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Educateur de jeunes enfants

L’éducateur de jeunes enfants favorise le développement et l’épanouissement des enfants de moins de 7 ans. Il intervient principalement dans les lieux de garde collectifs et toutes les structures d’accueil de la petite enfance.

Toucher le monde pour grandir

Toucher le monde pour grandir

Les découvertes, les activités, les moments privilégiés, les échanges, les chansons, les histoires… Autant d’éléments qui, dans le quotidien d’un enfant, se manifestent au travers des contacts. Au cours de mes diverses expériences, j’ai pu constater que les jeunes enfants utilisent majoritairement le sens du toucher dans leur quotidien, du choix de la matière du “doudou” à la communication. Leurs relations avec les adultes ou avec leurs pairs sont régies par des contacts selon leur état d’esprit : agressivité et caresses par exemple.

De même à la découverte d’objets nouveaux, ils les manipulent et les touchent. Lors d’activités faisant appel au toucher (l’eau, la brisure de riz, la peinture…), les enfants manifestent leur plaisir (sourires, amusement, sollicitations, concentration…). J’ai décidé d’étudier le sens du toucher et d’inscrire mes recherches dans le cadre de mon mémoire. Je me suis efforcée d’approfondir mes observations lors de mon stage à responsabilité, effectué en crèche collective.

Le sens du toucher, premier né des sens, est donc d’une grande importance. Celle-ci est confirmée d’un point de vue médical, pour la santé de l’enfant, et ce bien avant sa naissance. En qualité d’éducatrice de jeunes enfants, il me semble indispensable de considérer la nécessité de ce sens dans le développement et la construction du bébé, du petit enfant et du jeune enfant. Le tact participe également à la construction psychologique de l’enfant et à la création du lien affectif qui l’unit à sa mère. Il aide également l’enfant à se dissocier d’elle afin de s’ouvrir aux autres et d’accéder à la communication.

A travers cette première partie, j’ai ainsi pu confirmer mon hypothèse selon laquelle le sens du toucher a une importance dans le développement de l’enfant, sur le plan psychologique par la construction du Moi. Sur le plan affectif, le tact participe à l’attachement puis à la dissociation, afin que l’enfant se tourne vers le monde extérieur et sorte d’une relation duale avec sa mère.

Catégorie: Mémoire Educateur de jeunes enfants
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Pour une cohérence éducative: le partenariat entre parents et professionnels

En tant qu’éducatrice de jeunes enfants, mon intervention se fait à différents niveaux : pédagogique, éducatif, administratif, organisationnel ; et aussi en fonction des personnes rencontrées : l’enfant, les parents, l’équipe professionnelle (qui peut être pluridisciplinaire selon les lieux) et les différents partenaires (collectivités territoriales, commerces, espaces culturels…). Pour mon mémoire, j’ai voulu centrer mes recherches sur la famille car mon identité professionnelle est basée sur les relations au sein de la triade enfants / parents / professionnels. En effet, pour moi, l’enfant ne peut être accueilli seul : sa famille constitue son principal repère (surtout dans son enfance). Je pense qu’il ne peut y avoir de rupture entre les deux principaux lieux de vie de l’enfant. Les relations parents / professionnels sont positives dans le sens où les échanges vont permettre à l’équipe d’adapter sa pratique et ses positionnements vis à vis de l’enfant. Cependant, il faut préciser que toute relation peut conduire à des situations conflictuelles, difficiles à gérer.

