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Educateur de jeunes enfants

L’éducateur de jeunes enfants favorise le développement et l’épanouissement des enfants de moins de 7 ans. Il intervient principalement dans les lieux de garde collectifs et toutes les structures d’accueil de la petite enfance.

« alarmante banalisation des vigiles» Martin Mongin

« alarmante banalisation  des vigiles» Martin Mongin Aujourd’hui, la plupart des espaces publics que les citoyens fréquentent disposent d’un ou plusieurs vigiles. Cette omniprésence a comme effet sur la population qu’elle s’habitue à scrutée de haut en bas par un regard qu’elle connait maintenant par coeur. Martin Mongin indique alors que d’ici à l’an 2015, il devrait y avoir soixante mille postes à pourvoir, il cherche à montrer là que ce phénomène d’augmentation va perdurer, et que les effets indésirables induits feront de même. Il existe une contradiction entre le but annoncé et le but réel en ce qui concerne la raison de la présence des APS dans les espaces publics. Ils disent au public accueilli qu’ils sont là pour assurer leur confort et leur sécurité, alors qu’en réalité, leur rôle est avant tout d’assurer la sécurité de l’établissement, de sa marchandise et de ses équipements.

Les vigiles sont les garde‐fous d’une société disciplinaire ou la population au complet est considérée comme suspecte. Cette suspicion quotidienne, omniprésente et insidieuse dans des sphères publiques et privées toujours de plus en plus vastes constitue une menace sur le plan des libertés individuelles. Un système carcéral vicieux se met discrètement en place, sans que les individus s’en rendent compte car sa mise en place s’effectue au compte gouttes, en habituant petit à petit la population à être épiée, surveillée et contrôlée dans les moindres de leurs mouvements et de leurs déplacements. Cette acclimatation graduelle empêche la population de se rendre compte de ce qu’il se passe réellement, refoulant en eux l’idée et l’envie de se révolter.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens.

Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens. « L’évaluation est une démarche opérationnelle : elle aboutit à un projet d’intervention, c’est un outil pour mieux travailler. » Charles de Robertis Evaluer signifie « porter un jugement sur quelque chose par référence à sa valeur supposée ou réelle. » La définition du Conseil scientifique de l’évaluation permet de mieux cerner cette démarche dans le travail social : l’évaluation serait « une activité de rassemblement, d’analyse et d’interprétation de l’information concernant la mise en œuvre et l’impact des mesures visant à agir sur une situation sociale ainsi que la préparation de mesures nouvelles». Pour Jacques Ladsous , ce serait « une estimation de la valeur, du nombre et de l’importance ou de la grandeur des choses. ». Elle repose sur des procédures de quantification de type approximatif qui s’appliquent à des phénomènes difficiles à cerner. En outre, l’évaluation n’est ni une science ni une procédure standardisée ; il s’agit d’une démarche qui est toujours en devenir, qui se construit en même temps que s’élaborent les outils qu’elle utilise, suivant des procédures programmées permettant in fine d’apprécier l’efficacité d’une action. La démarche évaluative se caractérise par des temps d’intervention spécifiques, tant au niveau global (ex-ante, concomitante, ex-post, …) qu’individuel (évaluation dynamique, clinique, étiologique, …). Elle cherche à identifier, mesurer et confronter. Alain Dumez dit d’ailleurs que cela «situe curieusement [l’évaluation] comme une vérification pertinente des objectifs construits et toujours à reconstruire». Elle prend différentes formes (grilles d’évaluation) et utilise une méthode spécifique à chaque objet étudié (méthodes « PASS », « DELPHI », « FAVARD » pour n’en citer que quelque unes). Evaluer, c’est donc mesurer. La question de la « mesure » est posée : qui et quoi ? Cherche-t-on du quantitatif ou du qualitatif ? Dans les années 70, on s’interrogeait de savoir si la nature même du travail social (schématiquement représentée par bien être et affectif) était évaluable. En 1986, le G.R.E.P mentionnait déjà la dualité de la question de l’évaluation en l’évoquant comme technique miraculeuse parée de toutes les vertus ou au contraire une volonté publique de tout contrôler totalitairement que l’on aurait chargé de tous les maux. Il préconisait face à ce dilemme d’éclaircir sa signification sur un plan épistémologique. Au milieu des années 80, le législateur à ainsi introduit l’évaluation de l’action sociale dans les textes par le biais de la loi particulière de 1986 . Cette loi a été parmi les premiers textes législatifs à introduire la notion et l’exigence de l’évaluation en travail social. L’actuelle loi du 30 juin 1975 présente d’évidentes faiblesses en matière d’évaluation de la qualité. Sa refondation devrait maintenant « obliger » les institutions à généraliser les démarches évaluatives grâce à l’établissement d’un référentiel de bonnes pratiques et émet la proposition d’obligation d’évaluation de la Qualité des prestations dispensées comme condition à la continuité de la labélisation des établissements. « Une démarche évaluative doit pouvoir répondre à deux niveaux : elle doit d’une part permettre de voir si les moyens mis en œuvre servent bien les objectifs que l’on s’est donné. Elle doit aussi apporter des éléments qui permettent d’apprécier si l’objet est pertinent au regard de la finalité. » nous dit encore Alain Dumez. N’ayant pas acquis suffisamment de légitimité scientifique face aux méthodes qu’elle emploie, l’évaluation est d’abord apparue comme un élément stratégique dans l’appréciation des interventions publiques, le bilan financier d’une action sociale constituant le mode essentiel de reconnaissance de l’intervention sociale. On essaie ainsi de mesurer dans quelles conditions une politique est une contribution au changement social, avec quel coût et avec quelles marges. Le financement du social étant pris en charge dans une large mesure par la collectivité, l’évaluation apparaît alors de plus en plus, sinon comme une exigence morale, du moins comme la contrepartie d’une meilleure utilisation des moyens qui sont consentis par les pouvoirs publiques locaux. Les caractéristiques du commanditaire sont donc devenues une des composantes du processus d’évaluation, de sorte que toute démarche d’évaluation est d’abord fonction de la commande, des outils méthodologiques qu’elle emploie et de la pédagogie qui les accompagne. A ce stade, elle allie intérêts publiques et intérêts institutionnels. La mise en œuvre d’une action d’évaluation participe également à la reformulation de la légitimité de l’intervention sociale : elle interroge les pratiques sociales des acteurs et les logiques des institutions. Face aux enjeux émergeants (en terme de qualité) des prestations tant aux niveaux législatif que concurrentiel, les associations devront se préparer à répondre à ces « nouveaux besoins » et à s’interroger sur leurs performances sociales. Pour le sociologue Maurice Tachon , chacun doit aujourd’hui s’accorder sur l’importance et la nécessité d’une évaluation. Cependant, elle pose depuis près de trente ans autant la question de la place du travailleur social que celle de l’usager.

