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Educateur de jeunes enfants

L’éducateur de jeunes enfants favorise le développement et l’épanouissement des enfants de moins de 7 ans. Il intervient principalement dans les lieux de garde collectifs et toutes les structures d’accueil de la petite enfance.

L’importance des repères dans le développement de l’enfant

L’importance des repères dans le développement de l’enfant

Je pense que les repères seraient les outils principaux pour rassurer et sécuriser l’enfant et donc, pour structurer sa personnalité et construire son identité. Cette hypothèse m’amène à me questionner sur l’importance des repères dans le développement de l’enfant, les conséquences de leur présence ou de leur absence sur l’enfant et la contribution de l’éducatrice de jeunes enfants dans l’apport de repères aux enfants placés en foyer de l’enfance.

Dans un premier temps, je présenterai le foyer de l’enfance. Puis dans une seconde partie, j’expliquerai en quoi le placement est à la fois une perte et un gain de repères. Enfin dans une dernière partie, j’aborderai les trois principaux repères et ce qu’ils apportent à l’enfant.

Ce travail m’a permis de confirmer l’idée que j’avais déjà concernant l’importance des repères pour tout être humain et ici plus particulièrement chez les enfants placés. En foyer de l’enfance, c’est aux éducateurs de les leur apporter et ainsi de les aider à se construire.

En parlant de construction ou de reconstruction, un seul mot permet de définir ce que vont permettre les repères de manière générale : la résilience. La résilience est un phénomène psychologique qui consiste, pour quelqu’un touché par un traumatisme, à prendre acte de son traumatisme pour ne plus vivre dans la dépression et le poison que ce traumatisme peut causer.

Catégorie: Mémoire Educateur de jeunes enfants
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Documents associés

Des repères pour ne pas se perdre

C’est en maison d’enfants que s’est forgé mon désir de devenir éducatrice de jeunes enfants. En effet, je m’étais informée sur le public accueilli dans ce genre de structure, sur ses besoins, sur le travail des éducateurs… auprès de professionnels et de stagiaires avant et pendant ma formation. Peu à peu grâce à ces nombreux échanges j’ai pu me faire une idée assez juste des maisons d’enfants et j’ai donc souhaité faire ma propre expérience.

Mon projet de formation s’est alors construit autour de ce désir d’effectuer mon stage à responsabilité éducative dans la structure qui me donnait envie d’évoluer en tant qu’éducatrice et d’y faire des projets. Les autres stages effectués au cours de ma formation et mes expériences passées m’ont donné la possibilité d’étudier des comportements d’enfants sains, en crèche familiale et en halte-garderie. Leurs observations répétées m’ont permis d’analyser le besoin de stabilité et de sentiment de sécurité des enfants pour évoluer et se développer sereinement et solidement dans la vie. Cette stabilité et cette sécurité est apportée par un certains nombres de choses : les repères.

Dossier pluridisciplinaire sur le suicide

Le nombre de décès par suicide a connu en France une augmentation importante au cours des vingt dernières années. Pour cette raison, il est devenu une priorité de Santé Publique avec par exemple la création des Journées Nationales de Prévention du Suicide organisées par l’UNPS (Union Nationale Pour la Prévention du Suicide) On recense actuellement en France 13 000 suicides par an (soit plus de victimes que les accidents de la route !) et les tentatives de suicide sont estimées à plus de 160 000 par an (mais il s’agit là d’une estimation minimum, car les tentatives de suicide ne sont pas systématiquement recensées et un certain nombre d’entre elles ne font pas l’objet d’une hospitalisation).

Si le suicide touche tous les âges et surtout les personnes âgées, on constate toutefois une évolution inquiétante chez les jeunes. Il représente la deuxième cause de décès chez les adolescents. L’augmentation signifiante du nombre de suicide chez les adolescents nous a interpellé. Pourquoi les jeunes tentent-t-ils de mettre fin à leurs jours ? Le suicide touche-t-il plus les garçons que les filles ? Toutes les classes sociales sont-elles touchées ?