Ainsi, il est essentiel pour moi de définir ce que représente la famille, notamment dans ce qu’elle apporte à l’enfant. Avant d’aborder la question des fonctions de la famille, il est important de définir ce terme, car il englobe diverses acceptions : Tout d’abord, la famille est un ensemble de personnes formé par le père, la mère et les enfants, c’est aussi l’ensemble de toutes les personnes ayant un lien de parenté par le sang ou par alliance (c’est à dire, une succession d’individus qui descendent les uns des autres, de génération en génération). Enfin, la famille peut également être l’ensemble des enfants issus d’un mariage. En analysant ces données, je remarque que c’est l’enfant qui définit la famille : il peut alors y avoir famille sans couple (famille monoparentale, par exemple) et couple sans famille, donc sans enfant(s). La notion de descendance a alors une valeur très forte. Nous sommes actuellement dans un contexte de mutations sociales, avec l’apparition de nouvelles structures familiales (familles monoparentales, recomposées, homoparentales…) qui conduisent à une centration sur l’enfant : les parents veulent ce qu’il y a de mieux pour leur enfant et sont prêts à en avoir moins pour y parvenir.

De plus, cela est aussi accentué par la multiplication d’ouvrages à visée éducative, destinés aux parents désireux d’acquérir des connaissances. Dans cette optique, la famille constituerait selon moi, une institution du fait de son caractère durable : par exemple, dans le cas où deux personnes qui un enfant divorcent, on peut dire que le couple conjugal est désormais dissout, par contre le couple parental continue d’exister en raison de la présence de l’enfant. La famille semble avoir pour fonction de répondre à une série de besoins (protection, sécurité physique et affective, alimentation, sommeil, hygiène et santé) et de relations essentielles pour le devenir de l’enfant et de son développement psychique. Ainsi la relation parents / enfants reste le noyau principal de la constitution de la personnalité de l’enfant. De plus, la famille est le premier lieu social où vit l’enfant : c’est le premier relais entre celui-ci et son environnement. L’enfant se socialise par le biais des relations avec son proche entourage (c’est une socialisation intra-familiale ou primaire).

Le jeu dans la relation parent/enfant

Chacun s’accorde à dire que le jeu est sûrement l’activité la plus spontanée de l’enfant. Ainsi, lors de mes deux premiers stages, j’ai eu l’occasion d’observer à maintes reprises les jeux de très jeunes enfants. J’ai pu y affiner ma pratique du jeu et mes relations avec les jeunes enfants n’en ont été que meilleures. Ces deux contextes différents que sont la crèche et la halte-garderie m’ont permis d’observer les nombreuses facettes des jeux des enfants, notamment au sein d’une vie en collectivité. Par ailleurs, ces observations m’ont avant tout permis de découvrir la richesse de leurs jeux, la multitude de moyens qu’ils déploient afin de créer leur propre univers. C’est pourquoi, j’ai souhaité orienter mon parcours de formation vers une structure telle qu’une ludothèque.

Ce lieu de vie où le jeu est le maître-mot m’a paru être l’endroit idéal pour voir ce qui est en jeu lorsque l’enfant joue. Une telle structure me permettrait alors d’observer une multitude de situations de jeux, et me donnerait également l’occasion d’observer les jeux d’enfants plus âgés qu’auparavant. De plus, la diversité des publics accueillis m’offrirait l’opportunité d’apprendre à connaître les différents usagers et différentes structures ayant inclus la ludothèque dans leur mode de fonctionnement. En effet, la ludothèque est pour moi synonyme d’une structure qui contribue à créer une dynamique de quartier. D’autre part, j’y vois également un lieu de rencontre et par là un lieu qui se veut créateur de liens. Enfin, ce choix m’offrirait la possibilité d’observer le fonctionnement d’une structure peu commune et de rencontrer une équipe pluridisciplinaire différente de ce que j’avais connu auparavant.