UF8, socialisation en internat
Nous sommes trois étudiants effectuant notre stage à responsabilités en internat éducatif, auprès d’adolescents. De nombreux objectifs tels que la scolarité, l’accès à l’autonomie, les relations familiales etc. peuvent être fixés au cours du placement. La mise en place de moyens pour parvenir à ces objectifs se fait par l’intermédiaire du quotidien de l’institution, de relations privilégiées avec l’éducateur référent mais aussi avec le groupe de pairs. Nous voyons donc que l’accès aux objectifs de séjour du jeune ne peut se faire que dans la rencontre avec d’autres, que ces autres soit des personnes, des institutions ou encore la loi. C’est pourquoi, nous nous sommes demandé comment le quotidien de l’adolescent placé en internat éducatif permet-il sa socialisation ? Après avoir défini les termes de la question, nous verrons pourquoi nous pouvons parler de socialisation en internat éducatif. Nous verrons enfin les outils dont l’éducateur spécialisé dispose pour tendre à la socialisation des adolescents placés.
La parentalité en protection de l'enfance

Comment valoriser le rôle des parents auprès des enfants placés en protection de l'enfance ?

Ce concept m'est apparu dès le début comme étant le plus enrichissant personnellement et professionnellement, et le plus à même de me donner matière à travail en lien avec mon lieu de stage. En effet, la protection de l'enfance n'existerait pas si il n'y avait pas de parentalité incomplète. C'est pourquoi se centrer sur les parents et, notamment sur leur relation avec leurs enfants, m'a immédiatement semblé au cœur de l'intervention sociale au sein de la protection de l'enfance.

La parentalité met en relation l'enfant avec ses parents ; c'est pourquoi la fonction de l'éducateur spécialisé est centrale à cette thématique. De par un travail régulier, voire quotidien auprès des enfants et d'un accompagnement ponctuel des parents, l'éducateur spécialisé devient un médiateur privilégié dans la relation parent/enfant.

Afin de pouvoir effectuer un travail cohérent auprès des enfants, il me paraît nécessaire de mieux appréhender ce qui se joue dans leur relation avec leurs parents. Il me semble donc indispensable d'effectuer à la fois un accompagnement auprès de l'enfant mais aussi auprès de ses parents, afin que l'équilibre familial soit retrouvé. En effet, pour atteindre un tel objectif, un soutien doit être apporté à tous les membres du groupe familial. Le développement de l'un de ces membres ne pouvant pas résoudre toutes les problématiques de la famille, il est nécessaire de mener un travail à la fois avec chacun mais également au niveau du relationnel entre les membres. La parentalité est souvent au cœur de la problématique en cause du placement et doit donc être travaillée à la fois avec le parent, mais aussi avec l'enfant pour pouvoir effectuer un travail familial cohérent et solide.

le concept d'évaluation en travail social

Quelle place pour l’éducateur spécialisé ? « Il n’y a pas de vents favorables pour qui ne connaît pas son port » La mise en œuvre de l’évaluation peut montrer que le champ social n’est pas « simplement un espace de prestations, […] mais un champ de forces où l’action sociale représente un enjeu pour les groupes sociaux et pour la collectivité .» poursuit M. Tachon. Si tous les professionnels se sont entendus pour estimer que l’évaluation était un besoin nécessaire, beaucoup ont pourtant divergé sur ce qu’il y avait lieu d’évaluer et surtout sur les méthodes à employer. Mais petit à petit, les recherches menées et les outils proposés ont fait progresser l’idée qu’une évaluation qualitative pouvait et devait se pratiquer, même si beaucoup de réticences demeurent ; a tel point que les outils d’évaluation tardent à s’implanter efficacement dans les institutions.

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