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Educateur de jeunes enfants

L’éducateur de jeunes enfants favorise le développement et l’épanouissement des enfants de moins de 7 ans. Il intervient principalement dans les lieux de garde collectifs et toutes les structures d’accueil de la petite enfance.

DPR Travail en partenariat et réseau - Aide Sociale à l'Enfance

DPR Travail en partenariat et réseau - Aide Sociale à l'Enfance

J’effectue mon stage de deuxième année auprès d’un éducateur spécialisé, au sein du service de placement familial, de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) . 

L’article L112-3 du Code de l’Action Sociale et des Familles (CASF) affirme que : « La protection de l’enfance a pour but de prévenir les difficultés auxquelles les parents peuvent être confrontés dans l’exercice de leurs responsabilités éducatives, d’accompagner les familles et d’assurer, le cas échéant, selon les modalités adaptées à leurs besoins, une prise en charge partielle ou totale des mineurs… » 

Cette mesure de placement d’un mineur, ordonnée par un Juge des Enfants, fait intervenir, outre le service de l’Aide Sociale à l’Enfance, d’autres professionnels de structures et services extérieurs. Ces professionnels font partie de l’ensemble des partenaires et du réseau de l’éducateur de l’Aide Sociale à l’Enfance.

La loi du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale marque la volonté explicite des pouvoirs publics de favoriser le développement du travail partenarial et de réseau, en lui accordant une légitimité accrue : ceci afin de permettre de favoriser la coordination et la complémentarité des différents intervenants et de garantir une continuité dans l’accompagnement de l’usager.

Au cours de cet écrit, je commencerai tout d’abord en présentant le service au sein duquel j’ai effectué mon stage. Dans un second temps, à partir d’une situation que je développerai, je tenterai d’analyser l’importance du travail en partenariat. Dans un troisième temps j’analyserai le travail partenarial, puis pour conclure je proposerai différentes actions.

...

Toute cette analyse m’amène à penser à des propositions d’actions afin de favoriser la coopération entre le service de l’ADMR et celui de l’ASE. En effet, des difficultés de communication peuvent être un frein au bon fonctionnement. Pour cela Elisabeth

VIDALENC[1], propose pour chaque partenaire un dispositif d’accompagnement, Elle suggère la présence d’un tiers, animant l’échange. Celui-ci permettant l’expression des difficultés, la traduction des différentes logiques entre les acteurs. Elle suggère également l’écoute réciproque. Elisabeth VIDALENC propose la participation à un groupe de parole ou de réflexion permettant une confrontation des expériences amenant à une expression des difficultés dans un lieu compréhensif et non jugeant. 

Il serait donc intéressant de participer à des création d’outils pour faciliter la communication entre ces deux services. Afin qu’ils connaissent le rôle et la mission de chacun. Et qu’ils puissent s’échanger des informations concernant la famille et l’enfant de façon plus fluide sans avoir forcément à se déplacer pour se voir. En effet, il existe une fiche bilan pour les TISF qu’elles doivent remplir puis transmise au référent éducatif, seulement celle-ci ce fait qu’une fois tous les six mois ce qui semble insuffisant. 

Des réunions de travail de réflexion pourraient être mises en place afin de réfléchir ensemble sur différentes thématiques. Comme par exemples : comment réagir face aux résistances des parents face aux visites médiatisées ? Comment se positionner face à la frustration et l'agressivité qui parfois jaillissent sans que l’on si attende ?

Serait-il possible également de proposer aux professionnels de participer à une formation qui peut se renouveler sur du long terme afin de toujours être au clair sur ce qui gravite dans le social concernant les évolutions législatives, les dispositifs, les politiques sociales. Ainsi que nos réflexions et les questionnements que l'on peut avoir concernant notre éthique, notre déontologie, notre positionnement professionnel. Tout cela permettant une veille professionnelle.  

Il est important également que les chefs de services puissent échanger et bien définir le cadre dans lequel les travailleurs sociaux exercent. Afin de permettre au travailleurs sociaux de travailler dans un cadre précis

Pour réussir une action partenariale il faut savoir se remettre en question, accepter les critiques et toujours se recentrer dans l’intérêt de l’enfant. Il faut savoir se rendre disponible et essayer d’être le plus réactif possible.  

[1] Elisabeth VIDALENC,chercheur en sociologie, Le défi du partenariat dans le travail social ou le paradoxe du partenariat obligatoire. 13 septembre 2006

Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
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