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Educateur de jeunes enfants

L’éducateur de jeunes enfants favorise le développement et l’épanouissement des enfants de moins de 7 ans. Il intervient principalement dans les lieux de garde collectifs et toutes les structures d’accueil de la petite enfance.

La famille traditionnelle. la monoparentalité

La famille traditionnelle. la monoparentalité

INTRODUCTION Qu’en est-il de la famille dite "traditionnelle", où chacun des membres avait une place bien définie ? Le père autoritaire passant ses journées au travail afin de gagner suffisamment d’argent pour subvenir aux besoins familiaux ; la mère au foyer, chargée de l’éducation et de l’entretien des enfants ; ces derniers obéissants et respectueux envers leurs parents. Il ne s’agit pas d’une pointe de nostalgie de ma part, mais tout simplement une manière d’introduire ce mémoire, dans lequel l’évolution relativement importante et récente des caractéristiques propres à la famille tient une place non négligeable. En effet, une augmentation du nombre de concubinages, de divorces, de naissances hors mariages, un accès de plus en plus important des femmes aux activités salariées entraînent l’émergence de nouvelles formes de familles. La monoparentalité, à laquelle je m'intéresserai plus précisément, est une de ces formes. Ainsi, dans ma première partie, je traiterai plus précisément des familles monoparentales où un enfant de sexe masculin devenu adolescent "gravite" autour d’une mère isolée. Au cours de mon stage dans le service d’Action Educative en Milieu Ouvert (AEMO) de l’A sur le secteur d’Aubagne, j’ai pu me rendre compte que les mesures judiciaires d’assistance éducative concernant des adolescents en difficultés vivant avec une mère "isolée" étaient relativement importantes. De plus, dans de nombreux cas, le signalement était fait par la mère elle-même. Ce constat est renforcé par celui repris dans le dossier de presse de l’A. Je cite : "Si les causes du prononcé de la mesure ne sont pas très différentes à ce jour de celles de 1962, par contre nous constatons une évolution dans la typologie des familles", dont "un accroissement du nombre de familles monoparentales". La parentalité "isolée" serait-elle alors plus vulnérable, plus enclin à l’émergence d’une situation conflictuelle parent / enfant, à laquelle la mère seule ne pourrait faire face ? Ces situations m’ont alors interpellé, et j’ai pensé dans un premier temps que ces mères attendaient du travailleur social, qu’il joue le rôle du père absent, en posant le cadre autoritaire jusqu’alors défaillant. Mais est-ce aussi simple ? Est-il souhaitable que l’éducateur en AEMO s’approprie, de manière durable, ce rôle paternel qui n’est pas le sien ? Quels autres moyens d’interventions peut-il utiliser ? Comment doit-il se positionner ? Autant de questions qui, pour l’instant du moins, restent sans réponse mais que nous pouvons éclairer au regard de la notion de danger qui légitime la mesure judiciaire d’assistance éducative. En effet, si le danger peut être lié à cette absence d’autorité qui induit chez l’adolescent un comportement inadéquat, nous pouvons aussi penser qu’il se situe au sein de cette relation mère / fils dans un fonctionnement réciproque, en partie inconscient. Cette notion de danger se situerait non plus du seul côté de l’adolescent et de son comportement déviant, mais plutôt du côté de cette relation devenue difficile du fait de l’adolescence et que l’on pourrait définir comme étant un conflit au sein de ce "couple intergénérationnel". Vue sous cet angle, la problématique de cette relation m’a alors amené un d'autres questionnements : Face à cette situation de conflit, comment l'éducateur peut-il insuffler un changement dans ce mode de relation ? La position de médiateur peut-elle lui permettre de travailler dans ce sens ? Peut-il concilier cette position de médiation et les éléments qui la caractérisent (entre autres, l'impartialité et la neutralité) avec celle qu'il doit tenir au regard du mandat judiciaire de protection de l'enfant ? Le but de mon travail est donc de tenter d'apporter des éléments de réponses à ces questions et de voir en quoi l'utilisation de la médiation peut permettre une approche différente des conflits mère / enfant dans le cadre d'une AEMO.