L'accompagnement de la dyade mère-enfant: un enjeu pédagogique pour l'équipe pluridisciplinaire

Les C.H.R.S. (Centres d’Hébergement et de Réinsertion Sociale) ont pour mission d’héberger, d’accompagner et d’insérer des familles qui se trouvent en difficultés sociales. Depuis plus de trente ans, les C.H.R.S. tentent d’apporter une réponse au problème de l’exclusion et doivent tenir compte de l’évolution de la société ainsi que de la mutation progressive de la structure familiale. Au-delà des seules modalités d’hébergement, il s’agit pour ces établissements de rechercher une réponse adaptée à chaque situation de détresse sociale. Les familles accueillies rencontrent, en plus du problème lié au logement, des difficultés d’emploi, d’accès à la santé ou encore d’intégration. Le C.H.R.S. dans lequel j’ai effectué mon stage à responsabilité éducative accueille des femmes majeures avec ou sans enfants.

Elles sont, pour la plupart, affectivement en souffrance (séparation d’avec le conjoint, pour la majorité ayant subi leur violence) et sollicitent un hébergement principalement à la suite de violences conjugales. Elles vivent alors la monoparentalité sans l’avoir réellement choisie. Cela nécessite de leur part une réorganisation de leur vie tant sur le plan administratif, matériel, financier que dans le prise en charge des enfants qui vont connaître, eux aussi, un travail intense de réaménagement psychique pour s’adapter à leur nouvelle réalité. De ce fait, ces mères ne parviennent pas toujours à agir de façon adaptée sur le plan éducatif et se sentent en difficulté. L’image qui leur est bien souvent renvoyée est celle d’un parent incompétent et défaillant. Ceci les laisse en état de souffrance, écrasé par l’angoisse, la honte et la culpabilité.

L'Educateur de Jeunes Enfants est il concerné par la naissance ?

Notre société a depuis moins d’un siècle subi des changements et bouleversements considérables de mentalité. Cette mutation de la société a fortement touché les familles. Les rapports homme/femme ont beaucoup changé, ceux entre parents et enfants aussi. Le schéma de la famille traditionnelle explose. La fonction parentale elle-même n'a pas échappé à cette évolution. Son exercice devient une liberté difficile et complexe. Nous nous trouvons à une époque de recherche de nouveaux équilibres dans la place de chacun au sein de la famille. Les professionnels de la petite enfance peuvent y contribuer en prévenant certaines situations, en aidant parents et enfants à comprendre les besoins et les désirs de l’autre et à y trouver les réponses les plus adaptées. Au cours de cette formation d'éducateur de jeunes enfants, je fus amenée à réfléchir sur les relations enfant/parents/professionnels de la petite enfance. Dans la pratique, sur les lieux de stage, j'ai mesuré l'importance de cette relation triangulaire.

Je me suis particulièrement intéressée à l’apport original que peut être celui de l'E.J.E dans le travail auprès des parents. C'est un aspect du métier qui me parait essentiel. Nous accueillons l'enfant, nous nous préoccupons de sa socialisation, de son épanouissement dans les lieux d'accueil et dans sa vie en général. Ce travail auprès de l'enfant doit prendre place un partenariat entre les professionnels et les «premiers éducateurs» que sont les parents. J'ai organisé deux de mes stages dans des institutions autant concernées par les premiers moments de l’enfance que par les nouveaux parents. L'un de mes stages de découverte s'est effectué en PMI. En ce lieu de prévention médicale, les intervenants principaux sont pédiatre, puéricultrice, infirmière, sage-femme.

Une évolution s’est cependant fait jour pour prendre en compte les besoins de la population. Le travail sur la relation mère/enfant y prend de plus en plus d'importance avec la présence de psychologues et parfois d 'EJE. Cette démarche demeure rare dans les services de maternité où l’on a encore peu abordé le séjour des nouvelles mères autrement que par l'aspect médical. C’est pourquoi, j'ai orienté mon stage à responsabilité vers un service de maternité, lieu où l'on «devient parents». Mon expérience personnelle de mère, celle de toutes les mères avec lesquelles j'ai discuté montrent combien le premier contact avec les professionnels est important dans l’appréhension de ses propres capacités à entrer dans la parentalité. La parentalité est, à mon sens, le support de l'évolution psycho-affective de l'enfant.

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