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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

Livret V.A.E. Conseiller en économie sociale et familiale

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Mais après mure réflexion et nombreuses discutions avec mon entourage professionnel j’ai le sentiment d’avoir accompli mon travail avec un certain discernement et d’avoir contribué à un bien être, avec une patiente qui a été reconnaissante de mes soins. Mais y a-t-il une bonne ou mauvaise distance ?
J’ai l’impression que cela reste variable, car l’empathie joue un rôle décisif dans ce type d’approche. Il faut essayer de trouver la bonne distance à chaque situation qui est différente pour chaque patient.
Les médiateurs participent au renforcement de la présence humaine sur les quartiers en assurant une première prise de contact avec le public des cités. Les premières rencontres se font en général lors des « maraudes » faites sur les quartiers. L’équipe de médiation rencontre les jeunes qui sont en groupe et qui occupent l’espace public et/ou les halls d’immeuble. Les médiateurs doivent favoriser chez les jeunes, à travers le groupe, le développement de leurs capacités à progresser vers l’autonomie, la citoyenneté et le « bien vivre ensemble ». En travaillant avec le groupe, une relation de confiance va se développer entre les jeunes et les médiateurs. Les médiateurs, en étant proches des jeunes et en ayant instauré un lien de confiance favorisent des dialogues qui s'installent afin de les diriger de nouveau dans le système scolaire ou vers une formation. Le plus souvent, ils ne veulent pas retourner sur "les bancs de l'école" en mettant en avant que l'école n'est pas adaptée pour eux ou qu'ils en ont été exclus. Ce qu'ils souhaitent avant tout, c'est trouver du travail afin de gagner de l'argent pour sortir de la "Galère". C'est à ce moment là, au moment où les jeunes expriment leurs envies que les médiateurs apprécient le processus de réflexion et qu'ils doivent mettre en place les conditions vers une reprise de lien entre les jeunes et les institutions. Le manque de confiance en eux et le manque d'estime deviennent un frein à leur intégration. Les médiateurs commencent toujours par un accompagnement, pour emmener les jeunes vers l'autonomie. Le premiers pas vers certaines institutions reste compliqués mais à force de pugnacité, les jeunes s'accrochent et réussissent certaines fois à s'en sortir. L'immédiateté, "le tout, tout de suite" est une des caractéristiques de ce public qui est en marge. Les médiateurs sont certaines fois une passerelle incontournable vers l'accès aux droits communs (Pôle emploi ou la mission locale, etc.).
Déroulement de ma situation de communication : Lors de ma 1ère semaine de stage je n’ai pas beaucoup vu N car il était malade, je l’ai donc rencontré seulement le jeudi. Le lundi de la semaine suivante, l’auxiliaire me propose de coucher N, mais impossible de réussir à l’endormir, j’averti l’auxiliaire qui prit le relai, puis d’éducatrice de jeune enfant, au bout de 10-15 min comme N pleurait toujours l’éducatrice la levé, l’après-midi il réussit à dormir mais seulement 30 min, l’éducatrice l’avait vu ce frotter les yeux, il commençait à devenir grognon et elle la vite coucher afin de ne pas rater son cycle de sommeil. L’équipe était plutôt surprise car d’habitude N n’a jamais eu de problème pour s’endormir. Le Mardi matin, alors que je m’apprêtai le coucher N, j’ai demandé à l’auxiliaire si je pouvais rester prêt de lui jusqu'à ce qu’il s’endorme. J’ai couché N dans son lit, dans sa turbulette, avec sa tétine, des 2 doudous dans chacune de ces mains. Je l’ai regardé, tout en lui ai parler doucement, en lui expliquant que j’allais rester à côté de lui jusqu'à ce qu’il s’endorme, et que dès qu’il serait réveillé je viendrai pour le levé pour qu’il puisse retourner jouer avec les autres enfants. J’ai remonté la barrière, mi de la musique je ne me suis installé sur une petite chaise pour être à la hauteur de sa tête. N est sur le dos, il bouge beaucoup, je lui caresse la main puis il tourne sa tête dans ma direction, me sourit, je passe ma main sur ces cheveux et ces mouvement sont moins fréquent. Il tourne sa tête à droite puis regarde le plafond puis la tourne à gauche dans ma direction. Au bout de 5 min il ferme les yeux, je commence à vouloir partir, je retourne avec les membres de l’équipe puis 5 min après N se met à pleurer, je retourne le voir, Il est de nouveau agité, il a les bras écarté, il a dû lancer ou laisser tomber sa sucette par les barreaux du lit. Je le réinstalle correctement avec ces doudous, j’essaye de le calmer en le caressent, une fois qu’il était moins agité, je repris ma place sur la chaise. N à sa tête tourné dans ma direction, je lui explique que je croyais qu’il c’était endormi et que c’était pour ça que je l’avais laissé. Il se frotte les yeux, ces paupières sont lourdent il lutte pour les garder ouvertes. Je continue à le caresser en lui disant que ça serai bien qu’il puisse dormir, qu’il devrait reprendre des forces pour pouvoir retourner jouer après la sieste avec les copains. Très vite, il ferma les yeux. Je suis resté sans bouger, puis il a de nouveau ouvert ces yeux et les a refermé tout de suite après, il a refait cette opération 3 fois à intervalle différent, puis au bout de 20 min, sa respiration silencieuse est devenu plus lente, il a relâché son doudou de la main gauche qu’il tenait si fort peut de temps avant, il ne bougeait plus ces doigts, j’en ai conclu qu’il devait dormir profondément, je suis donc parti sans faire de bruit.
Le stage d’observation que j’ai effectué du 16 novembre 2015 au 22 janvier 2016 se déroulait au Centre Départemental d’Action Sociale (CDAS) de G. J’ai bénéficié de l’accompagnement d’une référente qui exerce le métier d’Animatrice Locale d’Insertion (ALI). Au regard de cette note de stage, je présenterai dans un premier temps la structure dans laquelle j’ai effectué mon stage. Dans un second temps, j’énumèrerai les différentes missions que peut avoir un Animateur Local d’Insertion. Pour terminer, je ferai part de mes découvertes, impressions sur la fonction et confronterai mon point de vue sur le métier avant et après le stage. La mission principale de l’ALI est l’accompagnement des personnes bénéficiaires du RSA socle vers une autonomie sociale et professionnelle. Tous les bénéficiaires du RSA sont dans l’obligation de suivre un accompagnement qui peut être soit dispensé par un ALI ou par Pôle emploi. Les bénéficiaires du RSA activité n’ont pas d’obligation d’accompagnement. Les bénéficiaires du RSA socle sont dans un premier temps conviés à un entretien avec un ALI afin de définir leur référent. Ils peuvent être dirigés vers Pôle emploi (dans le cas où la personne est mobile, qu’elle a travaillé récemment ou qu’elle est disponible de suite pour travailler). Ils peuvent, autrement, être suivis par l’ALI (dans le cas où la personne est éloignée de l’emploi par souci de mobilité, de santé, de situation familiale, etc.).