L'hôpital c'est dur pour moi... comme pour mes parents

Ce mémoire se base sur mon expérience lors du stage à responsabilité éducative dans un service pédiatrique d’un hôpital public de l’APHP (Assistance Publique-Hôpitaux de Paris). Ce service accueillait, normalement, des enfants de 0 à 15 ans et 3 mois mais, afin de permettre une continuité des soins, il pouvait y être accueilli des jeunes jusqu’à 21 ans environ. Il reçoit tous types de maladies allant de maladies bénignes comme la gastro-entérite ou l’angine à des maladies plus graves telles que le cancer ou le sida (cf Annexe III : glossaire). Il s’y présente donc un grand échantillon d’âges et de maladies. Les enfants sont installés dans des chambres individuelles ou de deux personnes. Dans ce service, les parents peuvent rester auprès de leur enfant jour et nuit et les visites n’ont pas d’heure limite afin de favoriser la présence des parents auprès des enfants.

L’hôpital m’intéressait car il est un lieu de séparation difficile, stressant, entaché de nombreuses représentations. L’éducatrice de jeunes enfants, du fait de sa formation, y a donc un rôle important durant le séjour de l’enfant. Je voulais pouvoir appréhender comment l’enfant, ainsi que ses parents vivent ou "survivent" dans ce lieu, comment, l’éducatrice de jeunes enfants peut aider à rendre moins difficile ce moment de séparation . Durant cette expérience j’ai pu me rendre compte que, quel que soit l’âge que l’on a, l’hôpital n’est pas toujours agréable à vivre. L’hospitalisation se fait la plupart du temps parce que la personne est souffrante et amène obligatoirement une séparation d’avec le milieu familial ; « (c’) est toujours vécu comme une expérience stressante et pénible » . On peut donc facilement comprendre que celle-ci ne soit pas facile à vivre pour le jeune enfant tout comme pour ses parents.

Effectivement, il n’est pas facile pour les parents et les enfants de se séparer ou tout du moins de se retrouver dans un lieu inconnu, étranger ; d’autant moins que la maladie est présente et que cette séparation se fait pour le bien de l’enfant, afin que celui-ci guérisse. De plus si cette séparation physique d’avec les parents est obligatoire, elle peut être la première séparation survenant entre l’enfant et ses parents. Il n’est pas simple de se séparer des personnes avec qui l’on a des relations privilégiées, des premières relations que l’on a créées avec le monde extérieur qui peut être vécu comme violent pour l’enfant, des adultes qui les sécurisent et leurs servent de repères. Cependant, de plus en plus d’hôpitaux s’ouvrent à la famille et permettent aux parents d’être présents tout au long de l’hospitalisation de leur enfant, tout comme le lieu où j’ai réalisé mon stage. Mais ces parents peuvent se retrouver gênants pour l’équipe ou tout du moins en avoir l’impression, de ce fait, le dialogue entre les professionnels et les parents peut alors devenir difficile puisqu’un stress persiste des deux côtés. Il n’est pas simple pour un parent comme pour un enfant d’être en relation avec autrui s’il ne se sent pas en totale sécurité, s’il craint ce qui peut se passer. Parler n’est pas facile ! Or la relation parents-enfant est quelque chose de structurant, de fort et de nécessaire pour le développement de l’enfant. 

Le langage émotionnel de l'enfant: un témoignage du dedans vers le dehors

Durant ma formation, j’ai progressivement pris conscience de toute l’importance des échanges avec le jeune enfant, qui se trouve être un individu de langage. Dans l’ensemble de mes stages, certaines situations d’échanges avec l’enfant m’avaient déjà interrogée. En effet, parfois le langage verbal ne suffit pas pour entrer en relation. Quels sont alors les moyens de l’enfant et du professionnel pour instaurer un échange ?

Lors de mon premier stage en ludothèque, j’ai travaillé avec des enfants porteurs de handicaps physiques et/ou mentaux, où cette question s’est manifestée. Avant d’entrer en relation avec eux, j’ai ressenti une appréhension, liée à la peur de ne pas comprendre leurs besoins, de ne pas savoir comment instaurer un échange. Certains ne parlaient que dans un langage m’apparaissant comme incompréhensible. L’interaction était alors basée sur ce que je pouvais voir de leurs manifestations corporelles. Mais quel sens donner à ces gestes ? Comment les interpréter au plus juste ?

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