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Loi pour la cohésion sociale (dite loi BORLOO du 18 janvier 2005)

Loi pour la cohésion sociale (dite loi BORLOO du 18 janvier 2005)

Depuis la loi Borloo, l’agence nationale pour l’emploi n’a plus le monopole en matière de placement des chômeurs. En pratique les multitudes des agences intérimaires lui avaient déjà ravie un bon nombre de demandeurs d’emploi qui préfèrent passer par les services privés. La loi de 2005 confirme ce processus, voire l’encourage tout en établissant un cadre qui assure une garantie autant pour les demandeurs d’emploi, pour les employeurs que pour l’ensemble des acteurs.

De façon très succincte, la loi 2005 a prévu de doubler les subventions liées à la dotation de solidarité urbaine (DSU) pendant 5 ans aux communes. De plus et surtout il y a une modification du mécanisme de répartition de la DSU à savoir que les communes qui ont des zones urbaines sensibles et qui ont de ce fait de faible potentiel financier (principalement par rapport aux taxes locales) et confrontées à des charges socio-urbaines bénéficieront d’une bonification par rapport aux subventions de l’Etat.

Catégorie: Autre Educateur spécialisé
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Documents associés

Se rencontrer par le dessin

Dans le cadre de mon stage, il m’est demandé de mettre en place un projet d’action éducative. Je me suis d’abord posé la question : qu’est ce qu’un projet d’action éducative ? En premier lieu, je m’appuierai sur la définition de Jean-Pierre Boutinet , qui en 1990 propose que « les conduites à projet sont des conduites finalisées cherchant à donner un sens à l’action qu’elles anticipent. Cette action peut être le fait d’individus, de groupes ou encore d’ensembles sociaux plus vastes ». Nous voyons une application de cette définition avec la floraison de notion de projet dans notre société et particulièrement dans le secteur social et médico-social où apparaissent les projets d’établissements, les projets individuels, les projets d’action éducative.

Et cette action, dont parle Boutinet peut être l’action éducative, une relation dont le champ d’action est défini et assuré par un certain nombre de garde fous. Ceux-ci sont définis à travers le projet d’établissement, le règlement de fonctionnement, le règlement intérieur du foyer Riquet qui nous donnent nos missions, nos objectifs dans un cadre réglementaire et en fixant les limites.

Biographie d'Erving Goffman

Erving Goffman est né le 11 juin 1922 dans l’Arberta, de parents juifs ukrainiens. Les premières années de sa vie vont être marquées par le climat d’hostilité qui règne dans cette province canadienne peu propice à l’intégration d’une population étrangère. Les efforts d’adaptation pour se faire accepter, pour surmonter le décalage ont peut-être amené Erving Goffman à s’intéresser aux traitements des différences.

Cris et Silence...et autres textes

Je veux travailler chez Prost Mois de mars Fabien vient me trouver dans mon bureau - enfin, dans la cabine de projection cinématographique, située sur une péniche - pour me dire : « Joël, je peux prendre un rendez-vous avec toi ? J'en ai marre du C.A.T, je démissionne ». D'habitude, je rencontre les travailleurs sans « rendez-vous », la porte du bureau est souvent ouverte et ils peuvent m'interpeller directement.

Mais dans le cas de Fabien, aujourd’hui, ça a l'air important. Deux jours plus tard, on se revoit pour ce fameux rendez-vous. Fabien arrive une chemise sous le bras, sort ses documents, et me présente son projet : «Voilà, tu vois : j'ai travaillé sur des maquettes de voitures de sport, des formules 1. Je propose des améliorations pour les constructeurs ; ils vont pouvoir, comme ça, faire de meilleures voitures. » Fabien me tend ses documents. J’y vois des dessins d'enfants, qui ont l'air d'avoir été en partie calqués sur une revue ! Fabien m'explique le plus sérieusement du monde que ses croquis « pourront être vendus à des constructeurs, comme Prost, Ferrari ». Je sais maintenant que si un être vit avec authenticité et une certaine intensité, il a nécessairement des choses personnelles à dire et à écrire. Charles Juliet Journal 4, p 153. Ecrire, c’est idéaliser. Mais le vrai problème, c’est de rendre compte de ce que vous faites, quoi que vous fassiez… Daniel Pennac Le Fil du récit N°2, P 83

Analyse de situation éducative

La situation éducative que j’ai choisi se déroule lors de ma dernière semaine de stage, au cours du repas du soir, que je prends avec une dizaine des résidents du secteur Accueil en Logement Temporaire du foyer. L’animatrice (qui est ma référente) ne prends le repas au foyer qu’un soir par semaine en raison de ses horaires de travail, aussi suis-je accoutumée à dîner seule avec les résidents, ce qui est le cas ce soir-là. Vers le milieu du repas, je demande aux résidents s’ils ont envie de s’inscrire à la sortie à la plage que j’ai organisé pour un prochain week-end.

En regardant son assiette, tout en continuant à manger, Karima, une jeune fille de 21 ans, me répond que je peux toujours rêver et qu’elle n’ira pas à la plage avec une “balance”. Quelque peu surprise, je lui demande de s’expliquer car je ne comprends pas alors ce qu’elle veut dire. Karima, devenant plus agressive, me rétorque qu’elle sait très bien que c’est à cause de moi qu’elle a reçu un avertissement de la directrice. Je comprends alors ce qu’elle veut dire en me qualifiant de “balance”. En effet, le jeudi de la semaine précédente, alors que j’étais du soir, je surpris après le repas une dizaine de résidents en train de brûler de la résine de cannabis le plus ouvertement du monde dans le hall du foyer. A ma vue, ceux-ci n’ont pas du tout tenté de dissimuler leur “matériel”, mais ont attendu que je leur rappelle qu’il était interdit de fumer dans les parties communes et d’introduire des substances illicites dans le foyer. De mauvaise grâce, ils sont alors sortis du foyer. Ce n’était pas la première fois que je leur rappelais qu’ils ne pouvaient pas fumer des joints dans le hall: j’ai souvent croisé des résidents qui fumaient dans le hall ou dans la salle télé, et j’avais toujours été très claire à ce sujet.

Il me semblait donc que les résidents savaient que je ne cautionnais pas ce comportement, et que je me trouvais au foyer dans le cadre de mon travail. J’écrivis donc un mot dans le cahier de liaison pour relater les évènements à l’animatrice, sachant que je ne reviendrai pas travailler avant le lundi, puisque je ne travaillais pas le vendredi.(je rappelle que nous étions un jeudi soir). Karima poursuivant ces reproches, je comprends alors que l’animatrice et la directrice (qui ne travaillaient pas au foyer ce lundi là, et que je n’avais donc pas vues) avaient donné des avertissements à tous ceux que j’avais surpris le jeudi soir. Je me trouve quelque peu déstabilisée de ne pas avoir été tenue au courant. A table, les autres résidents commencent à leur tour de commenter plus ou moins agressivement mon attitude. La tension monte. Sur un ton très calme, je demande à Karima, qui semble très en colère contre moi, de me dire précisément ce qu’elle trouve anormal dans ma façon d’agir. Karima, sur un ton agressif, dit qu’elle est “déçue“, que je n’étais pas “obligée de le dire à l’animatrice“, que “maintenant j’ai déjà deux avertissements” (le troisième entraînant l’expulsion) et qu’elle est “dégoutée”. 

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