Travail à finalité éducative au Québec

Stage dans un relais assistantes maternelles J’ai réalisé mon deuxième stage DF2 en relais assistantes maternelles que l’on appelle couramment RAM. La spécificité de ce lieu d’échange et de rencontre est de proposer des ateliers d’éveil d’environ une heure et demie, trois matinées par semaine, aux enfants, accompagnés de leur assistant(e) maternel(le). Dans un souci de santé publique, notion qui prend en compte la santé dans sa globalité, mon choix de sujet s’est orienté vers le sommeil, la sieste, compte tenu du rythme des activités que propose le relais et suite à plusieurs observations relatives à la fatigue de l’enfant. En 2007, le sommeil est devenu une priorité après la lutte contre le tabac ou encore l’équilibre alimentaire. Selon un communiqué de Janvier 2007, le ministre de la Santé prône une éducation au sommeil qui « devra se faire dès l’enfance ».

Rapport de stage dans une ludothèque L'objet de mon étude porte sur la communication entre professionnels dans une structure d'accueil de la Petite Enfance et plus précisément au sein d'une ludothèque. Comme nous le verrons plus après, la ludothèque étant un espace d’accueil spécifique, j’ai choisi de centrer mes observations autour des interactions entres différents professionnelles, voire différentes professions dans un contexte de pluridisciplinarité échangeant à propos des activités d’animation. C’est-à-dire de ces moments où ils prennent leur place d’éducateur de jeunes enfants (EJE) avec un rôle particulier auprès des enfants qu’ils ont en charge, sans que les parents n’interfèrent directement dans leur intervention.

TFE : Dis-moi avec ton corps J'ai choisi de centrer mon travail sur les jeunes polyhandicapés qui n'ont pas l'usage de la parole et qui n'utilisent pas de système de communication alternatifs (tels que les pictogrammes). Je limite donc mes recherches aux polyhandicapés qui utilisent uniquement le langage corporel pour communiquer car c'est auprès de cette population que j'ai rencontré des difficultés. Selon la définition légale de la circulaire n°89-19 du 30 octobre 1989 le « polyhandicapé est atteint d'un handicap grave à expressions multiples, chez lequel un handicap mental sévère et une déficience motrice sont associés à la même cause, entraînant une restriction extrême de l'autonomie et des possibilités de perception, d'expression et de relations ». D'après moi, le polyhandicapé est une personne qui est dans l'incapacité d'assurer la satisfaction de ses besoins, liée à ses différences (intellectuelle, motrice et pictogramme) et à ses difficultés de communication et de relation. Ceci engendre un besoin constant d'aide pour réaliser les actes de la vie quotidienne, une attention, une observation et une adaptation constante de la part des soignants, afin de favoriser son bien-être et de lui offrir des possibilités pour son développement. Je vais maintenant définir la communication, d'après le Larousse c'est le « fait de communiquer, de transmettre quelque chose ». C'est un échange dynamique des informations, des pensées, des attitudes et des signes. Le non-verbal signifie « tout ce qui n'est pas la parole ». La communication non-verbale peut alors être définie comme une construction et un partage des significations qui arrivent sans emploi de la parole. C'est à dire tous les moyens de communication qui ne passent pas par l'usage de la langue. Les personnes polyhandicapées établissent un langage non verbale grâce à l'expression corporelle (par le regard, les gestes, des sons) et à l'expression émotionnelle (par attitudes, des mimiques).

L'éveil musical comme médiation éducative Pour l’élaboration de ce dossier je souhaitais aborder un outil de la médiation éducative dans la mesure où cela peut être un support de communication et d’échanges entre l’enfant, le parent, et l’assistante maternelle. Ensuite, il me restait à définir quel outil de la médiation j’allais ‘‘étudier’’ : le livre, les chansons... Après réflexion j’ai décidé de choisir les ‘‘enfantines’’, chansonnettes dans la mesure où, globalement, les assistantes maternelles semblent plus à l’aise pour utiliser ce type de médiation. De plus, c’est un temps que nous partageons à la crèche familiale, lors des ateliers rencontre.