Etude de cas : Malika

Malika, 15 ans, issue d’une famille nombreuse d’origine algérienne a perdu son père il y a un an. Elle est bonne élève et fait tout pour être reconnue par les adultes qu’ils soient enseignants ou membres de sa famille. Son désir de réussite est motivé par le souvenir de son père qui voulait la voir réussir dans la vie car lui-même et sa femme sont illettrés. Elle fait la fierté de sa mère et de ses frères. Cependant, cette quête la conduit à l’écart des groupes de pairs qu’elle fréquente où elle est vue de différentes manières mais souvent mal perçue. Elle est consciente de son détachement vis à vis de ses pairs et en souffre, mais ne sait pas comment changer.

Proposer des solutions à un problème aussi ancien et aussi complexe ne paraît pas être très facile. Les pistes de réflexion doivent se tourner vers plusieurs directions. En effet, Malika doit solutionner son problème affectif avec ses parents et le deuil de son père en particulier. Elle doit également pouvoir avoir des relations plus faciles avec ses pairs. La première piste est qu’il lui faut faire accomplir son travail de deuil de son père. La méthode pour l’y aider ne nous semble pas évidente et nous n’en proposons aucune de fait.