Dans le cadre d’un premier rendez-vous, la CAF envoie préalablement la liste des nouveaux bénéficiaires du RSA à l’ALI selon le secteur géographique du lieu d’habitation de la personne et celui-ci a la charge de prendre contact avec les usagers concernés. Il leur envoie un courrier d’invitation à un entretien ainsi qu’un questionnaire servant de trame pour l’entretien et permettant d’informer sur les droits connexes au RSA. Lors de ce rendez-vous, l’ALI prend connaissance de la situation familiale, professionnelle, personnelle, des attentes et projets de la personne et l’informe sur ses droits et devoirs. Cette rencontre (si l’ALI estime qu’il doit accompagner la personne) aboutit à la signature d’un Contrat d’Engagement Réciproque (CER) entre le professionnel et le bénéficiaire. Celui-ci reprend les objectifs de l’usager. En fonction des besoins repérés par l’ALI, celui-ci peut s’appuyer sur l’expertise sociale d’un correspondant pour traiter de problématiques particulières non liées directement à la reprise d’une activité professionnelle (assistant social, CESF, etc.). Il peut également lui conseiller des actions collectives et/ou instruire des aides financières (exemple : aide financière pour aider à financer le permis de conduire).
Les attentes de l’entreprise au regard de la population de travailleurs handicapés psychiques sont la performance et leur capacité à entretenir un relationnel adapté. Il est évident que ces personnes risquent de se trouver en difficulté face à ces exigences mais la possibilité donnée aux ESAT de proposer des mises à disposition peut permettre une adaptation progressive. Le détachement en entreprise des travailleurs handicapés est un moyen qui permet de faire évoluer positivement les représentations de l’entreprise sur le milieu protégé et également sur le handicap psychique. La fonction d’un chargé d’insertion dans les ESAT est une fonction en voie de développement, du moins sous cet intitulé et avec cette mission. Nous sommes loin de constituer une population homogène, chaque structure fait selon ses moyens et son projet d’établissement, même si les lois de 2001, instituant un projet individualisé pour chaque usager, et de 2005, pour l’égalité des droits et des chances des personnes handicapées, ont réaffirmé la vocation médico-sociale et favoriser les passerelles entre le travail protégé et le milieu ordinaire. Privilégier l’insertion suppose une démarche particulière qui complète le travail déjà réalisé en ESAT. En faire une spécificité, c’est une façon de rappeler que l’insertion ne se décrète pas, mais qu’elle s’organise, et doit se faire avec des moyens et le concours des personnes concernées. Les actions de certains établissements du milieu protégé apportent la preuve que l’insertion des travailleurs en situation de handicap psychique est possible. Il existe néanmoins une autre alternative à la réinsertion que le milieu ordinaire ou le milieu protégé, celle du soutien individualisé au travail (IPS, Individual Placement and Support) qui a été développé dans le monde anglo-saxon. Bien qu’il ait largement fait les preuves de son efficacité, supérieur aux autres pratiques, en termes de réinsertion professionnelle durable, il reste très méconnu en France. Alors que nos modèles classiques inversent le principe, c'est-à-dire qu’il s’agit d’insérer au plus vite en milieu ordinaire de travail les personnes, sans étapes préparatoires qui ne font que différer le retour au travail en milieu ordinaire. L’originalité de cette pratique repose sur l’importance donnée au soutien dans le travail. Ce soutien est apporté par un job-coach qui est défini comme un formateur et reste un intervenant externe à l’entreprise. Cependant, le soutien dans l’emploi n’est pas la solution à tous les problèmes d’insertion professionnelle. Il est nécessaire de s’appuyer sur d’autres offres de services afin d’analyser les besoins et faire un travail d’orientation car certains métiers s’apprennent. Ainsi le travail en réseau avec les partenaires sociaux est essentiel pour la complémentarité des actions.

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