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L’entretien de face à face dans la relation d’aide de Roger MUCCHIELLI
L’impression de piétinement au début d’un entretien non directif que l’assistante sociale peut retirer est fausse. En beaucoup de circonstances, le travailleur social aura l’impression qu’il n’aura pas progressé, que rien de plus n’a été dit à la fin qu’au commencement et qu’il a peut-être perdu son temps en faisant perdre le sien au sujet.
Cependant, si le procédé de la reformulation en même temps que l’attitude d’authenticité dans l’effort de compréhension sont maintenus, quelques chose s’est passé de toute façon pour le sujet, qu’il s’agit d’un progrès de la réflexion, de l’objectivité et de l’autonomie. Une autre manière d’agir apparaît, qui est bien différente de l’idée que se font encore beaucoup de travailleurs sociaux selon laquelle le travail efficace est celui que l’on fait soi-même à la place de l’autre.
Le véritable travail social apparaît au contraire comme étant un travail d’éducation ou de rééducation de la possibilité de l’autre (le client) de se prendre en charge lui-même et de devenir capable de résoudre à son tour d’autres situations, pour lui-même et pour ceux qui l’entourent.
En conclusion : l’analyse psychologique de la relation d’aide nous a permis de faire de la psychologie concrète et de tirer au clair les problèmes essentiels qui se posent, dans l’entretien, à tous les travailleurs sociaux. L’approche du cas, les entretiens, le traitement des cas requièrent (outre une maturité personnelle) une connaissance théorique de la psychologie des relations interhumaines mais aussi une formation pratique par laquelle ce savoir est fécondé.
| Catégorie: | Fiche de lecture Assistant de service social |
| Type de fichier: | application/pdf |
| Historique du document: |
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