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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

EP : La maitrise de l'énergie

EP : La maitrise de l'énergie Le stage que j'ai effectué au sein de l'Association Intercommunale d'Insertion de la Région de Saulx, m'a permis de découvrir une population en grande difficulté socioprofessionnelle. Cette population, dite la population pauvre ou à bas revenus, est souvent mise à l'écart car elle ne peut se permettre le même mode de vie que les populations dites classes moyennes. Ces personnes souffrent beaucoup d'être mises de côté. De nos jours la plupart des ces personnes ont un niveau scolaire qui ne leur permet pas de s'orienter vers des métiers valorisants. Je me suis rendu compte que d'avoir des minima sociaux et d'être considéré comme des personnes à part, leur permettait difficilement de trouver un employeur qui n'émette aucun jugement. Leur recherche de travail est pénalisée. De plus, il y a au sein de cette population un grand problème de mobilité. Il est certain que le manque de scolarité les place souvent dans une situation d'illettrisme, et de ce fait il ne peuvent passer le permis de conduire et le code de la route. Or, de nos jours, trouver un emploi sans permis de conduire semble impossible
Catégorie: Rapport de stage Conseiller en économie sociale et familiale
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Documents associés

Les processus d'insertion
Mais ce que je retiendrai du poste d’ALI est l’importance du travail en équipe et en partenariat qui permet de proposer des réponses adaptées aux bénéficiaires. En effet l’ALI n’est pas le seul à accompagner la personne dans son parcours d’insertion, d’autres partenaires sont présents tels que l’ANPE, le Point Accueil Emploi.... L’ALI coordonne tous ces acteurs et développe le travail en partenariat. Il essaye aussi de dynamiser le territoire en proposant des projets donc il a un rôle essentiel dans le développement de l’insertion au niveau local.

Mais en rencontrant les partenaires sur ce territoire je me suis posé certaines questions et une en particulier m’a fait réfléchir : Que proposer aux bénéficiaires éloignés de l’emploi avec des problèmes de santé ? Ils ne peuvent pas travailler en milieu ordinaire mais ne relèvent pas d’un milieu protégé (ESAT). Le chantier d’insertion est une orientation possible pendant un certain temps mais quel avenir après le chantier ? N’y a-t’- il pas un maillon manquant dans la chaîne des organismes d’insertion ?
ISIC : Le séjour vacances familles est un outil concret pour les familles en situation difficile.
J’ai réalisé des entretiens directifs préalables afin de prendre connaissance du parcours, des difficultés, des besoins et des attentes des familles qui souhaitaient partir en séjour. A travers les échanges avec les familles, je me suis rendue compte qu’elles rencontrent de réelles difficultés budgétaires. Les usagers me font part de leurs craintes quant au coût global du séjour et ses conséquences sur le budget de la vie quotidienne. La peur des imprévus et des aléas reste très présente, sachant que l’équilibre du budget tient à peu de choses. La préoccupation financière est un frein systématique et central au départ. Pour les familles, une fois même dépassé le problème financier, construire un projet vacances, savoir où et comment partir, prévoir le budget nécessaire, ne vont pas forcément de soi. Le projet d’un départ en vacances peut déstabilise un quotidien bien organisé. Lors des entretiens, une majorité des bénéficiaires admet connaître des difficultés à quitter son environnement, à rompre avec ses habitudes, son quotidien. Il constitue une source d’inquiétude pour certains usagers qui ont réussi à s’accommoder leur précarité en mettant en place une vie très organisée, très ritualisée, laissant peu de place à l’imprévu.

À ces difficultés s’ajoute également l’inexpérience des familles jamais parties. Lors des actions collectives réalisées quotidiennement par le Secteur Economie Sociale et Familiale, j’ai pu entendre que les familles avaient des besoins quant au fait de se retrouver en famille, de s’évader de leur quotidien et de leur environnement. C’est pourquoi il est important de trouver des moments où les familles peuvent se retrouver hors des contraintes quotidiennes. Les personnes m’ont émis le besoin de s’ouvrir à de nouvelles activités et de découvrir de nouveaux horizons, cependant elles n’osent pas partir seules. Partir en groupe leur permet de sortir de leur environnement tout en sachant qu’elles peuvent compter sur des personnes présentes sur les lieux. Le projet vacances familles prend naturellement sa place dans ce contexte.
EP : L’activité physique en entreprise d’insertion : Le Relais
J’ai commencé par une observation participative au centre de tri. Ce fut une première approche avec les salariés où j’ai pu me présenter individuellement à chaque personne. Ainsi, participer à leurs taches me paraissait une approche moins formelle, et plus adaptée à une population qui peut avoir des difficultés à communiquer en entretien formel. C’est pourquoi avec une participation de ma part, ils ont pu s’exprimer sur les sujets qu’ils souhaitaient. J’ai alors eu des informations sur leurs parcours professionnels, leurs origines sociales, et leurs avis sur leurs situations professionnelles. Seulement, certaines activités étaient trop complexes ou dangereuses pour que je les réalise, donc je me suis contentée d’observer leurs manières de travailler sans y participer (notamment « la coupe » où les vêtements sont coupés rapidement, mais également au classage ou de nombreux codes sont à connaître et la cadence est élevée, j’aurai alors retardé le fonctionnement de l’entreprise).
EP : Les usagers de l’association savent-ils coudre ?
Cependant, le vêtement, correspondant aux normes vestimentaires du moment, a un coût et n’est pas toujours accessible à tous. En effet, les vêtements achetés par un individu ne sont pas toujours parfaitement adaptés à sa taille et il arrive parfois qu’il soit nécessaire de faire un ourlet. De même, s’ils commencent à être usés ou bien si la fermeture à glissière ne fonctionne plus, il faut la changer et cet entretien a un coût élevé : entre sept et quinze euros pour faire un ourlet simple, entre huit et trente euros pour changer une fermeture à glissière2. Cela peut expliquer, en partie, pourquoi de nombreuses personnes préfèrent jeter leurs vêtements troués, abîmés plutôt que de dépenser de l’argent pour les réparer en pensant qu’ils n’ont plus aucune utilité. Si ces personnes agissent ainsi, n’est-ce pas plutôt parce qu’elles ne savent pas réparer leurs vêtements elles-mêmes ? Manquent-elles de connaissances dans ce domaine ? Auraient-elles besoin d’apprendre des techniques de couture ? Savent-elles qu’il est possible de réutiliser des vêtements abîmés pour en créer de nouveaux ? Tant de questions m’ont amené à réaliser une enquête auprès d’une association qui accueille des personnes en difficultés et qui les aide à se réinsérer socialement et dans laquelle on trouve un vestiaire social.

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