Catégorie: Etude psycho-pédagogique Educateur spécialisé
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Etude sur le symptôme de l'enfant
Le symptôme est le substitut de représentations tombées sous le coup d'un interdit et refoulées dans l'Inconscient. Il est le déguisement de ces représentations pour qu'elles puissent réinvestir le champ de la conscience, en étant acceptable. Et, il apporte une satisfaction de remplacement au désir inconscient, sans éveiller la censure et même en satisfaisant les exigences défensives. Cette double-satisfaction explique la capacité de résistance du symptôme car il est maintenu des deux côtés.
DF1 - Accompagnement social et éducatif spécialisé

Les premiers jours de stage à l'IME, j'ai fait la connaissance de l'équipe de la section SAVA (section d'accompagnement à la vie d'adulte) et également des jeunes. Et de fait, j'ai fait la connaissance de Dylan[1], 24 ans, un jeune déficient intellectuel. Si j'ai choisi Dylan pour ce dossier c'est en partie, car il avait beaucoup discuté avec moi dès mon arrivée sur la section. Ses facilitées en communications avec les autres ont également motivé mon choix vers lui. Néanmoins, mon choix n'a pas été motivé uniquement par les aspects positifs de ma relation avec lui. En effet Dylan pouvait parfois me mettre en difficulté sur des temps d'activité ou même les temps informels. Les professionnels ont aussi motivés mon choix puisqu’ils me parlaient souvent de la situation j’en apprenais beaucoup sur lui. Pour finir c'est lui qui venait me solliciter pour les différentes activités à l'IME. La relation étant bonne et établie des deux côtés j'ai fait le choix de travailler à partir des situations que je vivais avec lui.

L'évolution de l'intégration des handicapés visuels dans les écoles non spécialisées en Allemagne et en France

L’éducation des handicapés visuels n’a pas toujours été considérée comme un droit allant de soi. Par la suite, il y a eu au cours du temps une évolution de la vision et de la prise en charge du handicap. En effet, celui-ci entraine une limitation d’activité ou une restriction à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielle, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant.

Plus particulièrement, je vais m’intéresser ici au handicap visuel qui se décline en plusieurs degrés, mais pour simplifier j’étudierais les personnes qui ont une acuité visuelle inférieure à 1/10. J’ai choisi ce handicap car d’une part, je suis plus familiarisé avec cette situation et d’autre part, je trouve qu’il est plus difficile d’adapter un cours pour un non-voyant que pour un handicapé physique comme les personnes en fauteuil roulant.

C’est pourquoi le débat actuelle est porté sur faut-il scolariser les élèves non voyant dans des établissements spécialisées dans leur handicap ou faut-il les scolariser avec les autres élèves dans des écoles d’intégration ou des écoles tout à fait « classiques » ?

Nous allons voire, dans un premier temps, les politiques actuellement appliquées en France sur le handicap puis comparer avec celles de l’Allemagne. Et dans un second temps, nous allons expliquer cette situation par une recherche historique.

Les enfants polyhandicapés

Pour traiter le sujet des enfants polyhandicapés de nos jours, nous devons faire un petit rappel historique sur l’évolution de la société. Le handicap a toujours existé mais n’était pas autant pris en considération. Les conditions de vie et le niveau de connaissances en médecine faisaient que les enfants atteints dès la naissance de plusieurs pathologies, n’avaient pas une espérance de vie très longue. C’est ce que l’on appelait la « sélection naturelle ». En 1880, on constatait une moyenne de décès de nouveau-nés mal formés de 230% (Barat C. etal, 1996). Vers 1925, cette moyenne baisse pour se situer aux alentours de 100%. Actuellement, la mortalité infantile est descendue à 1,7%. Les événements qui échappaient à la volonté des hommes autrefois, sont aujourd’hui dépassés par l’évolution de la science et les progrès considérables de la médecine. La société, qui avant n’avait pas la possibilité d’agir sur cet état de fait, considérait cette situation comme un coup du sort. Les enfants qui survivaient, leur charge étant devenue trop lourde pour une famille déjà en difficulté, étaient confiés à des oeuvres religieuses. Aujourd’hui, notre efficacité en matière de soins nous confronte à des problèmes moraux jusqu’alors insoupçonnés, en raison d’une évolution des connaissances scientifiques plus rapide que la conscience collective. La maladie ne fait plus référence à la fatalité mais davantage à une appartenance de différence, de non-conformité aux normes. C’est pourquoi l’éducateur doit travailler à une nouvelle éthique professionnelle : entre les droits de l’enfant polyhandicapé et les contraintes de la société

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