nous soyons consultés. Voilà des éducateurs au travail, dans une réflexion sur leurs actions, sur leurs actes éducatifs…On s’autorisait même à laisser quelques traces sur des bouts de papiers… Cet espace va rester vide, béant….

Catégorie: Autre Educateur spécialisé
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